La journée aurait pu être des plus banales pour moi, si seulement, elle n’avait pas commencé avec mon cher Severus pour faire la tête à cause d’une stupide rumeur publiée sur le panneau d’affichage. Il pensait que je m’étais permise des choses que je lui avais promis de ne plus jamais faire avec quiqu’on que que lui. Malheureusement, il ne m’avait pas crus lorsque je lui avais juré que j’étais blanche comme neige dans cette histoire.
Il avait finis par quitter la salle commune en colère contre moi. Et moi, qu’est ce j’avais trouvé de mieux à faire pour faire passer mon mal être ? Je m’étais droguée. Comme toujours. J’avais pris de la poudre de lutin, de la cocaïne et un peu d’héro que m’avait donné Trent pour ‘essayer’. Sauf que j’essayais depuis un moment déjà et que j’étais devenue totalement accro à cette nouvelle drogue. C’était mieux que tout ce que j’avais pu gouter jusqu’à présent. Mieux que la poudre de lutin pour laquelle j’avais développée une résistance hors du commun…

Ce fut donc sous l’effet des drogues que je me sortis une petite robe, je pris ma pochette dans laquelle je rangeai tout, puisqu’elle était sans fond, et passa sur mes épaules une longue cape noir fourrée. J’enfilai une paire de bottes montante à plateforme et j’étais prête à sortir me promener.

De fil en aiguille, je m’étais retrouvée dans le parc, au bord du lac et enfin, dans la foret interdite. Je m’étais trouvée un endroit des plus agréable pour y faire une pause. Je m’étais donc allongée dans l’herbe d’une petite prairie au milieu de la dite foret, et me mis à chanter. J’avais d’ailleurs, je ne sais par quel miracle, sortie une guitare de mon sac pour suivre mon chant.
Je chantais une chanson de mon cru, que je n’avais encore jamais laissé entendre à d’autres oreilles que les miennes. A l’origine je l’avais composée au piano. Allongée dans la neige, je ne semblais pas avoir froid. Qui aurait froid dans mon état ? J’aurai pu faire tout et n’importe quoi, avec n’importe qui si… je ne passais pas ma vie à penser à celui qui me refusait la moindre réclamation.

Embrasse-moi. Non. Fais l’amour avec moi, non. Serre moi dans tes bras… Je ne sais pas. Fais quelque chose pour apaiser la douleur et l’envie que j’avais de toi. Au lieu de rester là, planter comme un imbécile. Je commençais à perdre patience et pourtant, je l’aimais trop pour lui dire à quel point cela me blessait qu’il me repousse. Je me sentais laide. Terriblement laide.
Je m’observais tout les jours dans le miroir dans l’espoir de comprendre ce qui le dégoutait tant chez moi. Ce n’était pas faute de lui dire que pour moi… ce serait aussi comme une première fois.
Il était le seul qui pouvait toucher ma véritable apparence et il me traitait toujours autant comme la prostituée que je n’étais plus.
Peut être que j’aurai du y penser avant. Sortir avec rabastan et ne plus en parler…

«I heard that you're settled down
That you found a girl and you're married now.
I heard that your dreams came true.
Guess she gave you things I didn't give to you.

Old friend, why are you so shy?
Ain't like you to hold back or hide from the light.

I hate to turn up out of the blue uninvited
But I couldn't stay away, I couldn't fight it.
I had hoped you'd see my face and that you'd be reminded
That for me it isn't over.

Never mind, I'll find someone like you
I wish nothing but the best for you too
Don't forget me, I beg
I remember you said,
"Sometimes it lasts in love but sometimes it hurts instead,
Sometimes it lasts in love but sometimes it hurts instead, "
Yeah

You know how the time flies
Only yesterday was the time of our lives
We were born and raised
In a summer haze
Bound by the surprise of our glory days

I hate to turn up out of the blue uninvited
But I couldn't stay away, I couldn't fight it.
I'd hoped you'd see my face and that you'd be reminded
That for me it isn't over.

Never mind, I'll find someone like you
I wish nothing but the best for you too
Don't forget me, I beg
I remember you said,
"Sometimes it lasts in love but sometimes it hurts instead."
Yeah

Nothing compares
No worries or cares
Regrets and mistakes
They are memories made.
Who would have known how bittersweet this would taste?

Never mind, I'll find someone like you
I wish nothing but the best for you
Don't forget me, I beg
I remember you said,
"Sometimes it lasts in love but sometimes it hurts instead."

Never mind, I'll find someone like you
I wish nothing but the best for you too
Don't forget me, I beg
I remember you said,
"Sometimes it lasts in love but sometimes it hurts instead,
Sometimes it lasts in love but sometimes it hurts instead."
Yeah »

Spoiler:

Spoiler:

Ne me quitte pas,Il faut oublier,Tout peut s'oublier,Qui s'enfuit déjà,Oublier le temps,Des malentendus,Et le temps perdu ... Comment une chanson pouvait-elle aussi bien décrire des sentiments? Les chanteurs avaient le don de savoir parler. Contrairement à moi. Moi qui n'était plus rien et ne serait plus qu'une épave embulante si je continuais comme j'avais commencer. Je ne pouvais pas faire comme ci de rien était et tirer un trait sur elle. Alors je prenais la deuxième option. Me cacher dérrière un semblant de moi. Un semblant d'homme. Je me confondais dans ce qui me faisais le plus mal. Je n'avais pas besoin d'elle pour aller bien. J'enchainais les filles les unes après les autres soir après soir. J'étais jeune autant en profiter. Je te racontrer l'histoire de ce roi mort de ne t'avoir rencontrer ... Je n'avais pas besoin de quelqu'un d'autre pour être ce que j'étais. Je n'avais pas besoin d'elle pour qu'on me remarque et pour jouer. Je jouais tout seul. J'étais l'objet de ses dames et je n'avais besoin que de ça.
Ce soir c'était le week end, qui dit week end dis fête organisé dans le dos des professeur. Mission se procurer de l'alcool et bien d'autres choses encore. En toute discrétion. Le soir allait tomber il me restait à ramener les bouteilles que j'avais acheter et d'ailleurs je m'apercevais que je les avais aussi à moitier vidés. On m'avait ordonner de m'en aller. Je n'avais pas assez de cerveau en marche pour refuser de partir. Marchant en zigzagan vers le chemin du retour. Ce n'était pas la première fois que je prenais une cuite. Je le faisais pour m'amuser, pour oublier. Elle puis les autres, puis lui et mon père. Je ne sais quels chemins de circonstence me menèrent à la forêt mais j'étais moitié bourré moitié sobre lorsque je me rendis compte que j'étais perdu.

Génial. La forêt interdite ... elle portait bien son nom celle là. Si on m'y trouvait je pouvais être sur de me prendre une retenue, Bah ce n'est pas comme ci ce ne m'étais jamais arrivé ... pas dans mon état actuel. Si j'allais plus loin je n'étais pas sur de pouvoir retrouver mon chemin. J'entendis alors une voix. Une magnifique mélodie vennant d'un peu plus loin. Cette vois je la connaissait ... la sienne. Je levais les yeux au ciel nom d'un chien il le sort s'acharnait. Je me dirigeait nonchalemment jusqu'a entendre plus clairement ce qu'elle racontait dans sa chanson. Je fus surpris de la façon dont elle voyait les choses. Décidant de me faire remarquer encore une fois je réussis a improviser mes sentiments en chanson:

"There’s a fire starting in my heart,Reaching a fever pitch and it’s bringing me out the dark,Finally, I can see you crystal clear,Go ahead and sell me out and I’ll lay your ship bare,See how I leave, with every piece of you,Don’t underestimate the things that I will do,There’s a fire starting in my heart,Reaching a fever pitch and it’s bringing me out the dark,The scars of your love remind me of us,They keep me thinking that we almost had it all,The scars of your love they leave me breathless,I can’t help feeling,We could have had it all,(You’re gonna wish you never had met me),Rolling in the deep,(Tears are gonna fall rolling in the deep),Your had my heart inside of your hand,(You’re gonna wish you never had met me),And you played it to the beat,(Tears are gonna fall rolling in the deep)"

Spoiler:

J’étais toujours seule dans mon petit coin de foret jusqu’à ce que, bien évidement, j’entendis une voix au loin, qui chantait et semblait répondre à la chanson que je chantais à tue tête. J’étais défoncée et pour moi, ce qui se passait actuellement était dans ma tête. Je continuais de jouer de la guitare en marmonnant quelques paroles, comme si je composais sans réellement m’en rendre compte… Mais au final, je composais sous l’effet des drogues…
Ce petit jeu qui se passait dans ma tête aurait pu durer des heures si je n’avais pas décidé, l’on ne sait pourquoi, de me relever et de me mettre dans une position assise.
Je me mis à chercher dans ma pochette un joint. Une fois l’objet du désir trouvé, je l’amena à mes lèvres peinte de rouges. Je l’allumai avec un briquet moldu, mais pas n’importe quel briquet. Je le chérissais et j’étais devenue très… attachée à celui-ci. Le remettant dans ma pochette que je laissa tomber à mes cotés, je retirai ma cape, la laissant alors sur le sol, moi assise dessus.
Mes chaussures aussi furent retirées et ne me demandez pas pourquoi, mais j’ensorcela ma guitare pour qu’elle joue seule. Ainsi, je pus poser les pieds dans l’herbe humide de la petite prairie et me déhancher sur la musique qu’elle jouait.
Je ne pus m’empêcher, comme dans un jeu, de me remettre à chanter. J’étais née pour la musique et cela avait certaines conséquences… Dans la vie, l’on ne chantait que rarement, encore moins devant les autres alors que moi. Tout ce que je voulais, c’était d’être adulée par des centaines de personnes regroupées à mes pieds, hurlant mon nom. Encore et encore. Avoir des paparrazi à mes trousses, faire la une des magasines, sorciers, moldus, je ne faisais aucune différence. Je voulais que l’on m’adule. Que l’on parle de moi, jour et nuit, que l’on pense à moi et que l’on espère m’avoir.
Qui aurait pu croire que tout ce que je faisais depuis toujours avait un but ? Mes jouets me servaient à tester tout les moyens de les rendre accro à ma personne. Ce moyen, je le reproduirai sur un public, public qui finirait par ne plus pouvoir vivre sans ma voix… Et. Quand je serai morte, tous me pleurerons. Bien sur, je mourrai d’overdose comme toutes les grandes stars du rock. Et puis encore ? Je ne mourrai pas vielle dans mon lit, accompagnée de mes enfants. Non, loin de là.
Si j’avais des enfants, ils seront éduqués par d’autres personnes que moi. Je ne devais pas perdre de vue ce que je devais et voulais faire.

Je continuais de danser, comme une folle dans la foret. Je ressemblais à ces contes que l’on racontait aux enfants sur les sorcières pour leur faire peur. J’étais en plein sabbat. En pleine vénération du diable. Mon corps l’appelait. Mon âme était à vendre.
Qui ne vendrait pas son âme pour un peu de célébrité ? La mienne avait un certains prix. Bien trop cher pour lui, c’était sur.
Et tandis que mes longs cheveux suivaient les mouvements amples que je faisais, je ne remarqua pas le fait que j’étais observée. Déhanchement, tourne, petit saut, de nouveau des mouvements que je avais que je referai sur scène. Je m’amusais.

Moi qui pensait qu'Aliera allait me remarquer en faisant mon petit numéro. Il n'en était rien. Je me rendis compte qu'elle était sous l'effet de la drogue. Je levais les yeux au ciel. Elle ne pouvais pas s'en passer. Moi c'était d'elle que je pouvais pas me passer. Comme une drogue justement. Il me suiffirait de profiter de son état pour avoir d'elle ce que je voulais mais je savais déjà qu'elle me hairait encore plus si je faisais ce que j'avais en tête. Elle se drogua sous mes yeux. Je la regardais faire m'appuyant sur un arbre de façon désinvolte. Elle était vraiment dans son monde. Bon je dois dire que j'étais dans le mien aussi mais l'effet de l'alcool se dissipait. Elle retira ses chaussures et ensorcela sa guitare. Je souris à cette vision. Cette fille me faisait l'effet d'une bombe. Sérieusement elle ne se rendait pas à quel point. Mais j'étais toujours en colère contre elle. De m'avoir pris pour son putain, de m'être fait avoir. Je n'avais pas encore décider de la façon dont j'allais me venger. Je ne tarderais pas à trouver pour l'heure elle devait me remarquer.

J'avençais vers elle, de toute façon elle n'entendrais pas avec sa guitare qui jouait toute seule. Justement j'ençorcelais cette dernière pour lui imposer un air. Elle ne m'avait pas vu tout à l'heure mais là elle ne me louperait pas. J'ai toujours été de ceux qui ne laisse rien passer et pardonner n'était pas dans mon vocabulaire. Le son de la guitare sonna a ma guise sur Higway to hell. Dès les premières notes je m'avençais vers elle dans un déhancher digne de moi. Puis je commençais alors à chanter.

l"ivin' easy,lovin' free,season ticket on a one way ride,askin' nothin',leave me be,takin' everythin' in my stride,don't need reason,don't need rhyme,ain't nothin' that I'd rather do,goin' down,party time,my friends are gonna be there too,I'm on the highway to hell,on the highway to hell,highway to hell,I'm on the highway to hell."

Je ne pouvais pas faire comme si de rien était et passer à autre chose pas avec elle. A m'entendre j'étais juste accro. Un drogué de plus au château. Sauf que ma drogue était bien différente des autres. Puis elle ne voulait même pas de moi. L'avait-elle voulu une seule fois. Après avoir fini mon speach je m'avençais vers elle puis la pris par les hanches et lui dit :

" File moi ta marchandise chérie."

Je parlais de sa drogue à elle. Sa poudre de lutin ou tout autre chose, je m'en fichais en fait je voulais juste que tout redevienne comme avant.

Spoiler:

Je riais toute seule. Et dire que, défoncée, la vie prenait une tournure de comédie musicale. Rien n’était trop beau et tout était trop laid à la fois. Je continuais de danser jusqu’à ce que le son de ma guitare changea de musique. Elle était devenue plus rock, moins douce que la mienne. Je me retourna vers celle-ci comme je le pouvais et aperçus Dimitri qui se rapprochait. La question que je me posais à l’instant était : était-il réel où je l’imaginais ?
Au final, qu’en avais-je réellement à faire ? Je repris une respiration de mon joint. Riant en le voyant se déhanché et chanter. Je connaissais cette chanson. Je ne savais plus où je l’avais entendue exactement, mais les paroles me revenaient en tête. J’avais d’ailleurs chantonné avec le jeune homme. Qu’en avais-je à faire si les choses déraperaient ? Qu’est ce qui pouvait déraper avec mes propres allusions ? Pas grand choses dont les conséquences seraient tragiques, c’en était sur.

Je continuais de danser comme si tout ce qui pouvait se passer était dans ma tête. Dans mon monde. D’ailleurs, Dimitri semblait bien plus joyeux dans mon esprit qu’il ne l’était dans la réalité. Je faillis perdre mon équilibre en trébuchant sur l’une des racines qu’il y avait dans la terre. Mais bien heureusement pour moi, je fus rattrapée. Des mains se posèrent sur mes hanches. C’était les siennes. De grandes mains qui me maintenaient fermement… Une voix chaude et suave qui me demandait une sorte de libération et mes yeux qui plongèrent dans les siens.
Décidément, Dimitri avait été le meilleur jouet que j’avais eu ces dernières années.

Il réclama encore un peu d’amusement… Etait-il réellement là ? Je ne me posais plus la question, j’étais trop loin pour pouvoir de nouveau me poser ce genre de question. J’attrapa le jeune homme par la chemise et d’un coup de pied, je le fis tomber au sol. Moi au-dessus. Je ne l’avais jamais traité ainsi. A califourchon sur le jeune homme, je fis une sorte de sourire assez malsain. Vraiment mauvais.
La musique de la guitare changea, d’ailleurs, l’on pouvait se demander comme celle-ci pouvait laisser sortir un tel son. Elle n’était pas électrique. Mais soit, l’on mettait tout et n’importe quoi sur le dos de la magie.
Je me mis alors à chanter, tenant son visage d’une main, de l’autre mon joint. Entre deux paroles, durant un solo de la musique, je pris une bouffée de mon joint et le souffla entre les lèvres entrouverte du Serpentard…
Je continuais de chanter, comme si de rien n’était. Mes longs cheveux tombaient sur le visage du jeune homme et dans mes yeux, toutes lueurs de lucidité avait totalement disparue… Trop disparue…

« Alle warten auf das Licht
Fürchtet euch fürchtet euch nicht
Die Sonne scheint mir aus den Augen
Sie wird heut Nacht nicht untergehen
Und die Welt zählt laut bis zehn

Eins, hier kommt die Sonne
Zwei, hier kommt die Sonne
Drei, sie ist der hellste Stern von allen
Vier, hier kommt die Sonne

Die Sonne scheint mir aus den Händen
Kann verbrennen kann euch blenden
Wenn sie aus den Fäusten bricht
Legt sich heiß auf das Gesicht
Sie wird heut Nacht nicht untergehen
Und die Welt zählt laut bis zehn »

Mes lèvres proches des siennes, je m’arrêta de chanter. Les yeux à demi clos je lâcha le jeune homme pour me mettre droite. J’étais toujours assise sur lui et sortie l’habituel pendentif qui était autour de mon cou, de ma robe… Je le secoua légèrement avant de re-sourire…

« Tu veux planer où tu veux partir ? »

Avais-je posé comme si je ne parlais réellement pas de drogue… J’ouvris le dis pendentif, une musique légère, en sortis, mais elle n’us pas le temps de se faire correctement entendre que je sortie de celui-ci deux options. Je claqua le bijou et le glissa de nouveau à sa place. Dans une main, il y avait de la poudre de lutin, dans l’une… une seringue…J’étais devenue diabolique, en quelques minutes tout ce que j’avais pu représenter aux yeux de tous s’était transformé en une danse du diable. Etais-je réellement son incarnation ? L’incarnation de tout les pécher… Je lui avais posé une question comme si je lui demandais de me vendre son âme et de me laisser dévorer son cœur… Telle une succube…

Ce fut ni une, ni deux, que je n'attendis sa réponse. Pourquoi attendre la réponse d'un fantasme? Je lui planta l’aiguille dans le cou et appuya sur le bout afin de faire entrer en lui, la douce substance, chaude et rassurante de l’héroïne...

Spoiler:

Aliera riait. Son rire ... du diamant pur. Tout le monde s'en était aperçu. On succombait tousà elle. Je me demandais parfois si elle n'avait pas du sang de vélane dans le corps pour que je sois tant accro. Faudrait que je lui demande un jour ... peut être. Pas ce soir. Là j'observais son superbe déhancer. Son corps m'appelait. Du moins c'était l'impression que j'avais. J'avais bein fait d'aller à son contact, sans moi elle serait tombé. Elle dansait superbement tel une déesse. Plutôt un démon en fait. Tel Eve corrompant Adam.

Elle me fit alors basculer en arrière par un coup de pied. La violence entre nous avait toujours été plus forte que nous. On aiamait se faire mutuellement du mal. En un rien de temps elle fut audessus de moir, à califourchon. Je ne cessais de lui lançer mon sourire d'Apollon. Elle se remit à chanter, tout en continuant de consommer son joint. Elle m'envoyait de la fumée et je la reprennais consciemment. Ou pas d'ailleurs. Après tout j'étais aussi dans mon monde. Enfin je ne voyais pas encore des éléphants roses se ballader dans la forêt mais c'était pas loin. Ca le serait dans pas longtemps. Je connaissais pas la chanson qu'elle me chantait. L'allemand n'avait jamais été mon fort.

Elle aretta de chanter. Ses lèvres étaient si près des miennes. Je n'avais qu'a me relever un peu pour l'embrasser. Elle en décida autrement. Elle sorti son fameux médaillon. Sa poudre de lutin comme elle disait. Son sourire me donnait des frissons. Pourtant intérieurement je brûlait. Assise de cette façon là sur moi, j'avais juste envie d'elle. Et ... si sa continuait ça ne tarderais pas à se voir, enfin plutôt à se sentir... « Tu veux planer où tu veux partir ? ». Quel question! J'allais lui répondre lorsqu'elle décida de ma réponse. Elle me planta la seringue dans le cou, que je sois consentant ou pas n'avait aucune importance pour elle je l'avais toujours su. Je sentais l'aiguille dans mes veines, et le liquide se répendre petit à petit. Dans quelques seconde j'allais être dans un tout autre monde ou je ne contrelerais plus rien et ça me faisait déjà rire.

Ne pouvant plus d'attendre son contacte. Je me redressais pour être à son niveau et remis une de ses mèches en place puis posait mes lèvres sur les siennes et l'embrassais langoureusement avec toute la passion que je pouvais lui donner quand j'étais drogué. Qu'on soit dans le forêt interdite n'avait pas d'importance. Plus rien n'avait d'importance. La nuit s'offrait à moi.

Le Dimitri de mon esprit ne bougeai plus. J’avais toujours l’aiguille plantée dans sa nuque. Je ne la retira que doucement, une fois toutes les gouttes de la drogue dans son corps, bien évidement. Il ne fallait pas gâcher cette fontaine de jouvence… dans notre cas, de jouissance. Une jouissance des plus agréables, poétiques et chaudes. Il venait de me rejoindre dans mon monde, dans ce qu’il se passait dans mon esprit. Une nuit des plus chaudes. L’été où le printemps, qu’importait.
Dimitri n’était plus Dimitri. Il n’était plus qu’un simple Serpentard avec qui j’avais joué. Mon jouet. Il était devenu ce que la drogue me disait qu’il était. L’amour.

Il se redressa. J’envoya balader la seringue sur ma pochette, un peu plus loin. Mes jambes étaient mouillées tout comme mes pieds. Mon compagnon devait surement avoir un peu de boue sur ses vetements. Mais qu’est ce que l’on en avait réellement à faire ? Qu’importait ce qu’il allait se passer. Tout ca. Tout ca… Ce n’était pas la réalité. Ce n’était qu’un monde comme un autre, un fantasme, un jeu… Un jeu au 7éme ciel. Il serait difficile de faire mieux que maintenant… Que…

Ses lèvres contre les miennes. Un baiser. Un jeu de lèvres comme je l’aimais. Langoureux, passionné. Il se fit encore plus langoureux et doux lorsque je pris le visage de mon compagnon de drogue entre mes longues mains fines. La vie qui défilait dans ma tete repris son cours. Des cours que j’appréciai plus qu’autre chose. Je détacha mes lèvres des siennes.
Glissant ma main libre le long du cou du vert et argent, pour ensuite, caresser le bras de celui-ci… J’étais d’une douceur qu’il n’avait jamais connue. Tellement douce… Loin de cette sauvage attitude dont il avait l’habitude.
Je l’embrassa plusieurs fois de suite, par de cours baisé sur le bout des lèvres. Simplement. De petits baisers agréables…
Dans mon monde de douceur et d’amours…
Je fermai les yeux et fit un faible sourire, frôlant ses lèvres contre les miennes, finissant par soupirer …

« Hum… Severus… »

Je repris une bouffée d’air, de cet air de Crystal d’où coulait de l’or dans mon sang… Pour redonner au jeune homme cet élixir… Elixir d’amour. Baisers de roses… C’était donc ainsi que c’était… Une relation amoureuse avec moi. D’une douceur extrême, de caresses dignes du Walhalla…. Qui n’aurait pas aimé vivre ce que je vivais à l’instant ? Vivre l’amour…

Ma main se reposa sur la joue du jeune homme. Un soupire, un nouveau. Je lui demanda de m’embrasser, encore… Ma voix était sucrée comme n’importe quelle friandise, comme ci, l’on m’avait offert toutes les qualités pour mieux arracher le cœur de celui qui se perdrait dans mes bras…

Aliera balança la seringue une fois vider. Entièrement vidé. Il ignorait combien de grammes elle contenait et s'en fichait. Il savait que mélanger à l'alcool c'était dangerux et ça l'amusait. Dimitri entrait dans un monde qu'il aurait appeler désir. Un monde dans lequel la poussé d'adrenaline qu'il avait pouvait être très dangereuse. Plus que d'habitude. Et pourtant ça ne l'inquiétait pas puisqu'il ne pensait plus à rien d'autre qu'au moment présent.

Il sentait les mains de la jeune femme sur sa peau. Contact charnel, brûlant et ne rêvais que d'aller plus loin. Il embrassait toujours aussi passionnement sa compagne du soir, glissant ses mains sur les cuisses de cette dernière; la caressant, descandant ses baisers dans son coup et venant lui lécher sensuelement l'oreille. « Hum… Severus… » en temps normal il se serait stoppé net. Mais, il était dans un monde ou les noms n'avaient plus d'importance. Ou tout était permis. Il pouvait bien être qui elle voulait. Il continua ses caresses et ses baisers, commençant à déshabiller la jeune femme.

Cette dernière lui redemandait de l'embrasser. A nouveau il rejoignit leur lèvre dans un baiser passionné. Encore meiux qu'au cinéma. Le rêve ou la réalité. Il s'en fichait. Il était bien. La températeur de son corps était monté en flèche et le fait de pouvoir se faire prendre en flagrant délit augmentait encore plus son excitation. Il aimait les jeux dangereux.

Spoiler:

Les mains du jeune homme glissaient le long de mon corps, me faisant pousser quelques soupires, des soupires de plus en plus poussés. Lorsqu’enfin, il m’embrassa de nouveau.
Lorsque je cessa le baiser, je lui souris, le repoussant légèrement, pour sortir de mon pendentif une nouvelle seringue. Cette fois, ce n’était pas pour lui, c’était pour moi, pour que je plane de plus en plus, que je quitte de nouveau ce monde pour finir dans le mien, dans un monde meilleur… J’en avais réellement besoin.
Je planta l’aiguille dans mes veines de bras, au niveau de la pliure de mon coude. Le liquide qui entrait dans mes veines glissait en moi. C’était de l’or. De la pure jouissance. Ce dont j’avais réellement besoin, là maintenant. Je me lécha les lèvres. Tout devenait plus doux. Plus intense.

Le liquide qui était dans mes veines pouvait me tuer. Tout ce que j’avais pris pouvait me pousser à tomber dans un coma et à faire une overdose. Mais au final, qui s’en souciait de ce que je faisais ? Surtout pas Severus. L’on passait la moitié de notre temps à nous hurler dessus et l’autre moitié à faire comme si l’un et l’autre n’existait plus.

La seringue finit rapidement près de l’autre. Mes longs cheveux noirs étaient devenus blond, bouclé… Ma couleur et leur texture naturelle. Je ne me maitrisais plus. Je ne voyais plus rien, seul mon bonheur, mon plaisir comptait.
J’embrassa de nouveau le jeune homme. Comme s’il était tout ce que j’attendais. Mes mains glissaient le long de son corps, je le caressais. Elles passèrent sous sa chemise. Comme si il était celui à qui j’avais offert mon cœur.
Les choses auraient pu continuer ainsi longtemps si…

Tout semblait se perdre. Aliera perdit l’équilibre, ses yeux étaient ouvert et ne fixaient rien. Ni le jeune homme à ses cotés, si la foret. Rien. Il n’y avait plus rien en elle qui pouvait laisser l’impression qu’elle était encore en vie, si ce n’était le fait qu’elle respirait. Les bras ballotant, tout semblait perdu. Elle était devenue la poupée que beaucoup aurait aimée posséder. Mais voila. Elle ne réagissait plus… Et pour une bonne raison. Elle était totalement en bad trip…

Spoiler:

Depuis son retour à Poudlard, les choses n’étaient pas simples et les rares instants de réconfort c’était dans les bras de celle qu’il aimait qu’il les retrouvait mais il ne pouvait pas vraiment se permettre de se voir chaque nuit, les aléas des super dortoirs ! C’est ainsi que cette nuit il était censé la passer seule et ça c’était seulement lors des rares nuits de calmes à vrai dire. Aliera et Severus passait une majeures partie à se détruire l’un et l’autre, le serpentard vivait des moments difficiles, des envies de meurtres de magie noir torturait son esprit pour pouvoir protéger sa mère, et ça c’était rien, il devait aussi supporter l’addiction d’Aliera, l’addiction qu’il avait lui-même combattu et qu’elle ne semblait pas vouloir combattre à son tour. C’était le sujet principale de leur dispute actuellement, la drogue et toute ces conneries qu’elle engendrait mais au final ce qui animait tant Severus à vouloir la voir arrêter était son inquiétude, il avait l’impression de le perde un peu plus chaque jour et c’était quelque chose de beaucoup trop difficile pour lui à gérer.

Se tournant et se retournant dans son lit, le serpentard avait fini par dire se lever, énerver à l’idée de ne pas pouvoir s’endormir, la dernière dispute avec Aliera l’avait laissé amer et il souhaitait la voir. C’était pour ça qu’il c’était levé, se disant maladroitement que Dimitri était absent, il ne fit pas encore le lien éventuel. Se dirigeant ainsi dans les dortoirs des filles, il chercha dans le noir le lit de la jeune fille, un lit qu’il retrouva vide. Il avait failli réveiller les autres filles du dortoir mais l’image du lit de Dimitri vide l’avait soudainement angoissé beaucoup plus que tout à l’heure, quittant la salle commune, il fit le tour du château mais impossible de la retrouver, de LES retrouver. Le parc n’était pas plus facile, sans compter qu’il devait éviter les préfets et les professeurs qui se promenaient dans les lieux. C’est après près d’une heure et demi de recherche qu’il fit fasse à la foret interdite, c’était pas vraiment le lieu idéal pour une promenade nocturne mais il avait cette sensation de ne pas avoir le choix. Fonçant tête baisser dans la forêt, il suivait son instinct…Un instinct qui semblait avoir du bon, il avait cru entendre quelque chose et se dirigeant rapidement c’est devant une scène qu’il aurait préféré ne jamais voir qu’il se trouva.

« Enfoiré ! »

Etait-ce le manque de drogue, où les épreuves subi, l’un ou l’autre il fonça directement sur Dimitri. L’attrapant par l’épaule il l’écarta d’un coup violent d’Aliera avant de lui mettre son poing dans la figure, s’apprêtant à en mettre une rafale d’autre derrière.

Dimitri savourait chaques minutes passer avec Aliera ne s'imaginant pas que quelqu'un puisse les déranger et d'ailleurs n'avait plus conscience de quoi que se soit. La drogue avait son effet. Il fut donc moitié surpris moitié indifférent lorsqu'une voix retentit dans la forêt."Enfoiré". Dimitri n'avait même pas remarquer qu'Aliera c'était arrêté. En quelques minutes tout partit en fumé. Le serpentard sentit le poingt de l'arrivant lui arriver en pleine figure. Il ne reconnur pas Rogue. En temps normal il ne se serait pas laisser faire. En temps normal il aurait réagit mais alcool et drogue ne faisait pas bon ménage. Dimitri s'étala sur le côté complétement sonné et dans les vapes. Dans un autre univers.

Il n'avait jamais été aussi loin dans la prise de risque. Pour le coup lorsqu'il rouvrirait les yeux il s'en voudrait de ne pas avoir pu rendre la pareil à Rogue, lui mettre une droite aussi belle que celle qu'il venait d'avoir. Quand il se souviendrait de ça il serait furieux d'avoir été interropmu par lui. Furieux d'avoir cèder encore une fois à la tentation et furieux de s'être encore fait frapper, parce qu'au finale cette semaine était vraiment le pompom. D'abord l'annivesaire puis la salle commune et maintenant la fôret. Il avait eu son quota et ne manquerais pas de le faire payer. N'oublions pas la vengence est un plat qui se mange froid. Il était plutôt bien parti de ce côté là. Il faut dire qu'il était plutôt doué. La vengeance a toujours été son mot d'ordre. Sa seule lois à suivre. Se venger. Blesser. Faire soufrir les autres. Ce qu'il ounliait depuis quelques temps c'était sa souffrance à lui. Celle dont il ne parlait jamais. Personne ne savait pourquoi il agissait de cette façon et personne n'en saurait jamais rien parcequ'il en avait décider ainsi. Il avait choisi de ne pas se confier et de se détruire en détruisant les autres. Drôle de façon de vivre me direz vous, pourtant c'est la seule façon qu'il a d'exister. Sa seule raison. La vengeance.

Etendus dans les bois, moitié débrailler et "ivre mort". Voilà l'image qu'on aurait de lui. Ce n'était certes pas la meilleure des images mais il avait fait pire dans le genre. Et puis qui dirait ce qui venait de se passer? Qui serait. Si ce n'est notre cher Rogue, qui je pense préférerait vite oublier cette scène d'un gout peu catholique et douloureuse. Attention à vous mes chéris l'histoire est loin d'être termné, l'armada peut être lancé. La guerre est déclarée.

S’il y avait un mot pour expliquer l’état actuel d’Aliera se serait : overdose. Overdose de sentiments, d’un besoin inexpliqué de se sortir d’un monde qui ne la contentait plus et d’un monde où les disputes étaient le centre d’un univers qui était censé être le plus beau du monde.
Mais voila. Elle avait été poussée à bout par tout ce qui la contrariait et selon ses propres habitudes, rien, strictement rien ne devait la contrarier où aller dans le sens contraire de ce qu’elle désirait. L’entêtement de Severus pour la faire stopper sa destruction, le besoin de celui-ci de lui répéter assez souvent et donc, les disputes, plus de drogues dans le sang… Ce soir, pour Aliera, c’aurait pu être la fin. Mais l’on sait parfaitement que les rock stars font toujours des choses stupides, que seules elles faisaient réellement. Elles le faisaient plus par besoin de ressentir quelque chose que celui d’oublier. Hors, Aliera, elle, ne souhaitait qu’une chose. Oublier les disputes et ne garder que le meilleur… la chaleur des baisers ardents partagés entre deux amoureux, deux êtres fait l’un pour l’autre. Les soupirs, les sourires et les rires qui se faisaient de plus en plus rare.
Parfois, elle lui souriait pour aucune raison particulière… Elle était la seule à savoir pourquoi elle souriait ainsi. Jamais elle ne lui avait dis pourquoi. Qui aurait pu juste croire qu’elle était simplement amoureuse et heureuse? Personne ne pouvait comprendre ni même s’imaginer à quel point sa vie avait été si malheureuse, si solitaire.
Aliera avait beau eu une nouvelle vie, des sœurs, au fond elle avait toujours été cette enfant solitaire qu’elle avait toujours été. Elle attendait toujours sur les marches du château de famille le retour du bonheur. Un bonheur sans nuages sombres bien qu’ici, il y avait des nuages qui lui faisaient réellement peur.
Ceux que créer par Prince et par Severus. Avait-elle réellement envie de basculer dans un monde qui avait fait partit de son passé? Ali ne le savait pas réellement, tout ce quelle savait était qu’elle ne pouvait laisser faire Severus et tenir tête à Thomas en même temps. Alors, elle se droguait. Elle prenait de plus en plus de doses et variait ce qu’elle prenait bien qu’elle les mélangeait toutes dans son sang…
Un sang si pur et maudit.

Parfois, il lui arrivait de s’asseoir sur le bord de la fenêtre du dortoir des garçons où du sien et de penser. Elle ne disait rien, elle était juste assise à fumer une cigarette et pensait. Elle pensait à ses parents, toute sa famille, les vivants comme les morts. Elle pensait ‘a ce sang maudit et parfois, détournait le regard vers Severus en se demandant si tout ce qui lui arrivait avec sa mère et son père n’était pas de sa faute. Elle se demandait s’il arrivait à lire dans ses pensées, à savoir ce qu’elle pensait… Il n’avait jamais cru au conte qu’elle lui avait raconté sur la malédiction de ma famille. Elle était sure qu’intérieurement il devait en rire. Rire de ce qu’elle croyait.
Parfois, ils en parlaient. Il lui posait des questions sur sa famille, sur ce qu’elle connaissait de la magie noire.
Bien trop de question auxquelles il n’avait que des réponses évasives…

Aliera. Elle était au sol. Dans sa tête il se passait énormément de choses. Dans sa tête, c’était les lèvres de Severus qui l’embrassait et enflammait son corps. En réalité, c’était la drogue qui réchauffait chaque partie de son corps, sa peau transpiraient et créait des goutes de transpirations alors qu’il ne faisait pas si chaud.
Allongée dans l’herbe, elle murmura sans réellement se compte qu’elle ne se sentait pas bien. Elle le répétait comme répéterait un perroquet à qui l’on aurait apprit à parler. Qui aurait pu penser que notre junkie aurait pu se pousser à ce point, au point où elle perdrait totalement la notion de ce qu’elle faisait réellement.
Les baisers continuaient, ceux qui se jouaient dans son esprit. Elle ferma les yeux et laissa son corps décider de ce qu’il avait envie de faire…

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