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| Mission de sauvetage - George, Sirius & Amy | |
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Fred Weasley Gryffondor
Messages : 23 Date d'inscription : 22/05/2012
| Sujet: Mission de sauvetage - George, Sirius & Amy Jeu 7 Juin - 11:38 | |
| Je n’avais pas pu m’en empêcher, la dernière fois que j’avais vue Camille m’avait laissé quelque chose d’amer en travers de la gorge, cela semblait réellement la toucher toute cette histoire autour de ses parents adolescent et il ne fallait pas être bien malin pour capter que les deux sorciers en question était en très mauvais terme. Des rumeurs circulaient sur une bagarre à l’infirmerie de l’école avec un autre élève de leur époque. En d’autre terme, il était temps que Super G et sur F fassent quelque chose pour aider notre camarade adoré ! C’est ainsi que j’avais été voir mon astucieux frère Jumeau pour lui exposer mon plan, il était simple : J’irai chercher Sirius, je trouverai de quoi l’appâter, on voit au point de rendez-vous x et pendant ce temps George fait la même chose mais avec Amy ! Arriver sur les lieux, on les enferme et on s’assure qu’ils ne sortent pas de là avant un trèèèèèès loooooong moment, histoire qu’ils sortent de cette pièce réconcilier un minimum ! J’étais sûr que ça fonctionnerait ! Ça DEVAIT fonctionner ! De toute façon, depuis quand nos plans finissaient-ils en désastre ? Nous n’étions pas n’importe qui voyons ! Après s’être fixé un point de rendez-vous murement réfléchis, l’un et l’autre était donc parti à la recherche de sa cible…J’avais laissé à George la carte des maraudeurs, si Sirius voyait qu’elle était en notre possession je doute sincèrement que celui-ci nous l’aurait laissé. Certes, nous la connaissions par cœur mais pour ce genre de plan elle restait très utile !
Bon…Il ne me restait plus qu’à localiser Sirius maintenant, j’espérais en toute franchise que je ne le retrouverai pas en mauvaise posture, mon premier réflexe fut de chercher après sa petite amie du moment. Une serdaigle, je me rendais un peu compte de la cruauté de mon geste en la recherchant…Bouarf ! Ce n’est pas grave, pour une serdaigle elle devait être sacrément idiote de toute façon, pourquoi sortir avec en élève de 1976 ? Elle savait d’avance que ce n’était pas fait pour durer non ? Sans compter qu’à notre époque, le Sirius Black avait une tout autre réputation que celui d’être un tombeur. Je fini par trouver la petite bleuzaille dans la bibliothèque de l’école :
« Hey ! Toi ! »
Ouais, j’avais pas une bonne mémoire des prénoms…
« Shhhhhhht »
Oula ! Ils se sont tous passer le mot pour le faire en chœur leur chute ? Esquissant un sourire désolé, je me dirigeais vers la demoiselle, c’est en murmurant ( assez fort quand même ) que je lui demandais si elle n’avait pas vu Sirius, ajoutant alors qu’elle avait laissé celui-ci dans le parc de l’école. Le Parc ? Génial, ça rendrait le chemin jusqu’au point de rendez-vous carrément moins long !
« Ok Merci ! » « Shhhhhhhhhhhhhhhhht »
Oups…
Sortant de la bibliothèque avant de faire lynché par les rats qui s’y trouvait, je me dirigeais donc vers le parc, cherchant alors le dit Gryffondor. C’est sur la route pour le château que je le croisais, merde, il compte rentrer visiblement.
« Hey ! Sirius ! »
Lui faisant des grands signes, je l’attrapais par les épaules, l’obligeant d’un geste habile à faire demi-tour.
« Y a un truc qui faut absolument que je te montre, je suis sûr que ça va t’intéresser et en plus j’ai besoin de l’avis d’un expert en matière de…Hum…Facétie! »
Bon, j’espérais que ça suffirait, en tout cas je le maintenais toujours par les épaules.
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| | | Sirius Black Gryffondor
Messages : 191 Date d'inscription : 14/05/2012
Votre sorcier Année d'étude: 7eme année Age: 16 ans Vos liens:
| Sujet: Re: Mission de sauvetage - George, Sirius & Amy Jeu 7 Juin - 12:37 | |
| Un miaulement vint faire ouvrir les paupières du jeune Gryffondor. Intrigué, il sentit une patte se poser sur son front et se redressa un peu. Devant lui, un chat roux comme de la braise l'observait de son petit regard doré. Son visage tout écrasé lui donnait un air renfrogné, mais Sirius cru voir une certaine sympathie dans les pupilles de l'animal.
"Salut toi." dit-il avec un sourire amusé. Voyant que le chat ne bougeait pas, le canin l'observa un instant, puis claqua de la mâchoire. Le chat ne sembla pas croire à sa fausse attaque, mais se décida tout de même à laisser l'adolescent tranquille et trottina joyeusement vers le château. Sirius se laissa retomber sur la pelouse en soupirant. Définitivement, le sol terreux et moelleux était bien plus confortable que les dalles de pierre de la salle sur demande dans laquelle il avait passé la nuit. La nui n'avait pas été si désagréable que ça bien qu'elle ait été ponctuée de haut et de bas. Il s'était réconcilié avec Léona Pips dans une danse ardente, s'était prit un coup dans les parties et s'était endormi paisiblement aux côtés de Némésis Rogue, une jeune élève de Serpentard.
Se réveillant avec le dos et le torse un peu douloureux, le Gryffondor avait préféré s’éclipser sans réveiller sa camarade de cinquième année. Avec un dernier regard attendrit pour la petite endormie, il avait refermé la porte de la salle sur demande et était repartit vers la tour de sa maison. Une fois rhabillé et nettoyé, Sirius attendit le réveil de ses trois amis pour partir prendre le petit-déjeuner. Un certain malaise était encore présent au sein du groupe des Maraudeurs, mais Sirius s'était persuadé de ne plus prendre la fuite. La pleine Lune approchait et annonçait une soirée très spéciale pour les quatre élèves qui ne manqueraient à l'appel pour rien au monde. Puisque la matinée était bien entamée et que les Gryffondors avaient bien l'intention de profiter de leur grasse-matinée, le petit-déjeuner fut sauté au profit d'un copieux repas de midi. Mais une fois dans la Grande Salle, Sirius se fit accosté par la fraiche Leona Pips, encore excité de leurs ébats de la veille. S'accrochant à lui comme une racine de Filet du Diable, elle força son compagnon à écouter son repas pour l'accompagner dehors. Sirius s'excusa auprès de ses amis qui pouvaient très bien voir que cette histoire n'allait pas durer, et passa la matinée à câliner la demoiselle en manque d'amour sur la pelouse du parc. Sirius ne fut pas mécontent de ce petit moment de tendresse, car il se souvenait de la veille. Il avait passé une nuit avec l'adorable Némésis sans se permettre aucune sorte de séduction envers la fille d'Aliera et de Severus. Un peu frustré, il se rattrapa sur la brunette de Serdaigle. Mais une fois de plus, celle-ci mit fin à leur petit paradis en expliquant qu'elle devait rejoindre la bibliothèque. Lassé de devoir argumenter une nouvelle fois, Sirius Black l'avait seulement laissé s'en aller en s'assoupissant là où il était posé.
Le temps était clément, une brise caressait les cheveux qui s'étaient échoués sur son visage apaisé et un rayon de soleil venait réchauffer son corps solitaire. Enfin, solitaire jusqu'à ce que le chat vienne lui tenir compagnie en le réveillant d'une intrusive patte sur le visage. Se relevant, Sirius épousseta ses vêtements et prit la direction du château. Il n'avait pas vraiment de projet en cette après-midi de dimanche, mais rester seul n'était pas quelque chose qu'il appréciait s'il ne dormait pas. Il savait que les tourments n'étaient pas très loin et l'attendait au tournant lorsqu'il n'apaisait pas son esprit auprès de ses amis, dans le sommeil ou encore dans le corps d'une femme. Dans l'intention de retrouver ses amis, Sirius atteignit presque la porte du château lorsqu'une voix inconnu l'interpella. Des mains se posèrent sur ses épaules et le retournèrent pour faire face à un rouquin.
Sirius grimaça, la dernière fois qu'il s'était retrouvé dans une situation similaire, un idiot de troisième année l'avait frappé au visage. D'ailleurs, celui-ci plus vieux semblait partager des traits avec l'insolent Ron Weasley, mais la couleurs des cheveux suffisait pour supposer qu'ils étaient de la même famille. "Quoi ?" aboya l'élève un peu sèchement, pensant que le grand frère était peut-être venu régler les comptes du gamin. Sirius n'aimait pas du tout qu'on le touche, surtout lorsqu'on ne le connaissait pas, mais le rouquin semblait se ficher pas mal des sentiments de son interlocuteur. Joyeux et enthousiaste, il voulait seulement montrer quelque chose à Sirius.
Un sourcil vint se hausser sur le visage du Gryffondor lorsque l'inconnu expliqua qu'il avait besoin de ses conseils pour une farce. Le terme d'expert vint flatter son égo juste assez pour l'intéresser. Il ne savait pas que sa réputation de plaisantin et de fauteur de trouble l'avait poursuivi jusqu'en 1993 car il n'avait pas été vraiment d'humeur à plaisanter ces derniers temps. Mais l'excitation du jeune homme était assez contagieuse, et c'est avec un sourire que Sirius accepta de le suivre. "Alors tu es du genre farceur aussi ? Pardonne-moi je ne crois pas te connaitre." s'excusa-t-il encore un peu troublé par le fait de se faire accosté par un parfait inconnu qui semblait pourtant déjà bien le connaitre.
Leurs pas les menèrent vers le terrain de Quidditch et avec un sourire, Sirius Black se souvint de la fois où lui et James s'étaient amusés à ensorceler les balais des joueurs de Poufsouffles et de Serpentard juste avant un match. Les pauvres ne pouvaient se déplacer qu'en faisant des vrilles ou des loopings selon si leur balai avait été frappé par la baguette de Black ou de Potter. Le match avait été reporté et les deux garnements ne s'étaient pas fait prendre pour cette fois. Une autre fois, ils s'étaient amusés à rendre les bancs des estrades collants comme de la bave de triton sans que le bois ne paraisse différent d'un banc ordinaire. Enfin, la liste était longue et il serait difficile pour le Weasley d'être innovant après tout ce que les Maraudeurs avaient pu trouver à faire de leurs quatre cerveaux d'adolescents.
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| | | Fred Weasley Gryffondor
Messages : 23 Date d'inscription : 22/05/2012
| Sujet: Re: Mission de sauvetage - George, Sirius & Amy Jeu 7 Juin - 15:23 | |
| Aaaaah Sirius Black, dommage qu’il ait aussi mal terminé. Enfin, c’était un mec un peu compliqué, il était le futur père de Camille mais il était aussi celui qui avait trahit ses meilleurs amis et fini à Azkaban. Pourtant, quelque chose clochait dans cette histoire, j’en étais quelque part persuadée, un peu tiraillé entre l’histoire qu’on nous raconte sur Sirius Black et tout ce que sa femme n’a jamais cesser de dire. La mère d’Amy n’avait jamais cesser de se battre pour faire entendre raison au gens, Ron était tellement fan des Bizard Sister’s qu’il avait passé cette chanson en boucle à sa sortie, sans véritablement comprendre toute les tenants et aboutissant de cette fameuse chanson…Je me souviens encore de la crise de colère de maman à ce sujet, comme tout le monde, elle pensait que Black était coupable, que la mère de Camille était simplement aveuglé par son amour et sa tristesse mais maintenant que j’avais Sirius sous les yeux, que j’en avais entendu parler, il me semblait beaucoup moins terrifiant que sur les affiches de recherches qui apparaissait à Pré Au Lard. C’était assez naturellement que j’avais réussi à percé sa curiosité.
Note mental : trouvé une excuse à la noix pour qu’il me suive, ça c’est fait !
La suite des évènements risquait d’être carrément moins facile mais j’avais bien ma petite idée sur le sujet. Dans le pire des cas, je m’en sortais plutôt bien avec l’improvisation et j’avais quelque inventions dans mes poches que je tenais à montrer à Sirius, bah oui ! Autant joindre l’utile à l’agréable, je l’avais sous la main et au cas où George tardait à trouver Amy et la ramener au point de rendez-vous et bien j’avais de quoi l’occuper un peu.
« Du genre farceur ? On est les maîtres en la matière à cette époque, il fallait bien quelqu’un pour reprendre le flambeau… »
Continuant de m’avancer, je décidais qu’il était en effet peut-être temps de me présenter :
« Fred Weasley pour te servir ! Mais je t’arrête tout de suite, ce qui s’est passé avec mon petit frère ne me regarde pas, et puis je vais prendre un malin plaisir à voir la beuglante de maman arriver dans les jours à venir dans son courrier… »
Je n’avais pas pu m’empêcher de sourire de façon un peu sadique en y pensant. Je ne détestais pas Ron mais Ron n’était pas George, enfin, ça restait mon petit frère mais il avait été trop stupide de se rendre à cette petite soirée, trop stupide d’y avoir bu et trop stupide d’y avoir fumer des trucs de moldus sans compter qu’il n’avait pas été plus malin de cogner Sirius…En d’autre terme, j’avais d’autre chat à fouetter que la stupidité passagère de mon petit frère. Continuant de faire route vers le stade de Quidditch, nous arrivâmes près des vestiaires. Nous avions longtemps cherché un coin assez tranquille pour Amy et Camille, George avait d’abord proposé les cuisines de Poudlard, cela leur éviterait de crever de faim si jamais ce rendez-vous devait perdurer mais après réflexions, on c’était dit qu’il y avait plus romantique comme compagnon que des elfes de maison. On avait bien la salle sur demande mais là encore cela mettait quelque problème technique, passer trois fois devant le même couloir ce n’était pas ce qu’il y avait de plus simple à expliquer à Sirius et Amy, surtout qu’ils devaient connaitre cette pièce.
On aurait pu trouver une salle de classe vide mais c’était prendre le risque qu’ils se fassent interrompre par un professeur…Etant membre de l’équipe de Quidditch, nous savions Georges et moi qu’aujourd’hui il n’y avait aucun entrainement de prévu, ce qui laissait à penser que les vestiaires seraient complètement vide. Le stade de quidditch était assez éloigné du parc pour promettre une moindre surveillance de la part des professeurs qui préférait se concentrer sur le château, s’ils avaient soif y avait de l’eau plein les tuyaux d’évier, ils pouvaient même prendre une douche, y avait des bancs confortable et dans l’un des casiers, mon frère et moi-même avions pris le soin de mettre des réserves de nourriture…Bref ! Nous avions pensé à tout.
« Mon frère et moi on a commencé à créer quelques inventions…George est aller les cherchés et visiblement il est pas encore là… »
Faisant entrer Sirius dans les vestiaires, je le suivais simplement, glissant mes mains dans mes poches.
« On n’arrive pas à se mettre d’accord sur les effets de nos fausses baguettes… »
Intérieurement, j’espérais que George et sa cible ne tarderais pas, les mains dans mes poches.
« Tu sais ce que ça fais que de faire manger un pétard mouillé du Dr. Flibuste à une salamandre ? Et bien nous oui... »
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| | | George Weasley Gryffondor
Messages : 5 Date d'inscription : 23/05/2012
| Sujet: Re: Mission de sauvetage - George, Sirius & Amy Mar 3 Juil - 14:09 | |
| George avait longuement réfléchit. Comment venir en aide à Camille ? Le fait d’avoir vu sa meilleure amie s’écrouler devant lui l’avait pas mal secoué. Jusqu’à maintenant, ceci n’était jamais arrivé. Après tout, la petite Bizard était aussi vivace et énergique que les jumeaux. La seule différence était qu’elle était innocente. Les deux Weasley passaient leur temps à faire des bêtises, mais chez Camille, se sont les ennuis qui viennent la chercher, noter la petite différence. George se disait que dans toute son existence, il n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi poissard. Mais c’est ce qui faisait son charme. A ses yeux, elle était comme une petite sœur qu’il faut protéger.
Et finalement, Fred et lui avaient eu une idée. Le problème ne venait pas de Camille, mais de ses parents. C’étaient leurs disputes qui la rendaient malheureuse et qui mettait son existence en doute. Alors ce n’était pas Camille qu’il fallait aider, mais Sirius Black et Amy Bizard ! Allez Inspecteurs Weasley et Weasley sont dans la course ! Ecartez vous, où vous en subirez les conséquences.
Maintenant il fallait trouver un moyen d’attirer leurs proies. Ah, la mesquinerie, c’était tellement plaisant. Rien de mieux pour vous mettre de bonne humeur que de faire un sale coup. Et les jumeaux étaient des professionnels en la matière ! Fred avait alors proposé son idée. Il se chargerait d’emmener Sirius dans les vestiaires du terrain de quidditch. Ce qui veut dire qu’il devait se charger de la mère de Camille. L’idée de faire tourner quelqu’un en bourrique rendait toujours George heureux. C’est tellement drôle de voir l’angoisse et l’inquiétude sur le visage de quelqu’un, alors qu’en fait, il n’y avait rien. Un humour un peu particulier ? Sans doute ! George l’admettait, mais il considérait ceci comme une qualité. Et puis surtout, il n’aimait pas se prendre la tête. Avez-vous déjà vu Fred et George de mauvaise humeur ? Il faudrait y aller fort pour que ça arrive.
Le but était donc d’enfermer les deux tourtereaux et ne pas les laisser sortir avant que leurs problèmes soient réglés. Oui, à l’heure sortie, ils devront être près à procréer un jolie bébé qu’ils nommeront Camille ….. Bon peut-être pas encore jusque là, mais du moins, ils devront être de nouveau en bon termes.
Fred laissa à son frère la carte des maraudeurs pour ne pas que Sirius tombe dessus. Alors qu’il partit à la recherche de sa proie, le jumeau décida de s’occuper de la sienne. Contrairement à Fred, il n’aurait pas de mal à trouver Amy. Merci la carte des Maraudeurs. Après un rapide coup d’œil sur la dite carte, il pu constater qu’elle était dans la salle de musique. Evidemment, il aurait du y penser tout de suite. Telle mère, telle fille. Rangeant la carte après le méfait accomplit, George alla directement en direction de la salle de musique. Mais il faut croire qu’aujourd’hui n’était pas son jour de chance. Camille ! Il la vit de loin ! Si la blonde –qui pour le coup avait les cheveux couleur rubis- le voyait, elle allait tout de suite comprendre qu’il avait quelque chose en tête ! Vite, une cachette !! Et hop, dans le placard !! George ne ferma pas complètement la porte pour pouvoir sortir. Camille passa devant lui en sautillant, l’air insouciant et innocent. Elle ne l’avait pas vu ! Tant mieux. Avant même que George sorte du placard, les portes s’ouvrirent laissant place à un jeune homme roux qui le fixa d’un air inquisiteur !
« Percy, tu ne devrais pas t’occuper de ton honorable travail au lieu de fouiner vers ton frère ? »
« C’est justement ce que je fais George, je suis préfet je te rappelle, il est mon devoir de te surveiller ! Qu’est-ce que tu manigances ? Que fais-tu dans le placard ? » « Oh oh. Un bien bon préfet que tu es, je suis telleeeement impressionné par ton immense talent. Mais si tu veux mon avis, tu es en revanche, un bien mauvais frère. Je ne suis pas George mais Fred ! Honte à toi ! Frère indigne ! Je suis vexé, pour te faire pardonner tu devrais peut-être ne plus me surveiller pendant toute l’année, ou me faire sauter des heures de colles ? Qu’en dis-tu frérot ? »
Evidemment Percy n’allait certainement pas lui accorder cette faveur. Il le regardait d’un air septique, cherchant sans doute le vrai du faux. Alors ? Fred ou George ? Qui est-ce ? Etant de vrais jumeaux, c’était tellement facile pour eux de changer leur identité. Même leur propre mère avait du mal à les différencier et ils en jouaient beaucoup. Percy décida d’ignorer sa remarque et lui demanda de nouveau ce qu’il faisait dans le placard. Le plus jeune des deux rouquins jeta un rapide coup d’œil à l’intérieur de sa cachette et dénicha une vieille flute qui ne devait certainement plus marcher, ou alors dégager un drôle de son vu son état. Il l’agita sous le nez de son ainé.
« Figure toi que je vais exercer mes talents de musiciens en vu d’un futur métier ! Tu veux que je te montre mon œuvre et mes capacités ? Tient je te dédicace ce morceau ! »
Avant même qu’il ne puisse le retenir, George souffla de toute ses forces dans la flute où s’échappaient des sons stridents à vous briser les tympans. Percy se boucha les oreilles et partit sans demander son reste, ne souhaitant pas devenir sourd. Voila ! Au revoir ! Il avait réussit à s’en débarrasser ! Il reposa l’instrument dans le placard avant de courir vers la salle de musique.
C’est avec un air faussement essoufflé et de toute évidence angoissé qu’il débarqua brusquement dans la pièce. Il reprit son souffle avant de s’écrier, dans la plus grande des inquiétudes. Bon comédien !
« AMY BIZARD !!! … C’est bien toi n’est-ce pas ? … C’est !!! C’est !!!! C’est ton animal !!! Il est blessé ! Il saigne !! Et puis il est bloqué, on n’arrive pas à le décoincer. Il a peur et il souffre, vite !!! »
Sans même attendre de réponses, George attrapa la main d’Amy et partit en courant à toute allure dans les couloirs, les escaliers, avant de finir sur le terrain de quidditch, plus précisément vers les vestiaires.
« Il est à l’intérieur ! »
Une blague de mauvais goût, certes.
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| | | Amy Bizard Gryffondor
Messages : 365 Date d'inscription : 19/01/2011
Votre sorcier Année d'étude: 7eme année Age: 16 ans Vos liens:
| Sujet: Re: Mission de sauvetage - George, Sirius & Amy Mer 4 Juil - 18:38 | |
| Depuis combien de temps était-elle dans cette pièce ? Amy l’ignorait, la jeune fille passait le plus clair de son temps entre ces quatre murs, elle couchait sur le papier tout ce qu’elle pouvait ressentir, à travers de lettre pour elle-même, pour d’autre mais qui ne seront jamais lu par d’autres yeux qu’elle. Elle remplissait de plus en plus de page dans le cahier qu’elle avait pris à Camille, des dessins, des mots, des compositions, tout y passait mais à chaque fois son esprit semblait incapable de se vider de tout ce qu’elle pouvait ressentir, et pourtant…Chaque jour, elle redevenait un peu la Gryffondor que ses ami(e)s connaissaient. Souriante, douce, gentille, innocente, et pure. Les seuls traces de sa tristesse résidait dans cette manie de s’enfermer dans la salle de musique, avec ou sans ses sœurs, elle y restait, y jouait parfois, chantait ou écrivait, mais elle y passait la majorité de son temps. Aujourd’hui n’y faisait pas exception, elle évitait les Maraudeurs comme la peste, elle ne souhaitait plus voir Sirius, et si elle devait croiser la route de James ou Peter, elle le savait, elle finirait par leur dire ce qui s’était réellement passé avec Sirius, elle finirait par avouer ce qu’il lui avait dit et Amy ne voulait pas être la cause d’une dispute ou pire encore entre les maraudeurs. Elle était en train de dessin, la salle de musique, un dessin classique et presque académique, la plus part de ses dessins précédent était tous de la même trempe, évitant à tout prix d’imprimer sur le papier vierge le visage de celui qui l’avait littéralement brisé. Malgré les sourires, les gentillesses, elle se sentait vide, comme morte de l’intérieur, Aileen lui avait dit que c’était qu’un simple chagrin d’amour, cela prendrait du temps mais il finirait tôt ou tard par s’en remettre. Aileen…Elle était si logique, elle avait essayé à sa façon de réconforté Amy qui avait écouté que d’une oreille ce qu’elle lui disait, ses pensées étaient rivés sur quelqu’un d’autre. Si ça devait s’atténuer avec le temps, pourquoi elle avait l’impression que plus les jours passaient et plus elle avait mal ?
Les yeux rivés sur sa feuille de dessin, elle assombrissait des coins de ceux-ci quand la porte s’ouvrit à grand fracas, ce fut un trait de crayon épais et profond qu’elle ratura son dessin dans un sursaut incontrôlé. On venait d’hurler son nom et la peur avait accéléré son cœur d’un coup, si bien qu’elle porta sa main contre sa poitrine. Un geste de courte durée lorsqu’il parla de son animal, elle se leva d’un bon, le cahier sur ses genoux chuta lourdement sur le sol ainsi que le crayon dont la mine se brisa.
« Silver ? »
Elle n’arrivait pas vraiment à le croire, l’animal avait pour ordre de rester dans le dortoir et pourtant…Ce n’était pas la première fois qu’il s’échappait pourtant mais…Blessé ? Elle s’apprêtait à lui demander où lorsqu’il lui attrapa la main pour courir à toute jambes dans les couloirs du château. Elle suivait bien le rythme du rouquin avec qui elle avait fait un travail en Potion, se retrouvant rapidement à l’extérieur elle comprit très vide vers quel direction le Gryffondor l’emmenait, si bien qu’elle lâchât la main de celui-ci lorsqu’il lui dit qu’il était à l’intérieur, ouvrant la porte du vestiaire, elle hurla presque :
« Silver ! »
Dans l’élan d’inquiétude qui la submergeait, elle avait foncé dans le vestiaire, se heurtant juste de plein fouet sur Sirius, si bien qu’elle en perdit l’équilibre et se retrouva les fesses les premières sur le sol. Une chute qui la réveilla un peu de sa torpeur. Voyant enfin qui était présent sur les lieux, il y avait le jumeau du rouquin mais surtout…Il y avait Sirius, elle le regarda un long moment, les larmes aux yeux à cause de la douleur et de l’inquiétude du moment. Elle n’entendait aucun jappement et pour avoir fréquenter trop longtemps les Maraudeurs, elle sentait le piège, ignorant que Sirius n’avait rien avoir avec ça :
« T’es lâche à ce point ? »
Elle se releva douloureusement, fusillant du regard les deux rouquins de la scène :
« Tire-toi de mon chemin ! »
Dit-elle en s’adresse à George, sortant alors sa baguette de sa poche prête à lui faire passer l’envie de lui bloquer la route.
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| | | Sirius Black Gryffondor
Messages : 191 Date d'inscription : 14/05/2012
Votre sorcier Année d'étude: 7eme année Age: 16 ans Vos liens:
| Sujet: Re: Mission de sauvetage - George, Sirius & Amy Mer 4 Juil - 22:23 | |
| Tout comme le rouquin avait su flatter l'égo de son ainé, il se gonfla d'un orgueil plutôt comique. Ayant l'intelligence de se présenter comme un digne successeur plutôt qu'un adversaire direct, le Gryffondor se créait doucement mais surement une place dans le cœur de Sirius qui l'écouta avec un sourire amusé. Lorsque Fred Weasley se présenta enfin, il comprit que son nom aurait un certain écho négatif dans l'esprit de son interlocuteur. Peu de gens à Gryffondor n'avaient eu vent des événements de la soirée de jeudi soir, dont la courte bagarre entre Sirius Black et Ron Weasley. Il était évident que le grand frère de ce dernier soit au courant. Mais avant même que le sourire de Sirius puisse s'effacer, Fred le rassura qu'il n'avait que faire de cette histoire et qu'au contraire, celle-ci l'amusait. Le métamorphe eu tout de même une petite moue agacée car lui ne trouvait pas vraiment cela amusant. S'abaisser à riposter face à un vulgaire et ridicule troisième année, sûrement embrouillé par l'alcool et la drogue, Sirius aurait préféré ne pas ajouter cela à sa réputation. Le terrain de Quidditch ne semblait pas avoir changé d'un poil, tout comme le reste de Poudlard. Il avait bien sûr été restaurer pour l'éviter de tomber en ruine, mais justement, le passage du temps restait invisible sur ses structures de bois. S'il n'y avait pas eu cet élève roux complètement inconnu de Sirius, il aurait pu se croire en 1976 sans difficulté.
Fred commença à expliquer le problème pour lequel il avait dû appeler Sirius Black à l'aide, mais resta très vague. Insouciant et plutôt ennuyé, le canin ne remarqua pas cette lenteur suspecte à venir au sujet. Il n'était pas pressé. Entrant dans les vestiaires d'un pas lent mais léger, Sirius se posa sur un banc confortable où habituellement se préparaient les joueurs de Quidditch. Sirius ne faisait pas partie de l'équipe de 1976 contrairement à James dont le talent à la place de poursuiveur était connu de tous. Bien qu'il fut très doué lui aussi sur un balai, Sirius ne prétendait pas égaler son ami sur ce terrain et puis ce genre de sport collectif n'était pas vraiment sa tasse de thé. Enfin, le rouquin se décida à trouver une excuse pour cette étrange rencontre, mais agissant ainsi il décocha un sourcil interloqué à Sirius. Celui-ci s'attendait à quelque chose de plus impressionnant et complexe que de simple fausses baguettes. Pourquoi l'emmener en ces lieux si la conversation aurait pas se dérouler sur la pelouse du parc ? Son trouble ne s'arrangea pas lorsque soudainement, Fred se décida à se vanter d'un exploit particulièrement étrange.
"Euh... Non." répondit tout de même Sirius fasse aux interrogations de l'autre Gryffondor. Si c'était ce genre d'idée qui trottaient dans la tête de Fred Weasley et son frère, il n'était pas étonnant qu'ils réussissent à être innovants. Farce était un mot bien vaste pour ceux ayant un esprit créatif, et faire manger un pétard à une pauvre bestiole n'était pas vraiment dans les pratiques des Maraudeurs bien que l'idée parue amusante. Peter aurait surement prit en pitié la petite bête et Remus aurait dénoncé le sadisme évident de l'acte, mais même James et Sirius ne se seraient que moyennement amusé d'une telle bêtise. En comparaison aux Weasley qui semblaient apprécier les gadgets, les Maraudeurs voyaient en grand lorsqu'un plan venait en accord dans leurs quatre cerveaux. Souvent, tous le château étaient leur victimes ou alors tous finissaient par être au courant de leurs agissements. Tempête givrée dans la grande salle, dalles chantantes dans les couloirs du troisième étage, tableaux insolents répondant aux professeurs, face à cela les termes de "fausses baguettes" ou "pétard mouillé" semblaient ennuyeux et dérisoires. Mais sans dédain ou méchanceté, Sirius haussa les épaules devant le projet des frères Weasley et ne refusa pas d'attendre le dernier farceur pour les aider. Après tout, cela faisait un certain temps que les Maraudeurs n'avaient eu le cœur à trouver de nouvelle farce. Les temps avaient changés, les élèves aussi et Poudlard ne ressemblaient plus autant à une accueillante maison qu'elle ne l'était en 1976.
"Techniquement ça doit pas être bien compliqué." commença-t-il sans grand enthousiasme mais réfléchissant tout de même à ce que lui ferait d'un tel objet. Une fausse baguette, l'objet en soit ne devait être qu'un simple morceau de bois taillé. Les effets pouvant être ajoutés à ça pouvaient être innombrable, mais le premier qui paru dans l'esprit facétieux de Sirius fut un sort de détournement et un inversement des extrémités de la baguette. Ainsi, alors que l'élève voudrait user de sa baguette, ses sorts se retourneraient contre lui d'une manière comique. L'idée pouvait peut-être être approfondie, songea-t-il alors. Si les sorts de Voldemort se retournaient contre lui-même... Ôtant cette réflexion de sa tête en la secouant doucement, Sirius tenta de se reconsacrer à des pensées plus ludique et sourit une nouvelle fois à son interlocuteur. "Enfin je ne suis pas sûr qu'une troisième personne vous aide à vous départager sur-"
Des pas précipités l'arrêtèrent dans sa remarque et tout comme Fred, le jeune homme tourna sa tête vers l'entrée du vestiaire. Sirius ne put s'empêcher de remarquer que c'était le son de deux personnes courants qui s'approchaient d'eux. Par réflexe, un vieux vestige de sa stricte éducation, Sirius se releva pour accueillir les nouveaux arrivant. Une voix de garçon s’écria alors qu'"il" était à l'intérieur d'une ton plutôt affolé et c'est intrigué que Sirius jeta un regard à Fred Weasley. Était-ce là bien son frère qui accourait ? Mais à peine le canin détournait le regard de la porte qu'il se sentit brusquement bousculé et tomba à la renverse. Voulant se rattraper dans sa chute, Sirius eu le malheureux réflexe de tomber de tout son poids sur sa main. Une douleur au poignet droit lui arracha un grognement de surprise et de mécontentement, mais celui-ci se coinça tout aussi douloureusement dans sa gorge lorsqu'il se rendit compte de qui l'avait fait tomber. Amy Bizard se trouvait à quelques centimètres de lui et l'observait comme s'il avait été celui qui s'était jeté sans ménagement sur elle. D'habitude, la jeune fille avait bien plus de délicatesse et d'élégance dans ses assauts. Était-ce là une attaque ? Après tout, la belle blonde avait bien demandé à Sirius de la laisser tranquille et depuis, les deux adolescents s'étaient tous deux attelés à la tâche de s'éviter avec soin. Pourquoi venait-elle soudainement le retrouver si ça n'était pas pour se venger de son comportement odieux envers elle ? C'est presque effrayé que Sirius Black l'observa alors se relever sans oser en faire de même toujours à terre, serrant son poignet douloureux.
La peur et la gêne fut remplacer par de la colère lorsque Amy lui cracha au visage qu'il était lâche. Ne comprenant rien à la situation, l'animagus ne pu que ressentir la frustration que lui procurait l'insulte, le regard noir de la jeune femme qu'il lui rendit et sa douleur au poignet. Pourtant, rien ne sortit de ses lèvres serrées, il en avait déjà trop dit à Amy. Lorsque celle-ci se retourna pour cette fois-ci faire face aux autres, Sirius se releva doucement, l'humeur noir comme des pupilles de dragon. Il ne prit pas le soin de nettoyer la poussière qu'il avait pu ramasser du sol car une main était occupée à masser l'autre.
Amy semblait vouloir partir sitôt entrée, à croire qu'elle n'était venue que pour lui faire mordre la poussière, mais quelqu'un semblait vouloir l'en empêcher. Celle-ci avait même sortit sa baguette pour faire passer le message, mais elle ne resta pas longtemps dans sa main. En effet, sans que Sirius ne comprenne très bien ce qu'il se passe, une voix prononça un sort qu'il connaissait bien, privant ainsi la blonde de son arme. "Eh !" protesta-t-il par réflèxe. Bien que dans ce cas-ci il avait bien plus à reprocher à la blonde qu'au Weasley, Sirius ne put s'empêcher d'être agacé par cette situation. Après tout, il connaissait bien plus Amy que ce Fred, et s'il fallait se battre ça n'était sûrement pas contre elle qu'il lèverait sa baguette. Mais alors qu'il chercha un coupable à fusiller du regard, Sirius eu la surprise de voir double. Au lieu d'un autre roux, c'était un autre Fred qui se tenait aux côtés du premier et ayant tous deux sortis leur baguette, il était bien difficile de savoir qui avait désarmé Amy. L'un d'eux avait rattraper sa baguette, mais était-ce Fred ou son frère ? Surprit, étonné, Sirius resta un moment interdit devant cette vision qui semblait bloquer son esprit. Mais, érodé par sa douleur, il finit par secouer la tête vigoureusement pour se nettoyer la tête de toute sa confusion.
"J'me casse." grogna-t-il alors tête baissée son poignet droit toujours enserrée dans sa gauche. Prenant soin d'éviter tout contact avec la jeune femme qui lui barrait la route, il la contourna avec agilité mais se trouva bloqué lorsqu'il arriva face aux jumeaux. Quoi, ne voulaient-ils pas le laisser passer non plus ? De toute façon la situation était incompréhensible. Ce fut au tour de Sirius de jouer la menace. Tout cela ne lui plaisait pas du tout et on pouvait clairement le voir dans son regard noir. Ses yeux gris plutôt ternes ces derniers temps semblaient s'être assombris et une lueur dangereuse brillait dans ses pupilles profondes. Dans sa gorge un grondement incontrôlable semblait bouillir doucement, annonçant une éruption prochaine. Mais imperturbable, les deux roux semblaient se réjouir de leur petit coup monté. Peut-être leurs farces n'étaient-elles pas si différentes que ceux des Maraudeurs après tout. Malheureusement pour eux, ils avaient choisit pour cible le moins amusant de tous lorsqu'il s'agissait d'auto-dérision. Le plus fier, orgueilleux et arrogant Sirius Black n'appréciait pas du tout qu'on lui rende la pareille. La rage le crispait tellement que le pauvre bougre n’eut pas de réflexe lorsque avec la dextérité de petits diables, les Weasleys tripotèrent sa poche. Avant que Sirius ne comprenne ce qu'il se passait, l'épaisse porte ne bois se referma juste devant son nez.
Se comprenant piégé, Sirius laissa choir son poignet blessé pour venir saisir sa baguette de sa main gauche. Ses doigts se refermèrent sur le vide car les jumeaux avaient eu l'intelligence de la lui confisquer. Heureusement pour tous d'ailleurs, car l'esprit embrouillé dans l'état de fureur dans lequel Sirius Black était, quatre Gryffondors auraient pu manquer à l'appel ce soir là. Démunit et ampli de colère, Sirius frappa la porte de ses deux poings en rugissant. Son poignet le blessa une fois de plus mais cela n’eut pas du tout pour effet de le calmer. Ne comprenant pas du tout pourquoi il était là, pourquoi on lui infligeait ça, Sirius ne savait même pas à qui ou quoi en vouloir. Tournant comme une bête en cage, il ne tarda pas à rencontrer le regard de l'autre prisonnière. Cela ne l'attendrit pas du moindre car au contraire, fuyant ce beau visage, il se retourna à nouveau pour s'en prendre à la porte. "OUVREZ CETTE ELFERIE DE PORTE !" jura-t-il avec force sans même savoir si les deux farceurs n'avaient pas prit leur jambes à leurs coup, de peur que les crocs acérés du chien puisse les blesser à travers le bois.
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| | | Fred Weasley Gryffondor
Messages : 23 Date d'inscription : 22/05/2012
| Sujet: Re: Mission de sauvetage - George, Sirius & Amy Jeu 5 Juil - 0:35 | |
| Intérieurement, je priais ciel et terre pour que mon jumeau débarque. J’étais un peu nerveux à l’idée de faire face à Sirius, c’était un maraudeur, c’était à mes yeux comme un mentor et quelque part je me sentais presque coupable de lui faire un coup fourré comme ça…Ou plutôt…J’avais la trouille qu’il découvre le poteau rose avant que la mère de Camille et mon frangin ne débarque sur les lieux et purée, je ne tenais pas à être celui qui avait fait louper le plan. Aussi, j’essayais de meubler tant bien que mal la conversation mais en même temps ce n’était pas facile. Je savais pertinemment que cette histoire de baguette ne l’enchanterait pas même si intérieurement je jurais sur la carte des maraudeurs que ces petits bijoux allaient un jour se vendre comme des petits pains et que cela s’arracherait dans les boutiques de farce et attrape ! MIEUX ENCORE ! Dans NOTRE boutique de farce et attrape ! Je jetais un bref coup d’œil à la porte mais je n’entendais rien, si bien qu’au final je changeais de sujet, lui parlant de la fameuse expérience de cette pauvre bête et du pétard mouillé. A vrai dire, la bestiole n’en était pas morte, au lieu de vomir du feu, c’était de l’eau, en grand jet, et au final nous avions faire avalé ça à d’autre reptile et avions fini par créée des genres de salamandre pistolet à eau très pratique lors des grosses chaleurs en été…Mais bref…
Je n’eus pas le temps le lui raconter que je pouvais reconnaitre la voix de mon frère au loin, tout comme Sirius, je m’étais tourné et avant même de pouvoir réagir d’une quelconque façon, un grand fracas se fit entendre. Pendant un court instant, j’avais cru voir Camille, ce n’est qu’après qu’elle ait ses fesses contre le sol et que Sirius fut lui aussi tomber que je reconnu la mère de mon amie. Visiblement, elle n’avait pas l’air de bonne humeur, questionnant du regard mon jumeau, je devinais que celui-ci avait joué avec les sentiments de la demoiselle pour la faire venir ici. C’était finement jouer, un peu mesquin mais après tout ? C’était le résultat qui comptait et là, il avait l’air plutôt bon ! On avait déjà réussi à réunir Sirius et Amy dans la même pièce, c’était un bon début. Contournant légèrement la pièce, j’avançais discrètement pour rejoindre mon frère ni vu ni connu, et lorsqu’elle pointa sa baguette vers George, je sorti la mienne par réflexe :
« Expeliarmus »
La baguette vola, directement attraper par les soins de mon frère. Lui et moi nous étions sur la même longueur d’onde, l’un terminais les phrases de l’autre, nous étions toujours de concert. La petite blonde désarmée, Sirius s’exclama, et je souriais. Il avait beau dire, j’étais persuadée qu’on n’avait plutôt pas intérêt à toucher un cheveu de la mère de Camille. Regardant en coin mon frère, d’un geste habile je m’étais approché de Sirius, posant une main sur son épaule :
« Du calme, y a pas besoin de s’énerver… »
Profitant d’un instant d’inattention pour lui subtiliser sa baguette dans sa poche, un autre regard vers George et il comprendrait directement que j’avais désarmé le second Gryffondor. Mon cœur battait la chamade à l’idée d’avoir su se jouer de Sirius. C’était excitent, c’était comme aller courir, tout de rouge vêtu, dans une prairie pleine de taureau. C’était dangereux, inconscient, mais putain qu’est-ce que c’est excitant ! Je reculais d’un pas, le deuxième pas en arrière se fit en même temps que celui de mon frère tout sourire je commençais une phrase :
« Bye bye… »
Pour qu’aussitôt mon frère la termine.
La porte c’était fermé juste après. Nous placèrent tous les deux notre baguette avant de murmurer les paroles d’un sort que nous avions inventé, un genre de mousse jaunâtre sortait de nos baguettes, d’abord mousse, cela se durcissait rapidement. C’était une nouvelle façon de verrouiller les portes, le genre de verrou qu’un « alohomora » ne pourrait pas brisé ! Bien sûr, cette mousse collante n’était pas éternelle mais les deux gryffondors à l’intérieur en avait pour plusieurs heures.
« Oups ! J’ai perdu la clé ! »
Criais-je au travers de la porte en entendant le rouge et or enragé à l’intérieur. En l’entendant ainsi, il ne m’était pas difficile d’imaginer qu’il aurait effectivement pu être coupable des crimes pour lesquels il avait été enfermé à Azkaban, prison de laquelle il s’était enfuit. Chassant cette idée de ma tête, je n’avais pas le droit de ne pas lui laisser le bénéfice du doute, Camille semblait croire à l’innocence de son père, tout comme sa mère d’ailleurs.
« Je vais cherchez après Rusard ! Ne bougez pas ! »
Pouffant de rire sans le vouloir, je me disais que cet instant en tête à tête allait peut être leur permettre de mettre les choses à plat une bonne fois pour toute.
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| | | George Weasley Gryffondor
Messages : 5 Date d'inscription : 23/05/2012
| Sujet: Re: Mission de sauvetage - George, Sirius & Amy Dim 15 Juil - 20:39 | |
| Roh vraiment ! Y'en a qui n'ont pas le sens de l'humour franchement ! C'était pourtant très drôle comme situation ! Certes les deux gryffondor de l'autre époque c'étaient fait avoir comme des bleus, mais que voulez vous ? Tout le monde est obligé de se soumettre aux Géniaux Weasley ! Alors qu'Amy exprima grossièrement sa colère, je pouffais de rire. La mère avait un vocabulaire beaucoup plus crue que la fille. Si jamais un jour j'entendais parler aussi vulgairement qu'Amy, je serais certainement choqué ou alors je lui demanderais si elle n'avait pas prit quelque chose d'illicite …. ce qui au final serait tout aussi choquant. Aujourd'hui Amy était tout de même soft dans son langage, un simple « tire toi », mais je savais qu'elle pouvait être beaucoup plus vulgaire. Peut-être que Camille avait plutôt hérité du côté aristocrate de son père, au niveau du maintient et du langage. Je me demandais lequel des deux étaient le plus en colère. Sirius avait tout de même l'air d'un sacré psychopathe. S'il avait cette tête lorsqu'il était avec les 13 moldus qui ne sont plus de ce monde, c'était peut-être même un suicide collectif plutôt qu'un meurtre ! Je n'insinue pas que voir Sirius Black donne envie de se suicider mais bon, ça peut traverser l'esprit sans vouloir être offensant ! Moi je vous dis, s'il pouvait se jeter soudainement sur Fred pour le déchiqueter en morceaux, à mains nues, il le ferait ! Ce qui me rappelait la théorie de Camille sur l'existence de ce que les moldus appellent « le croque mitaine ». Bref, je m'égare.
Tout allait dégénérer. Amy avait sortie sa baguette avec la certaine intention de me jeter un sort puisque je lui barrais la route. Hors de question que ma proie s'enfuit. C'était sans compter le génie de mon jumeau qui désarma la jolie blonde avant qu'elle ne puisse lancer son sort.
« Merveilleux, tu es toujours aussi génial George ! »
Oui oui, j'avais bien dit George, et non Fred, toujours à jouer à ce fameux changement d'identité. Alors, on voit double ? Qui était Fred ? Qui était George ? Impossible de le savoir, et dans cette situation actuelle, c'était plus que frustrant, voir décontenançant. Halala le provocation, quelle attaque magnifique ! C'était si plaisant de voir la colère déformer leur trait de visage. Colère mélangée avec un petit côté ahurit, vu que la situation échappait à Sirius et Amy.
Fred s'approchait de Sirius, officiellement pour le calmer, officieusement pour lui piquer sa baguette. Un génie, oui Fred était un génie ! Dire qu'il tient ça de moi !! Je ne peux être que fier ! C'est avec un grand sourire identique à celui de mon jumeau que je reculais au même rythme que ses pas. La porte se referma avant que ceux-ci comprennent la situation.
Sirius hurlait contre la porte, il voulait sortir. La remarque sur les clés perdues me fit beaucoup rire. Bien entendu, jamais nous n'irons voir Rusard, à part peut-être pour lui piquer certains objets dangereux qu'il a confisqué, mais ça, c'est une autre affaire.
« Oh et mes petits Robinson Crusoé, regardez dans les placards, vous avez des réserves de nourriture, au cas où vous restez enfermé ici si jamais Rusard par le plus grand des hasards ne retrouvent pas les clés. Ne vous inquiétez pas, c'est moins pire qu'une île déserte, au moins, vous êtes deux ! Puis un jour, il faudra bien que vous retourniez dans votre époque …. un jour !»
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| | | Amy Bizard Gryffondor
Messages : 365 Date d'inscription : 19/01/2011
Votre sorcier Année d'étude: 7eme année Age: 16 ans Vos liens:
| Sujet: Re: Mission de sauvetage - George, Sirius & Amy Ven 27 Juil - 19:13 | |
| "J'me casse." « Comme d’hab’ »
C’était sortie tout seul de sa bouche, elle n’avait pas pu s’en empêcher et au final, c’était mieux ainsi. Son cœur parlait tout simplement à sa place et pour cause, elle avait beau essayé de se reconstruire, celui-ci était meurtrit, blessé, à tel point qu’il ne pouvait plus rester muet lorsqu’il recevait encore un coup de couteau. Elle le suivait des yeux, préférant au final le laisser partir le premier, elle attendrait ici quelque minute avant de sortir et de retourner dans sa salle de musique. En espérant qu’elle n’y verrait personne parce qu’elle était d’une humeur assez massacrante pour pouvoir s’en prendre à la première qui lui adresserait une parole de travers. Enfin…Les premières victimes seraient Georges et Fred qui venait de lui prendre sa baguette magique. Elle les fixait d’ailleurs, un mauvais pressentiment lui nouait la gorge et ce fut très rapidement qu’elle se rendit compte qu’elle avait eu raison de se méfier. Dommage qu’elle n’ait pas agit avant que la porte ne se referme. Elle resta pantoise d’ailleurs devant cette porte close, n’osant poser ses yeux sur son camarade de cellule improvisée. Son cœur commençait à battre le chamade, et la panique se lu bientôt dans ses yeux au fur et à mesure des paroles des deux rouquins derrière la porte.
A manger dans un casier ? Plus de clé ? Chercher Rusard ? A quoi ces deux Wesley jouaient ! S’approchant de la porte, et bousculant d’ailleurs sans ménagement le pauvre Sirius qui était tout aussi victime que lui, elle frappa de ses poings et de ses pieds contre la porte, vociférant autant d’insulte qu’elle en connaissait et il fallait admettre que de ce côté-là, le vocabulaire d’Amy était plutôt chargé ! Ce fut au bout de quelque minute, atteint par la lassitude et la fatigue, qu’elle arrêta, s’adossa à la porte et regarda Sirius. Pourquoi vouloir l’enfermer avec lui ? Elle n’y tenait vraiment. Quittant la porte, elle se dirigea vers les casiers, essayant de les ouvrir un à un jusqu’à tomber sur celui qui laissait découvrir un certain nombre de friandise et autre petit truc à grignoter. Elle en prit une certaine quantité, pas grand-chose d’ailleurs avec ces petites mains, et dévisageant Sirius, elle lui cracha ses mots :
« Je vais de l’autre côté, tu restes là… »
Par de l’autre côté, elle entendait l’autre côté des casiers…S’installant à un banc, l’unique chose qui l’empêchait de voir Sirius et qui lui permettait, un tout petit peu, d’avoir l’impression d’être seule dans cette pièce était alors ce mur de casier qui les séparait. Ouvrant un paquet de réglisse, elle essayait alors de penser à autre chose qu’à cette situation. Elle s’était tant employée à éviter le Gryffondor…Et ce n’était pas un exercice facile, les deux se trouvant dans la même année et surtout la même maison. De temps en temps, Amy allait jusqu’à s’incruster dans les dortoirs des filles de Serdaigle, pour éviter sa salle commune. Aileen n’avait jamais cessé de lui répéter qu’elle devait passer à autre chose mais les choses étaient toujours plus faciles à dire qu’à faire. Maintenant qu’elle le savait là, qu’elle pouvait sentir sa présence, la douleur n’en était que plus présente et plus vive.
Les mots "Sang de bourbe" ne cessait de résonner dans sa tête, ainsi que cette scène à la forêt interdite. Retenant ses larmes derrières le visage de la haine et de la colère, elle fixait alors son paquet de réglisse qu’elle venait d’ouvrir sans pour autant en prendre un. Elle observait ces sucreries, le cœur serré, la mâchoire crispée. Pourquoi c’était toujours quand elle avait l’impression d’aller un peu mieux dans sa tête et son cœur que la vie venait simplement lui remettre une dose dans la gueule ? Les choses semblaient avoir été claires entre Sirius et elle. Continuant de fixer ses bâtons noirs, elle se demandait pourquoi elle avait pris ce paquet, elle avait toujours détesté la réglisse, elle ne comprenait pas pourquoi un bonbon pouvait être aussi dégueulasse et surtout, depuis quand les bonbons sont couleur encre ? Un bonbon ça doit être rose, bleu ciel, jaune, rouge, orange, vert, mais pas aussi noir. Elle esquissa presque un sourire devant le symbolisme de la situation, comme si son cœur essayait simplement de lui faire comprendre que cette couleur était celle de son humeur actuel. Se moquant d’elle-même et de ses idées pseudo philosophique, elle posa le paquet à côté d’elle, ainsi que tous les autres paquets de sucrerie qu’elle avait pris. Au final, elle n’était pas franchement d’humeur à manger quoi que se soit.
Ce qu’elle aurait voulu là maintenant tout de suite ? Voir vraiment silver, sa petite boule de poile, toute mignonne, pleine d’amour et de tendresse, cette petite chose qui jamais ne lui ferait du mal. Avoir une guitare aussi, de quoi écrire, son éternelle cahier, tout ce qu’elle voulait au fond…C’était rentré, oublier.
« Tout ça c’est que du bonus… »
Murmura-t-elle pour elle-même, ne se rendant pas vraiment compte que Sirius pourrait l’entendre…Quittant son banc, elle préféra la froideur du carrelage, les genoux contre sa poitrine, son front poser contre ces genoux, ses cheveux semblait former une couverture tout autour de son corps.
« Tu oublieras ça… »
Elle aurait pu dire « tout ça » mais en réalité il n’y avait qu’une seule et unique chose qu’elle souhaitait vraiment oublier : Les trois mots…
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| | | Sirius Black Gryffondor
Messages : 191 Date d'inscription : 14/05/2012
Votre sorcier Année d'étude: 7eme année Age: 16 ans Vos liens:
| Sujet: Re: Mission de sauvetage - George, Sirius & Amy Ven 27 Juil - 20:48 | |
| Bousculé par Amy, Sirius se trouva coupé dans son animosité et surprit il recula pour laisser place à plus déchainé que lui. En tout cas verbalement elle était bien plus efficace et comme une épaisse porte de bois les séparaient de leurs geôliers, les insultes florissantes de la bouche de la belle blonde était le mieux qui puissent faire. Presque effrayé par tant de colère venant de la part Amy, le jeune Black resta silencieux et l'observa avec de grands yeux. Il tressaillit même légèrement lorsqu'elle s'arrêta pour le dévisager et un instant il douta vraiment de qui des deux Gryffondors dans ces vestiaires était le plus mécontent d'être enfermé avec l'autre. Plus mécontent que lui ? Il se reprit avec un petit grognement. Amy s'était éloignée et ouvrait les casiers un à un. Pendant un moment il cru qu'elle cherchait une hache pour détruire la porte ou peut-être le décapiter, mais lorsqu'elle s'arrêta et saisit quelque chose à l'intérieur de l'un d'eux, elle en ressortit les bras chargés de friandise. D'une moue mauvaise, Sirius haussa un sourcil interrogateur auquel il n'eut pas d'autre réponse qu'un ordre sec. Immobile, l'adolescent s'était animée d'une de ses grimaces canines qui montrait en même temps que ses dents, son mécontentement. Heureusement, ce fut Amy qui fit l'effort de s'éloigner sans un mot, laissant Sirius seul avec sa frustration. Il ne bougea pas pendant un certain moment, refusant intérieurement de répondre à l'ordre qu'on lui donnait. Il se décida néanmoins à gagner le banc que lui avait désigné Amy, ne voulant pas non plus la rejoindre derrière la rangée des casiers. Son regard se porta sur le casier où s'était attardé la jeune femme et un sourire déformé par la colère l'anima à la vue du carton rempli de nourriture et les nombreuses bouteille d'eau. Cette farce était vraiment de mauvais goût. L'implication d'Amy Bizard semblait exclue mais qu'avait bien pu pousser ces deux clowns roux à enfermer les deux personnes ne voulant pour rien au monde se trouver dans la même pièce en ce moment ? Tout cela était préparé, médité, et très agaçant. Le silence aida l'animagus à regagner son calme et son sens de l'analyse. Poussant un long soupir, il se souvint avec une grimace que son poignet droit était dans un sale état. Il l'observa un instant et par un réflexe étrange certes mais très naturel pour lui, il passa sa langue humide sur la surface lisse et un peu bleutée de sa peau. La douce pression le fit grimacer à nouveau et il sembla se rendre compte que sous sa forme humaine, ce geste semblait bien ridicule. Heureusement personne n'était là pour l'observer. Il tata sa poche. Un grognement de frustration revint dans sa poitrine lorsqu'il se rendit compte que sans sa baguette, pas d'Episky. Il allait devoir attendre et souffrir plus longtemps. Le fait de ne pas voir Amy l’apaisait et il commença même à oublier qu'elle était là. Prenant son mal en patience, il s'était mit à fixer le plafond d'un air fatigué. L'envie de faire une sieste lui titillait les paupières qu'il ferma doucement. Il n'avait pas beaucoup de patience et dormir était un bon moyen pour faire passer le temps. Ne pas réfléchir et simplement être réveillé par le son de la porte s'ouvrant pour le délivrer, si simple.
Mais un murmure très audible dans ce silence le ramena à la réalité. La voix amère d'Amy lui coinça la gorge comme s'il avait été celui à ruminer. Il rouvrit les yeux avec un froncement de sourcil. Rien était facile. "Que du bonus" avait-elle dit innocemment leur premier soir dans cette époque maudite. "Que du bonus" avait-il cru bon de croire en se permettant de s'approprier ses lèvres. A ce souvenir, il se mordit les lèvres comme s'il eu put se retenir dans le passé de voler ce baiser. "Tu oublieras ça" avait-il cherché à se consoler après chaque erreur commise, mais elles continuaient de s'entasser sans que l'oubli ne vienne effacer l'ardoise. Il ne voulait l'admettre mais quelque part il le savait très bien, il était le méchant de l'histoire. Il avait été celui qui l'avait abandonné après un baiser amer et inexpliqué, il avait été celui qui au lieu de "pardon" avait crié des mots impardonnables, il avait été celui qui jugeait alors qu'il aurait dû être à la barre. Mais à chaque fois qu'il se rendait compte de ses faux pas, ce n'était pas la culpabilité qui venait le courber, mais la colère qui le crispait. Cette fois encore l'envie de s'échapper en fracassant la porte d'un puissant coup d'épaule le titilla. Il regarda la porte comme pour jauger sa solidité mais s'en détourna rapidement, furieux. "Comme d'hab." "Comme d'hab." ?! Se relevant presque brusquement il voulu crier sur sa camarade derrière les casiers, mais bloqué par la vue impassible du métal et par le pesant silence, il ne trouva pas de poison à cracher. Quand avait-il fuit ? voulait-il lui crier mais ce fut à lui même qu'il se posa la question. Bien sûr, il ne se souvenait pas avoir fuit car jamais ne s'était-il vu s'en aller par une porte en se laissant seul et abandonné. Mais en y réfléchissant mieux, c'était bien cette vision de lui qu'Amy avait dû voir à chacune de leur rencontre. Mais c'était normal ! Il fallait bien s'en aller un moment ou à un autre non ? Mais même à travers son épais mur d'orgueil, Sirius pouvait bien voir que ça n'était pas le désintéressement qui l'avait poussé à quitter Amy. Jamais ne pourrait-il se désintéresser d'Amy. L'impression de combattre l'envie de se retourner et de retourner auprès d'elle lui donnait l'impression d'être le brave dans l'histoire, mais c'était bien l'angoisse et la peur qui lui donnait cette force de l'abandonner, toujours au plus mal. Si ses yeux s'étaient posés sur le magnifique visage d'Amy Bizard en cet instant, il aurait crié, hurler qu'elle était celle qui sottement lui faisait confiance. Stupide stupide fille qui ne savait pas reconnaitre un monstre d'un héros. Fuit ! Fuit loin ! Lui criait-il silencieusement chaque fois qu''il se forçait de s'éloigner d'elle. S'il avait plongé ses yeux dans les siens peut-être l'aurait-il e nouveau insulté de tous les noms pour briser cette chose qui les réunissait. *Mais c'était le destin qui unissait les deux Gryffondors et cette fois, il avait intelligemment pensé à placer une longue rangée de casier pour retenir la stupidité adolescente. Face à une face de simple métal, il n'était plus question d'Amy et sa naïveté mais du simple et pur désir de la retrouver.
"Je suis désolé." annonça-t-il alors enfin d'une voix à la fois honteuse et fière. "Voilà ce que j'étais venu te dire dans la forêt. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, je... Je me trouve avec quelque chose d'autre pour lequel je dois m'excuser et autre chose encore. Je crois que c'est mieux qu'on ne se voit plus. Mais je voulais tout de même te demander. Pardonne-moi. finit-il la gorge asséchée des larmes qui lui étaient montées aux yeux et serrée d'une boule de tristesse qu'avait propulsé sa poitrine. Un petit sourire amère vint pourtant étirer ses traits. Il était bien lâche de faire cela par casier interposer, mais quelle meilleure manière de faire ce qu'il fallait être fait sans pourtant devoir faire face à quelqu'un qui ne voulait plus le voir ? Il se rassit sur le banc, laissant tout son corps céder sous le poids de ses propres mots. "J'aurais peut-être dû diluer un peu, on a plus rien a se dire avant qu'on nous sorte de là maintenant." ajouta-t-il alors avec un petit rire en venant placer une main devant sa tête baissée. Ses cheveux et ses doigts cachaient parfaitement le haut de son visage alors que ses fines lèvres s'étaient figées dans un petit sourire, mais les tremblements imperceptibles de ses épaules et les discrètes éclaboussures sur le sol devaient être cachés par la longue rangée des casiers du vestiaires pour qu'il n'y ait aucun témoin des larmes de Sirius Black.
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