La journée avait plutôt bien commencer. A vrai dire c'était toujours mieux que les jours d'avant. Je commençais sérieusement à m'habituer au fait que des élèves de 1976 étaient là avec nous et même si certains me déplaisaient fortement d'autre au contraire me plaisait beaucoup. Je pensais à ce Lucius avec qui j'avais échanger un baiser lors de la fameuse soirée de 1976. On avait eu droit à l'arrêt brusque de la soirée parce que Rogue avait fait ce qu'il faisait toujours. Casser l'ambiance. Je me demandais si sa version adolescente était la même. Curieusement j'en voulais moins à Rogue junior que Rogue Senior. Il m'avait priver d'une nuit avec ce beau blond mais qu'a cela ne tienne j'aurais d'autres occasion de l'avoir. Pour l'instant j'avais finis mon repas du midi et il me fallait aller sur le terrain de quidditch. Entraînement de dernière minute. L'entraînement fut satisfaisant même si la pluie avait décidé de faire son apparition. Ce qui fait qu'a la sortie de l'entraînement j'étais totalement trempée comme le reste de l'équipe mais au moins nous affrontons tous les temps et rien ne pourrait nous empêcher de jouer. Balais sur l'épaule j'avais besoin d'une bonne douche chaude avant d'aller à mon prochain cours. Je passais par les escaliers qui évidement décidèrent de mon choix de destination. Je devrais faire un détour génial. Un peu remontée contre ces foutus escaliers je grondais un moment avant de me rendre contre que j'étais toute seule mais ça faisait du bien de râler.

Alors que je marchais dans les escaliers me dépêchant pour ne pas être en retard je ne regardais pas où je m'étais les pieds et je finis par glisser sur le pan de ma cape de quidditch. Je me rattrapais à la rambarde et bousculais en même temps quelqu'un que je n'avais pas vu. Ma chute entraîna l'autre personne et heureusement il n'y avait je pense, en tout cas pour rien de casser. Je me retournais alors pour voir qui j'avais bousculer et c'était une fille que je ne connaissais pas. Sans doute une fille de 1976. Elle devait avoir à peu près mon âge. Je lui souris et lui tendit la main pour l'aider à se relever.

«Excuse- moi. Rien de casser j'espère ? »

Elle avait l'air plutôt timide et jusqu'à présent je n'avais jamais vraiment entendu parler d'elle. J'avais du la voir plusieurs fois en cours mais elle me semblait bien discrète. C'est pourquoi je décidais de faire les présentations.

«Je m'appelle Roxanne. »

Alors qu’Abigail marchait dans les couloirs, elle n’aurait ni pu dire et comment la chute qui était arrivée, arriva. Planche a dessin sous le bras et couleurs dans son sac, la demoiselle des Serdaigles revenaient du parc où elle était en train de peindre avant que le temps ne commence à changer. Elle avait alors préférée s’éloigner de l’extérieur pour retourner dans le château, se dirigeant vers la bibliothèque où celle-ci fut percutée et tomba dans les escaliers.
Ses feuilles volant, il était alors clair pour toutes les personnes qui étaient dans le couloir, qu’Abi avait un réel talent pour le dessin. La plupart de ses croquis colorés étaient des esquisses du parc et d’autres lieux de l’école de magie. Alors gênée de se retrouver au sol aux cotés de Roxanne, la Poussoufle qui faisait beaucoup parlée d’elle, la demoiselle ne sut que répondre lorsque la jeune femme lui demanda si ca allait. Ce fut ses yeux bleu-gris qui se posèrent désespérée sur ses peintures qui étaient au sol ainsi que sur toutes les feuilles qui trainaient aux yeux de tous.
Elle se releva assez rapidement et commença à ranger tous les croquis dans la pochette qu’elle avait sous le bras quelques secondes plus tôt. Rouge de honte face à ce qui était arrivée, la demoiselle des Serdaigles bredouilla :

« Oui oui… je n’ai rien ! »

Alors que dans sa tête, elle poussait des supplications dignes de ce nom pour toutes ses feuilles à la vue des autres étudiants. Lorsque la jeune et noir se présenta. Abigail resta quelques secondes interdite face à cette question. Elle était avec elle en cours depuis déjà 7 ans. Cela ne l’étonna pas réellement qu’on ne la remarquait pas. Elle en avait l’habitude et se sentait toujours mal alaise lorsque les yeux étaient posés sur elle.
Ce fut encore plus gêné, autant l’une que pour l’autre que la jumelle répondit à la demoiselle…

« Je m’appelle Abigaïl… Je suis la sœur d’Haiden… »

Elle devait surement savoir qui était son frère avec sa réputation de fille qui courrait après la plupart des beaux jeunes hommes de l’école. Pour Abi, il n’y avait aucun doute. Roxanne devait le connaitre. Et si ce n’était pas le cas, c’était qu’elle avait laissé trainer ses yeux sur les mauvais de cette école.

« Je suis en cours avec toi depuis notre première année… »

L’art et la manière de rendre quelqu’un mal dans son rôle était un art que la Serdaigle maitrisait parfaitement. Surtout lorsque l’on se présentait après 7ans à partager les même cours.

La chute dans les escaliers n'avait heureusement fait aucune blésées. Ni moi ni elle n'avions quelque chose de cassé. Je me serais sentie coupable si jamais je lui avais fait du mal. Beaucoup de monde me disait que j'étais parfois méchante. Pourtant je disais juste la vérité et dans le fond j'étais gentille avec ceux qui me le rendait. Je me sentie alors un peu idiote lorsqu'elle me dit être Abigaïl et être de la même année que moi. Je connaissais son frère de réputation et je ne m'étais pas souvenant d'elle. J'étais vraiment gênée de ne pas l'avoir aperçut plutôt. Certaines personne disait que j'avais la mémoire courte. Comme un poisson dans son bocal. Il fait un tour et puis au bout du tour il oublie qu'il en a fait un alors il recommence.

«Oh … Je suis désolée. Je … tu es tellement discrète en cours que je ...»

Je ne savais pas vraiment quoi dire. Je n'avais pas voulu la mettre mal à l'aise. Il était vrais que maintenant qu'elle le disait je me souvenais de cette demoiselle très studieuse et discrète. Elle était différente de son frère et c'était peut être pour cela que je ne m'étais pas plus intéressée à cette demoiselle. Elle avait fait tomber des feuilles et pour lui montrer que j'étais vraiment désolée de ma maladresse je les ramassais et les lui tendit remarquant qu'elle était très bonne dessinatrice.

«Je suis vraiment désolée d'avoir été impolie. Je peux me rattraper si tu y tiens. Que dirais tu d'apprendre à se connaître un peu plus. Je suis sûre que tu es pleine de surprise. »

Tant pis pour les prochains cours. J'aurais été en retard de toute façon. Je pouvais toujours aller me doucher en vitesse et l'accompagnée durant l'après midi si elle le voulait. Je me sentais tellement mal de l'avoir ignorée tout ce temps. On me disait toujours que je n'avais pas besoin de grand chose pour apprécié les gens. Il suffisait de tellement peu. C'était peut être pour ça que beaucoup de monde me connaissais. J'étais gentille avec presque tout le monde. Je m'énervais de temps en temps et n'hésitais pas à dire ce que je pensais mais au fond j'étais quelqu'un de simple.

Alors que la Poussoufle s’étendait en excuse, Abigail, elle, se contentait de ramasser le plus de croquis et le plus rapidement. Chose qu’il fallait l’avouer se montra plutôt complexe lorsqu’on trainait tout ses travaux dans la même pochette. Lorsqu’enfin elle eut tout ramasser, ce ne fut qu’à ce moment qu’elle remarqua la jeune femme lui tendre le reste des croquis. Rangeant tout aussi rapidement les autres croquis dans son étuis, la demoiselle observa la jeune et noir lui sourire. Bien trop gênée par le compliment de celle-ci, elle ne savait plus où se mettre. Devait-elle la remercier pour cela ?

« J’ai l’habitude d’être invisible aux yeux des autres… »

C’était vrai ! La jeune femme passait réellement inaperçue aux yeux des autres et pour cause. Elle ne participait jamais, elle restait dans son coin et se complaisait bien trop à être dans l’ombre de son frère. Distante avec les autres plus par peur et par besoin, la Serdaigle n’était pas du genre démonstratif avec ceux qu’elle ne connaissait pas. En dehors de cela, elle pouvait se montrer dynamique, joyeuse et réellement agréable à vivre.

« Heu… Et bien. Si tu veux. Je m’en allais à la bibliothèque. Il va commencer à pleuvoir et je n’ai pas cours cette après midi. »

Les joies d’être en dernière année et de pouvoir choisir les cours dans lesquels les étudiants avaient envie de se rendre mais surtout, en rapport avec leur futur métiers. Pour sa part, Abigail pensait sincèrement finir sa vie en tant que cuisinière où bonne à tout faire dans le monde des moldus. Son sang pur ne lui importait pas. Très tôt, on lui avait fait comprendre qu’en tant que femme, elle n’avait pas sa place à la table de ses parents. Alors pourquoi assumer un sang qui ne vous a même jamais assumé ?
La cuisine et le ménage, c’était deux activités en dehors de la peinture qui lui plaisaient réellement. Mais soyons clair, jamais l’on avait entendu parlé de sorciers artistes connu de nos jours pour leurs œuvres. Car si les tableaux et autres se mouvaient, ce n’était pas le même intérêt que celui pour lequel les moldus avaient une fascination sans nom. Car avec la magie l’on pouvait faire énormément de choses. Moins avec ses propres mains.