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| (-16) En manque de toi - Trent Sloane | |
| Auteur | Message |
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Regulus A. Black Serpentard
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| Sujet: (-16) En manque de toi - Trent Sloane Jeu 14 Juin - 11:28 | |
| "TU SAIS QUE C'EST LES TOILETTES DES FILLES ?!"
Oui, 17 ans plus tard, Mimi Geignarde n'avait pas encore trouvé le moyen de libérer ce château de son insupportable présence. Je ne sais pas si cela me ravi ou m'exaspère, mais c'est bien dans l'espoir que les toilettes des filles soit identique à celles de 1976 : un lieu que tous les élèves évitent comme la peste, garçons comme filles.
"Bonjour Mimi. Je sais que ce sont les toilettes des filles."
Je lui répond avec le plus de gentillesse et de politesse que je pouvais fabriquer. D'habitude, je suis un expert pour être respectueux envers ce que je déteste, mais là les circonstances sont un peu spéciales.
"ET TU ES UN GARÇON ! C'EST LES TOILETTES DES FILLES ET TU N'AS PAS LE DROIT D’ÊTRE ICIIII !"
Pas besoin d'être en manque pour la trouver insupportable, mais là, sa voix me transperce les tympans comme des lames de rasoir disséquant mon pauvre cerveau amoindri. Mon dos me tue même si j'ai déjà posé mon sac de cours au sol et lentement, malgré les cris de la propio, je me laisse glisser contre un mur carrelé. Frustré, elle s'approche de moi, mais je n'arrive même pas à bien distinguer les traits de son corps dans la masse blanche informe dont elle est faite. Tant mieux, elle est carrément moche de toute façon, mais c'est de ne pas être capable de lire ou de me concentrer qui m'embête particulièrement. Oui, la respiration saccadée, la sueur sur mon front et les frissons nauséeux ça passe, ça me donne l'air d'un sportif.
"VA-T-EN ! MAIS VA-T-EN !"
"C'est toi qui va-t-en aller si tu veux pas que je te vomisse dessus !"
L'idiote de fantôme me donne des coups de poing qui me traversent mais qui ne font qu’aggraver mes nausées et c'est la menaçant de ma baguette magique que je l'éloigne de moi. Si elle avait une case en plus, elle saurait peut-être que je ne pouvait rien lui faire vu qu'elle était déjà morte, mais elle recula en se protégeant le visage de ses mains.
"Expecto Patronus !"
Avec chance, mon sortilège marche du premier coup et un projectile blanc lumineux vole vers le fantôme qui s'enfuit par un trou de toilette en criant. Bien évidemment, le projectile ne lui fit rien et en déployant ses petites ailes revint voleter en ma direction. Heureusement que le patronus ne révèle pas exactement tout de son lanceur car alors mon petit oiseau moqueur aurait bien du mal à voler. D'un deuxième coup de baguette, je lui envoie la mission d'indiquer ce lieu au seul qui puisse m'aider. Putain de Trent, il devrait déjà être là.
Dernière édition par Regulus A. Black le Dim 17 Juin - 15:04, édité 1 fois |
| | | Trent Sloane Serdaigle
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| Sujet: Re: (-16) En manque de toi - Trent Sloane Jeu 14 Juin - 19:02 | |
| Les yeux se posaient sur l’allure plus que débraillé de Trent, il avançait lentement dans les couloirs de Poudlard. Ressemblant plus à un zombie qu’à un véritable élève, le jeune homme avait toujours cultivé et même revendiqué cette partie de lui qui venait de la rue. Ainsi, même en 1993, il c’était débrouillé pour trouver des vêtements tous plus vieux les uns que les autres, abimer par le temps, abimer par des insectes mangeurs de tissus, peu lui importait la raison tant qu’ils avaient l’air aussi abimer qu’il ne se sentait lui-même dans cet état. Il errait ainsi dans les couloirs, du moins, c’était l’impression qu’il donnait, en réalité c’était tout autre chose, Trent savait pertinemment où il se dirigeait ainsi d’un pas lent. Il savait qui l’attendait, et il se doutait très bien du pourquoi. Se retrouver en 1993 avait mis le jeune serdaigle dans une situation difficile, lui qui se faisait de l’argent de poche en détruisant la santé des sang pur se retrouvait à présent à une époque où il ne faisait rien de tout ça, où ses fournisseurs n’existait plus, fort heureusement, c’était sans penser à cette facilité qu’avait le jeune serdaigle pour se faire des ami(e)s dans le milieu très rapidement. Il avait quitté Poudlard à plusieurs reprises, séchant des cours au profit de l’unique passage secret qu’il connaissait dans ce château : celui de la statue borgne qui lui permettait de rejoindre à Pré Au Lard, arrivé là-bas il était facile de transplaner, en d’autre terme il remettait doucement en place son petit marché et au fond cette petite disette lui permettait de faire flamber ses prix habituels.
C’est d’un coup de pied qu’il ouvrit la porte principale des toilettes, il sifflait alors que celle-ci se refermait derrière lui. Entre ses doigts sa baguette lui permettait de clore les lieux pour être persuadée de ne pas être interrompue. Lorsqu’on y regardait de plus près, il s’avérait que le jeune Serdaigle était beaucoup plus malin, beaucoup plus intelligent qu’il ne le laissait paraitre. C’est toujours en sifflant qu’ils s’avançaient, toilette après toilette, jetant un regard discret sous les portes pour voir si une paire de chaussure y traversait. C’est d’un geste tout aussi lent qu’il finit par ouvrir l’une des portes, sa main encore appuyé dessus, il semblait presque pendre ainsi, comme si son corps était trop lourd pour ses jambes. Il regardait le jeune homme en face de lui :
« T’es dans un piètre état… »
Laissant la porte ouverte, il se détourna de son perchoir pour poser ses fesses sur le rebord d’une fenêtre, ainsi appuyer, toujours les mains dans ses poches, il regardait devant.
« C’est terriblement intéressant de voir comme les badtrips ont presque les mêmes symptômes que ceux du manque…Douleurs abdominales, musculaires, sueurs, frissons, sensation de froid…Trouble digestif, diarrhé ou vomissement voir les deux parfois…L’angoisse est majeure et la victime cherchera à tout prix à obtenir sa dose… »
S’il y avait une chose que Trent ne pouvait pas supporter, c’était les personnes comme Regulus, né avec une cuillère en argent dans la bouche bien qu’il pouvait admettre que cette frêle petite chose était à son gout. Dommage qu’il soit si à cheval avec les principes de ses parents…Quel bel hypocrite, si à cheval et pourtant, c’était bien chez un sdf qu’il venait se fournir…
« Je sais même pas pourquoi je me suis déplacé jusqu’ici, je sais que t’a pas de fric, tu serai pas dans cet état si c’était le cas »
Absolument rien semblait pouvoir émouvoir le Serdaigle qui fixait le serpentard.
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| | | Regulus A. Black Serpentard
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| Sujet: Re: (-16) En manque de toi - Trent Sloane Ven 15 Juin - 11:05 | |
| L'arrivée de Trent fut annoncé par un sifflement agaçant. Le claquement des portes indiqua qu'il était près à faire du business et en cela, ce sont m''arracha un long soupir de soulagement. Mon dealeur s'approche avec une lenteur insupportable, mais j'ai vraiment du mal à bouger pour venir à sa rencontre. Alors, je le laisse venir à moi et lorsque enfin nos deux regards se croisent, c'est beaucoup de pitié et d'indifférence que je trouve dans ses yeux.
Sale bouseux, son attitude irrespectueuse est quelque chose que j'ai toujours mal supporté bien que je je suis l'acheteur et lui le vendeur. Il n'est pourtant pas assez stupide pour se croire supérieur à moi. D'un air condescendant, il remarque que je suis en effet en gros manque, mais ses mots sont plus du poison qu'un soulagement à mes oreilles. Il semblait bien s'amuser de mon malheur à verser de la mauvaise drogue dans mes oreilles. Me faire qualifier de victime m'arrache une grimace qui crispe mon visage habituellement neutre.
"Ta gueule, tu sais ce que je veux."
Ordonnant à travers ma mâchoire serrée, je jette un regard noir à la forme flou que je reconnaissait être Trent Sloane. S'il était venu, c'était pour me fournir non ? Il n'aurait pas une insolence telle qu'il serait venu seulement pour se moquer de moi ! Pourtant, même le Serdaigle semble se questionner sur ses motivations. Oui, c'est sûr que si j'avais eu le capital dont je disposais en 1976, je ne serais pas dans un état si pitoyable, obliger de supplier en sang-de-bourbe. Je suis sûr que mon père en serait plus outragé que d'apprendre ma dépendance aux produits les plus nocifs et pathétiques de ce monde.
"Je t'en filerais ! Avec des intérêts ! On va bien finir par rentrer non ?"
Ma voix et mon attitude a perdu de toute sa superbe mais je m'en fiche pas mal. Ce n'est pas devant un SDF né-moldu que je suis tenu de faire bonne figure. En 1976 m'attends une fortune et le très perspicace et vénale Trent le sait. Lorsque la noblesse nous fait défaut, c'est sur des choses aussi futiles que l'argent. Mais si cet idiot reste là à me dévisager comme la dernière des bouses... Une angoisse incontrôlable jaillit en moi lorsque je relève un regard terrorisé à mon fournisseur. Si je n'avait pas d'argent, cela voulait-il dire qu'il n'avait plus de produit ? Sentant des tremblements envahir mon corps, je me passe une main sur le visage pour tenter de chasser la terreur qui affaiblit mes lèvres au point de ne pas pouvoir correctement parler.
"T-Tu en as hein ? T-Tu..."
Vieux Merlin croupi faites que cet idiot en ait. |
| | | Trent Sloane Serdaigle
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| Sujet: Re: (-16) En manque de toi - Trent Sloane Ven 15 Juin - 15:32 | |
| Prenait-il un malin plaisir à voir le sang pur souffrir de manque ? Personne n’aurait réellement su le dire, si les mots qui sortaient de sa bouche laissaient sous-entendre que oui, sa façon d’être semblait surtout laisser comprendre qu’il n’en avait tout simplement rien à faire. Ni prenait aucun plaisir, ni déplaisir. Il esquissa cependant un très mince sourire en l’entendant s’énerver, lui demander de fermer sa gueule…Oh oui, il savait très bien ce que le serpentard voulait mais ce n’était pas le genre de chose que l’on obtenait en claquant des doigts hélas ce qui devait énormément changer pour quelqu’un comme Regulus Black qui n’avait qu’à faire appel à son elfe de maison pour obtenir ce qu’il voulait. Il lui promettait de l’argent, lui promettait des intérêts, et les mots semblaient n’aspirer aucun intérêt chez le Serdaigle. C’était des promesses en l’air actuellement, le jeune homme n’était pas stupide, très loin de l’être, il savait pertinemment que les deux adolescents finiraient par rentrer dans leur époque mais comme je l’ai souligner…Trent n’était pas idiot :
« Ils nous effaceront la mémoire avant notre retour…Je n’aurai plus aucun souvenir de ta dette Black… »
Se décollant de l’appui de fenêtre, il s’approcha lentement du corps de l’adolescent, s’accroupissant en gardant ses mains dans ses poches, il inclina la tête sur le côté pour mieux observer le visage désespérer du Serpentard. Avoir le pouvoir sur certaine chose avait quelque chose de jubilatoire il est vrai. Trent n’était pas un mauvais gars, il n’était pas non plus un gentil, c’était quelqu’un qui savait saisir les opportunités lorsqu’elle se présentait, c’était quelqu’un qui connaissait la valeur des choses, et si il avait été plus ambitieux il n’y aurait eu aucun doute que le jeune homme aurait terminé sa répartition à Serpentard. Mais c’était la maison de l’aigle qui l’avait accueilli, au grand malheur de ses autres congénères qui voyait chez Trent qu’un adolescent fainéant, oisif, un imbécile qui n’avait rien à faire là, immature et débile…Mais l’air ne fait jamais la chanson.
« Tu veux que la reine mab te rende visite… »
Lentement il sortait de sa poche un petit coffre qu’il ouvrit d’une main, une petite boite qui tenait dans le creux d’une main, dans la poche d’un jeans et à l’intérieur, une seule et unique petite pastille blanche, laiteuse…
« Elle est la coucheuse des rêves parmi les fées. C'est elle qui vient pas plus grosse qu'une Agathe. A l'index d'un magistrat, traîné par un équipage de petit atomes pénétré le nez des hommes lorsqu’ils sont endormi. »
Il murmurait les paroles alors qu’il refermait lentement le coffret dans sa main, fermant le poing, il ouvrit doigt après doigt. Le petit coffret avait complètement disparut alors qu’il se penchait un peu plus en avant, son nez caressait presque la joue de Regulus alors qu’il murmurait à son oreille :
« Son carrosse est une coque de noisette évidé. Son coché est un petit grillon tout vêtu de gris. Et dans cet atours, elle galope nuit après nuit dans le cerveau des amoureux. Et c'est ainsi qu'il rêve d'amour. »
Il s’éloigna, posant sa main sur le visage de Regulus pour le forcer à le regarder. Continuant la citation shakespearienne. Amoureux d’art, il n’était pas sans surprise d’apprendre que Trent était très amoureux des pièces dramatiques de William.
« Ou sur les doigts d'hommes de lois qui sitôt rêvent d'honoraire. »
Sa main délicate vint alors tiré sans ménagement les cheveux du jeune homme, l’obligeant de part se geste à pencher sa tête en arrière :
« Elle roule parfois sur le cou d'un soldat et voilà qui rêve qu'il tranche les gorges étrangères. »
De sa main libre il avait mimé la gorge tranché en passant son index le long de la gorge du jeune homme avant de le lâcher sans douceur.
« Mais sitôt effrayer, bredouille une prière ou deux, Puis se rendors. »
Il était presque étrange d’entendre le Serdaigle lui murmurer ainsi les paroles de la pièce de Roméo et Juliette, il était étrange de voir cet amalgame entre drogue et beauté du texte.
« C'est cette sorcière qui, quand les filles sont étendus sur le dos. Viens peser sur elle »
Main grande ouverte, il la referma…
« Et la première me renseigne comment soutenir à charge des femmes de bonnes carrures. C'est elle, oui c'est elle »
A la fin de ces mots, il ouvrit doucement cette main, en son centre se trouvait cette petite pastille magique…Différente de la poudre de lutin, elle portait le nom de la reine mab, une fée d’origine irlandaise qui signifiait "Ivresse", une reine fée mariée qui ne connaissait pourtant pas la fidélité, et cette petite pastille offrait exactement les mêmes sensations que tout ce qu’aimait cette reine, l’ivresse et le sexe concentrée dans cette petite chose blanche… D’un geste, il captura la pastille blanche sur son index, et lentement, sous les yeux du serpentard, colla cette chose sur sa langue tirée. Si il la voulait, il ne lui restait plus qu’à la chercher.
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| | | Regulus A. Black Serpentard
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| Sujet: Re: (-16) En manque de toi - Trent Sloane Ven 15 Juin - 16:38 | |
| HRP : Pardon pour mon langage vulgaire et dénigrant ! Je tiens à préciser que c'est pour coller à l'état d'esprit actuelle de Regulus ! J'aime beaucoup notre sujet et notre lien Le salaud n'avait même pas la décence de se moquer ouvertement de moi et se contentait de m'observer, comme un gamin s'amuserait à observer un strangulot se desséchant au soleil. L'humiliation n'était que plus forte, car je me battais pour avoir l'attention de mon dealer. Même l'argent ne paru pas le stimuler même si c'était pourtant ce qu'il me demandait. C'est avec une colère incontrôlable que je remarquait que me Serdaigle avait raison. Personnellement je me fichais bien de ce que je pouvait apprendre de cette époque et de ses habitants ou des répercussions possibles de notre passage ici, tout ce qui m'importait, c'était de consumer. Et dans ce cas, cette idiotie de voyage dans le temps se trouvait entre moi et la générosité vénale de mon fournisseur. J'aurais bien juré si ma mâchoire n'était pas aussi serrée. Au lieu de ça, j'enfouis brusquement ma tête entre mes mains, me frappant tout en étouffant un sanglot de désespoir. Je n'ai rien... Je n'ai rien à te donner !Je hurle comme un taré me fichant bien de ceux qui pouvait entendre. Je suis désespéré car je sais que le né-moldu ne fait pas dans la charité. Même si c'était le cas, je serais alors endetté à un sang-de-bourbe et l'idée me révulsait tout autant que le manque de drogue dans mon organisme. La reine mab. Mon corps se redresse tel frappé d'une décharge électrique et mes yeux viennent chercher le visage du dealeur sans vraiment parvenir à se concentrer sur son expression mystérieuse. Mon regard se pose sur la boite élégante que celui-ci sort de sa poche et me dévoile de ses doigts dansants. Ses paroles poétiques étaient du miel dans mes oreilles, mais un souffle nouveau parcouru mon être lorsque je pu découvrir la simple pastille blanche. Mon salut. Mais alors que je fais un geste désespéré pour la saisir, elle disparait dans les mains du magicien maudit. Parcouru de part et d'autre de frisson incontrôlable, je me laisse chuter au sol comme un bagnard. Je frissonne de froid mais ai l'impression de brûler de l'intérieur. La sueur qui coule sur mon visage se mêle à mes larmes à tel point que je ne sais plus faire la différence sur mes mains moites. Comme si je me dessèche de l'intérieur, ma gorge et mes lèvres me brûlent et s’effritent, et c'est souffrant le martyre que j’entends à moitié l'autre individu se lancer dans une pièce de théâtre. Je la veux, il me la faut. Il le sait et danse sur mon désespoir, changeant le peu de salive que j'ai se changer en acide amer. Ses mots viennent me chercher au plus proche de ma conscience tout en sachant que je suis dans l'impossibilité de répondre. Dans sa voix, je peux presque entendre son sourire sadique. Partagé entre la colère et le désespoir, je le laisse me malmener, n'arrivant seulement qu'à lui jeter un regard plus noir qu'une nuit de nouvelle Lune où les centaures auraient volé toutes les étoiles du ciel nocturne. Achève-moi bête de chair et de boue si tu ne m'offre la délivrance ! Égorge-moi comme un porc si je ne représente pour toi pas plus qu'un animal à l'agonie. Mais c'est avec autant d’indifférence qu'il me laisse retomber en enfer. Infâme sang-de-bourbe, si je survis, ce n'est pas la mort mais l'humiliation et la torture que tu me fais subir que je te rendrais par huit ! C'est dans l'intention de faire passer ce message de menace que je me redresse difficilement pour faire face au machiavélique tortionnaire. Mais toute ma haine disparait lorsqu'une fois de plus la Reine me séduit de sa robe épurée. Avec fébrilité, je tend une main vers ce concentré de bien-être que m'expose le dealer avec sadisme. Impuissant, je le vois la poser sur sa langue de démon. Ma Reine, dans la bouche de ce déchet. Enragé, je me jette sur lui, saisissant son col de la faible main que je tendais vers lui. Y mettant tout mon poids, je parvient à lui faire perdre équilibre et chuter. Sans attendre, je vais sauver ma clémente souveraine directement dans la bouche de ce félon. Nos lèvres se collent dans un acte répugnant, mais seule ma volonté de prendre ce qui m'est dû anime ma langue contre la sienne. Le diablotin se joue encore de moi, emmenant ma pastille plus loin dans son intimité et c'est avec désespoir et combativité que je danse contre lui. Je l'aurais bien étouffé si cela l'aurait fait vomir la drogue, mais c'est sans grande raison que mes deux mains s'étaient plaquées contre la gorge du vilain. Perdu dans notre baiser endiablé, je me sentais peu à peu perdre reine mab dans cette folle et chaude agitation. Déçu, battu et répugné, je m’appète à me retirer, mais la magie vient rapidement me rappeler vers Trent. Fondue, la délivrance s'ouvrait à nos deux êtres à travers cette connexion malsaine. Avec vigueur, je profitait de cette bouffée de substance tout comme je profitais du contact frissonnant et passionnant du corps de Sloane contre le mien. Il avait toujours été un contact interdit, le sang-de-bourbe à qui j'avais confié à contre cœur le seul défaut du parfais Regulus Black. Je ne fuyais pas la drogue, comment pouvais-je le fuir lui ? C'est donc dans un plaisir tout aussi coupable que je ne me détachait de ses répugnantes lèvres. A la douceur de la drogue se mêlait la puanteur de son sang qui ne rendait l'expérience que plus intense. Tes produits, la reine, ton corps souillé, tout est mien. Trent Sloane, tu es ma chose. Ou l'inverse peu m'importe. |
| | | Trent Sloane Serdaigle
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| Sujet: Re: (-16) En manque de toi - Trent Sloane Sam 16 Juin - 17:27 | |
| Il connaissait par cœur les mots qu’il avait tant de fois lu sur les pages jaunis d’un livre de classique shakespearien. Si bien qu’il lui était aujourd’hui si facile de faire cette douce amalgame qui semblait rendre complètement fou le jeune serpentard qui lui faisait. Regulus Black, petite chose perdue, jalousant très certainement le cran de son ainé à avoir dit merde à ses parents et ses idéaux. Un garçon qui semblait vouloir oublier tellement de chose qui aujourd’hui devait lui revenir en mémoire. La drogue était ce qui les avait liés un jour alors que rien ne prédestinait un jeune homme comme Trent à fréquenter un garçon comme Regulus Black. Qu’une fille aussi vulgaire qu’Aliera vienne à lui n’avait rien d’étonnant mais il se souvenait encore aujourd’hui de la première fois que cet avorton était venu le voir pour une dose. Jouant avec ses nerfs, il avait laissé la pastille se coller à sa langue en le regardant.
La surprise malgré tout le gagna en sentant la bouche du jeune homme se plaquer contre les siennes. Il n’était pas nouveau pour Trent d’avoir la bouche d’un jeune homme contre la sienne mais il ne s’était pas attendu à voir Regulus jouer ce petit jeu ! Si il avait été aisé de voir et de comprendre la nature profonde des désirs réels du Serpentard, jamais le Serdaigle n’avait imaginé une seconde qu’il franchirait cette porte avec lui. Il connaissait très bien les pensées du vert et argent à son sujet, il lisait le dégout dans ses yeux si facilement, Black ne prenait même plus la peine de s’en cacher, d’ailleurs l’avait-il seulement prit une seule fois ? Jouant le jeu, il agrippait les cheveux du garçon derrière sa tête, appuyant presque de force pour l’empêcher de se défaire du baiser mais il eut l’agréable surprise de se rendre compte que le garçon de la maison du serpent ne semblait pas du tout vouloir quitter ses lèvres. L’appelle de la drogue ? Le bleu et bronze semblait presque percevoir autre chose derrière. Sa langue évite la sienne doucement, dansant dans les bouches enlacées alors qu’il a le dos contre le sol, il sent presque les mains de Regulus trembler contre lui.
La salive se mélange, s’échange, et bientôt c’est sur sa gorge que ses mains viennent se loger. Il veut essayer de l’étrangler ? Si le serdaigle avait pu rire en cet instant, il l’aurait très certainement fait pour le plaisir de se moquer du garçon. Cet impression de contrôle, de jouer avec quelque chose de nouveau semblait littéralement enivré l’esprit du Serdaigle. Il était curieux de voir jusqu’où ce petit jeu pouvait aller, jusqu’où Regulus serait prêt, jusqu’où lui-même pourrait pousser l’expérience ! La curiosité le gagnait, l’enivrait littéralement alors qu’il sentait doucement la reine des fées faire son effet sur son corps. Cette sensation de passion et de désire, l’ivresse d’un temps, l’impression d’avoir des milliers de petits papillons qui batifolent au creux de son ventre. La reine mab est la plus douce et la plus agréable des drogues magiques qu’ils connaissaient, une découverte faite un soir d’été orageux. Mais elle était aussi la plus traitresse, la plus salope des fées, la redescente était vertigineuse, accompagnée d’une lourde dépression, c’était le prix à payer pour de longues minutes de rêves intense et Regulus était l’un de ceux qui payait volontiers pour sentir la magie de cette fée s’opérer sur lui.
C’est d’un coup sec qu’il tira sur les cheveux du vert et argent, l’obligeant ainsi à quitter ses lèvres humides, il chassa les mains strangulatrices de sa gorge avant de se relever. Libérant le garçon de sa poigne. Les pupilles de l’aigle était dilatée, fixant le jeune homme. Un sourire s’affichait sur les lèvres de Trent alors qu’il posa une main sur le genou du jeune homme, se penchant vers lui…
« Profites en bien Black…Savoure chacune de ces secondes, Tic…Tac…Tic…Tac… »
Susurra-t-il avec douceur pour ne pas priser l’instant magique des drogues s’insinuant et piratant son cerveau.
« Lorsqu’elle t’abandonnera à ton triste sort, ton actuel présent ne serait plus que passé et tu te souviendras de l’être pitoyable que tu es ici, sans le sous, sans impératrice pour t’emmener loin de tes pleures, et pour la première fois de ta vie mon cher Regulus Black…Tu ne seras pas plus différent que moi… »
Et alors qu’il avait murmuré chacun de ses mots, hachant la phrase avec lenteur, sa main c’était glisser du genou jusqu’au long de sa cuisse, attisant ainsi les feux ardents que la reine mab avait commencé à allumer en lui.
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| | | Regulus A. Black Serpentard
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| Sujet: Re: (-16) En manque de toi - Trent Sloane Dim 17 Juin - 15:05 | |
| Les tremblements, les crispations, la sueur et le souffle court n'avaient cessés et pourtant, ce mélange explosif dispersait une sensation de bien-être indescriptible. De la Reine mab ou de Trent, je ne savais qui me procurait autant de plaisir et m'en souciais peu, m'accrochant à ce bonheur si intense. Affamé, je dévorais mon partenaire avec passion et gourmandise avec tant d'avidité qu'il du se faire violence pour me détacher de lui en me tirant les cheveux. Malgré la douleur, un grand sourire quelque peu malsain s'était étiré sur mes lèvres habituellement figées dans un rictus inexpressif. Avec jouissance, je sentais l'enchantement de la Reine Mab bénir chaque cellule de mon corps. La sensation était si agréable que je fermais les yeux pour profiter au maximum des effets de la drogue sur mon jeune organisme. Profiter, oui, c'est bien ce que je fais sang-de-bourbe et même ta voix sale dans mes tympans ne saurais me gâcher l'expérience. Tic Tac Tic Tac, je sens le son de sa voix me pénétrer l'esprit et résonner dans mon crâne vidé de toutes inutilité. Comme un souffle de dragon, il vient faire brûler mon être entier. Aucune douleur ne vient accompagner ton brasier, et pourtant, je lutte pour ne pas m'abandonner à tes crocs. Avec une expression de défit, je plonge mon regard dans le tiens, te narguant de venir te mesurer à moi une nouvelle fois. La première, c'est la moitié de ton bonheur que j'ai su accaparer, et la deuxième ? Tu te joues de moi, m'avertissant de tous le malheur qui m'attends lorsque tu m'auras abandonné sur le parvis comme un moins que rien, mais tu ne sais pas à quel point tu te trompes mon cher Trent. Dans l'extase comme dans la misère, je saurais toujours garder la noblesse qui me place au dessus de toi. Je te mords d'un regard noir, mais expert démoniaque que tu es, tu sais fermer mes paupières pour te protéger de mon mépris. Attaqué par une vague de plaisir, je sens mon corps se tendre et se détendre au simple contact de sa main sur ma cuisse. Laissant échapper un râle de plaisir incontrôlé, je me sent parcouru de décharges remontant le long de mon corps. Arqué, je me sens tomber en arrière, laissant mon corps entier s'étaler sur le carrelage froid de la pièce. Pourtant au contraire, je me sens comme un steak froid sur une plaque chauffante, sentant chaque parcelle de ma peau grésiller et fondre. Enveloppé de volupté et de bien-être, je me sens m'évader bien loin de mon existence de contraintes et de règles, bien loin des épais murs de Poudlard. J'aimerais fermer les yeux pour me laisser partir plus paisiblement, loin de la lumière et de l'infime inquiétude que quelqu'un puisse me voir dans un tel état entacher mon expérience, mais je n'ai même pas la force d'un tel acte et laisse mon regard se perdre dans l'infinité de mon bonheur. Je vibre, je fond et chaque souffle que j'expire est une bouffée d'extase qui s'échappe sans que je ne puisse m'y opposer. Mon corps est passif, surpassé par des sensations si intenses et nouvelles, mais mon esprit hurle pour en avoir plus. Petit à petit, alors que je me fais aux caresses de Trent, je sens le froid revenir me mordre, la honte raidir mes muscles et la conscience embrumer mon esprit. Suppliant, mon regard vient chercher celui de mon bourreau, posant silencieusement tous mes désirs les plus inavouables dans ses yeux tous aussi sales que ma luxure. De mes mains tremblantes, je caresses ses joues, le menant doucement au dessus de moi. Encore. Je voulais encore ressentir ce frisson d'extase ultime et je savais que seul Trent pouvait me la délivrer. Comme la drogue était la plus belle des mélodies, mon dealer était le prodigue musical qui saurait délivrer chacune des notes de la partition parfaitement. Lentement, alors que je l'amenais à la hauteur de mon visage, je le suppliais de mes lèvres entre-ouvertes de me délivrer un nouveau souffle de vie.
"Tu me dégoûtes."
Ce furent pourtant les mots qui sortir de mes lèvres avant que ma parole ne soit volée par les lèvres de cet être répugnant que je désirais avec force. Oui, Trent Sloane me dégoûtait tout autant que la drogue. Inutile, misérable, malsaine, elle était une chose que je ne pouvait me permettre, une chose qui allait à l'encontre du Black façonné ces 16 dernières années et pourtant, la seule chose qui faisait de moi un être vivant. J'étais méconnaissable, étalé sur le sol des toilettes des filles, mon corps animé par des pulsions puissante et mon visage déformé dans une expression de plaisir. Voilà qui est Regulus Black à l’intérieur de cette statue de marbre blanc façonné de courtoisie et de bienséance. Un être débauché et malsain empli de passion. Un être sale et vile que seul un autre être souillé pourrait aimer. Trent, toi qui est si miséreux, si réfutable et méprisable, tu n'as le droit de ne pas m'aimer.
Dans cet esprit, je continue de presser ses lèvres contre les miennes, tenant l'arrière de son cou fin d'une main. L'autre s'adonnait librement à mes envies, tantôt torturant la chevelure de l'adolescent, tantôt découvrant avec convoitise la musculature subtile de mon partenaire et tantôt répondant à mes propres besoin de volupté. Répondant à des désirs inexprimés, seul mon corps était présent dans ce lieu alors que mon cerveau semblait accaparé par la Reine mab. Dans cette danse ardente, seul le plaisir comptait, mais lorsque mes doigts vinrent à découvrir la rigidité significative de mon bien-être, un frisson nauséeux me parcouru et je mis fin à notre baiser interminable.
"Non..."
Je laissais échapper un souffle de frustration, lançant un regard à la fois effrayé et dégoûté à Trent alors que je me rendais peu à peu compte de ce que nous étions en train de faire. Comment pouvais-je permettre une telle personne me toucher, me souiller ? Comment pouvais-je supporter d'être dominé par un gueux pareil ? Pourtant, malgré tous le rejet dont je faisais preuve, mon corps ne pouvait se résoudre à ne pas désirer celui qui se portait si proche. Déchiré entre le désir et le dégoût face au visage de Trent, je fermais les yeux et me tournait sur le côté. Mais même si mon regard se détournais, mes jambes se repliaient, ma main démoniaque n'arrivait à se détacher de sa caresse stimulante, et frustré, je continuais de laisser échapper des souffles rauques de plaisir interdit. |
| | | Trent Sloane Serdaigle
Messages : 27 Date d'inscription : 02/06/2012
Votre sorcier Année d'étude: Age: xx ans Vos liens:
| Sujet: Re: (-16) En manque de toi - Trent Sloane Mer 4 Juil - 13:36 | |
| La contradiction, c’était bien là ce qui décrivait le mieux l’être détestable qui se tortillait devant lui. Il l’embrassait et lui faisait comprendre à quel point il le désirait, mais à la suite de cette expression, sa bouche formulait des phrases parfaitement contraire au mot muet que susurrait son corps. Tu me dégoute…Les mots auraient pu le blesser mais il n’en était rien, les mots n’avaient plus aucune importance et plus aucun effet sur lui lorsque l’impératrice du droguée érigeait son royaume dans son esprit. Il aurait pu l’insulter de tous les noms de dragons possibles, cela ne changeait rien, les mots n’étaient que des mots, seuls les agissements comptaient réellement et son corps tremblant semblait lui avouer à demi-mot un tout autre discours que ces paroles. Il lisait des « Je te veux » dans ses yeux, des « encore » au travers de ses doigts qui caressaient lentement la subtile musculature du Serdaigle. Ses soupirs se traduisaient en de sincère « Continue » alors que ses lèvres encore entrouvertes suppliaient les siennes de les rejoindre. On dit que les mots sont des armes dévastatrices à qui sait les manier mais là devant lui, malgré les mots, c’était un noble serpentard désarmé qu’il avait sous les yeux. Sa bouche contre la sienne, le bleu et bronze se jouait de tout cela, participant sans retenue à ce bal de contradiction, au ballet de sa langue dansante avec lui, ses dents venaient parfois presser sa lèvre inférieur entre elles lorsque ses doigts s’aventuraient sur un chemin sensible et dangereux. Exprimant ainsi sa façon à lui de lui dire « encore ». Mais dans cette guerre de la reine mab contre la conscience du jeune homme, il y avait parfois de bref retournement de situation. Se détournant soudainement de ses lèvres, il murmura un non qui sonnait comme un oui aux oreilles du jeune homme. Il le regardait, il aurait presque pu avoir pitié de lui mais les yeux de Trent était animé d’une tout autre lueur, elle n’était pas mauvaise, au contraire il lui voulait que du bien d’une certainement mais elle était lubrique, il avait envie de cet être qui jusqu’à présent lui était apparu comme un être insignifiant et sans intérêt.
La reine l’aveugle, et elle attaque encore et encore, cherchant à détruire les remparts d’une conscience hypocrite, dictée par la bienséance qui lui a trop longtemps lavé le cerveau. La reine n’est pas menteuse, au contraire, elle met à nue la vérité, elle la déshabille de tous ses mensonges, ôte un à un les vêtements de l’hypocrisie, de la bonne pensée et elle vous met face à cette beauté en tenue d’Eve. La vérité nue, sa main la voyait, l’observait, réclamait encore plus de cette sincérité. Les doigts habiles du serdaigle n’en demandaient pas plus, fixant de haut la jeune serpentard, il se penche doucement au-dessus de lui, le bout d’un muscle humide caressant la frontière de son oreille. Il sourit, le regarde, dégage légèrement son visage de quelque mèche de cheveux. Il se méprise lui-même plus qu’il ne méprise le serdaigle, du moins c’est ce qu’il a l’impression de voir et quelque part cet image lui rappelle la sienne, comme un miroir déformé. C’est doucement que sa main remonte le long de sa cuisse, son pouce passe sous la boucle de sa ceinture, un geste après l’eau la bande de cuir noir le libère et se retrouve jetée quelque centimètre plus loin.
« Les Black's sont-ils des trouillards ? »
Murmure-t-il au creux de son oreille, une nouvelle porte de prison s’ouvre et sa main se glisse à l’intérieur de la cellule de tissus. Les gestes sont ceux d’un expérimenté, il ne tremble pas, connait le chemin. On aurait pu croire que le méprit qu’il pouvait ressentir face à des élèves comme Regulus se ferait sentir au travers de ses gestes mais Mab s’est occupé de cela, annihilant le moindre mensonge dans l’esprit du Serdaigle. Il le sait, et il joue le jeu de cette vérité dénudée. Lorsqu’il retrouvera le confortable coquons des mensonges, de l’hypocrisie, de la communauté bien-pensante, s’ajoutera à ses vêtements mensongers un élément de plus : ignorance. Il ignorerait cet instant, ses sentiments, il ignorait cette gentillesse qu’il exprime à l’instant d’une certaine manière avec Regulus, il retrouverait l’écharpe de la méchanceté, du mépris, et tout sera exactement comme d’habitude.
Sa main se joue lentement de lui, de cette part de virilité qui hurle de désir, il s’amuse et observe les réactions, il le torture, il veut le voir exploser, voir ce méprit dans ces yeux…Ce dégout…Entendre et regarder toute cette symphonie de contradiction. Il veut le pousser à bout, jusqu’au dernier de ses retranchements, il veut voir qui est réellement Regulus Black.
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| | | | (-16) En manque de toi - Trent Sloane | |
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