La sonnerie du foutu réveille d'Anne se mettait déjà à sonner. Noooon je veux dormir encore un peu ! Laissez moi mon rêve et ce gars digne d'un mannequin de qui je rêvais. Je plongeais ma tête dans mon oreiller en lâchant un «Tu fais chier Anne!» Je finis par prendre mon oreiller et lui balancer dans la figure. Comme beaucoup de matin notre petit rituel commençais. Anne me renvoya un autre oreiller et viens me chatouiller dans mon lit. Elle était ma meilleure amie depuis le début de Poudlard on faisait toujours tout ensemble. On était différente physiquement toute les deux à l'opposé, elle blonde moi brune et pourtant on s'entendait tellement bien. Bref on a passée le reste de la mâtiné à se préparer pour la journée parce qu'on avait pas de cours au matin. Une chance d'être en dernière année même si les ASPICS pointe le bout de leur nez. On a été déjeuner un peu tard et on rigolait de tout et de rien de notre fête d'anniversaire qu'on avait fait en vacances toutes les deux. Des garçons qui n'avaient pas su nous rendre heureux. Bref de truc de filles. Elle était venue avec moi en France et avait passés de superbe vacances d'été et tout recommençait. Une nouvelle année à Poudlard et des nouveaux élève venu du passé. Je n'avais parler encore à aucun d'entre eux mais Anne avait bien vu que l'un d'eux me plaisait beaucoup. Un grand blond qui n'était autre que le père Malfoy. Elle me taquinait avec ça et alors qu'on mangeait j'eus le droit à sa réplique favorite «Je sais que les vieux t'attirent mais là t'abuse, de toutes façon ils resteront pas ici toute l'année alors oublie ma grande.» Je me contentais d' hausser les épaules de lui tirer la langue comme une gamine et de sortir de table lui disant que j'avais oublier un truc dans le dortoir. Je commençais à sortir de la grande salle. J'étais à présent dans le hall et j'allais continuer de marcher tout droit lorsque je me rendis compte que si j'avais continuer je serais rentrer dans quelqu'un. Je levais la tête et m'aperçus qu'il s'agissait de Sirius Black. Il avait une certaine classe je dois l'avouer.

«Eh ben une chance que j'ai pas continuer d’avancer, t'aurais eu les pieds écraser. »

J'aimais faire un peu d'humour mais j'ignorais si ça allait prendre avec lui. Il ne m'avait pas l'air d'être un type amusant à première vu et je le trouvais parfois … triste. Si je pouvais remonter le morale des gens j'étais la première à le faire. Je lui souris espérant qu'il prendrait ça pour une excuse. J'étais vraiment ravi que ma mère n'ai pas atterrit ici. Je n'aurais su comment réagir si je l'avais eu à mon âge en face de moi.

Un baiser langoureux, quoi de plus satisfaisant comme réveil ? Avec silence, les deux adolescents partagèrent leur sourire en soupirant de désir. La peau douce de la belle brune faisait frissonner Sirius qui, en se réveillant doucement commença à en demander plus. Sous la chaleur des draps, le jeune homme n'avait prit la peine d'ouvrir les yeux pour plonger dans le regard sombre de sa camarade qui dévorait son visage des yeux. Mais celle-ci, en ouvrant les paupières, avait aussi vu les rayons du soleil scintiller derrière les épais rideaux de la chambre. Tentant tant bien que mal de se décoller des doux lèvres du Gryffondor, elle finit par sortir du lit pour l'encourager à en faire de même.

"Quoi, on a pas cours ce matin." grogna Sirius avec un grimace, plutôt mécontent qu'on lui refuse un peu de tendresse matinale lorsque aucun réveil n'était venu couper cours à ses distractions nocturnes. Sérieuse, la brune voluptueuse se contenta de sourire et de saisir ses sous-vêtements.
Sirius lui, se retourna dans les draps chauds, bien décidé de profiter un peu plus de cette matinée de libre. Mais voyant que la demoiselle n'avait vraiment pas l'intention de revenir au lit, il se redressa en grognant. "Tu vas me laisser là ?" demanda-t-il avec un petit air de chien battu.
"Je t'ai déjà dit que je devais réviser avec la bibliothèque, et puis Sarah m'a demandé de l'aider pour le parchemin d'Enchantement." répondit-elle d'un air un peu plaintif en ne pouvant s'empêcher de désirer le torse dénudé de Sirius qu'il avait découvert des draps en se redressant. "Ah." expira le jeune homme, toujours aussi inattentif et in-intéressé par les projets de la demoiselle. Passant une main dans ses cheveux soyeux, il les ébouriffa afin de leur donner leur coiffure naturellement élégante et sortit lui aussi du lit.

La chambre était vide car la prévenante Serdaigle avait informé ses amies de la venue de son homme luxurieux. Saisissant ses habits, Sirius ne fit pas attention à sa compagne maintenant qui semblait l'attendre pour quitter leur petit nid. N'ayant rien à part sa baguette dans sa poche, le Gryffondor quitta la chambre sans même attendre Léona qui trottina derrière l'élève indifférent.
Traversant la salle commune d'une maison qui n'était pas la sienne, il attira bien des regards, mais ça n'était pas la première fois que l'individu s'invitait chez les Serdaigles. Certain le voyait d'un mauvais œil, d'autres étaient ravis d'avoir un visiteur, lui n'en avait tout simplement rien à faire. Quittant la salle, il entendit enfin les petits pas précipités de sa camarade bien plus bruyants sur les dalles de pierres que sur les tapis épais des quartiers des Serdaigles.
"Tu ne te dirige pas vers la bibliothèque ?" demanda alors la jeune fille en arrêtant son compagnon qui prenait en fait la direction de sa propre salle commune. Soupirant longuement, Sirius eu du mal à camoufler son exaspération. Le matin, il était difficile pour lui de jouer le gentleman attentionné surtout lorsqu'on l'avait laissé froid dans ses draps. "Vas-y, je te rejoins." dit-il tout de même poliment. Leona acquiesça avec un sourire un peu diminué, sachant que le Gryffondor se débarrassait souvent d'elle pour la journée avec cette formule.

En effet, Sirius partit alors rejoindre la tour des Gryffondors sans avoir la quelconque intention de rejoindre ensuite la bibliothèque. Il avait quelques devoirs non-faits et pas mal de recherches à faire, mais depuis qu'il avait acquérir les élégante faveur de la bonne élève, il trouvait qu'il passait beaucoup trop de temps à la bibliothèque avec elle.
Retrouvant sa chambre, il observa avec un sourire que ses camarades de classes avaient eux, eu l'intelligence de profiter de leur matinée de libre. Les lents ronflements paisibles des maraudeurs eurent le don de le calmer et se laissant tomber mollement sur son propre matelas, il se laissa aller et rattrapa les nombreuses heures de sommeils volés par la merveilleuse Serdaigle.

Lorsqu'il se réveilla, deux de ses amis étaient déjà partis, sûrement appelés par leur ventre affamé. Sirius aussi sentait son estomac se contracter doucement. Un coup d’œil à son horloge magique lui indiqua qu'il était plus temps de prendre le déjeuner que le petit-déjeuner. Se redressant doucement, il se sentait beaucoup plus assommé que ce matin dans les bras d'une belle demoiselle. Faisant sa toilette et s'habillant de nouveaux habits comme si ce réveil était le premier de la journée, il laissa son ami Remus continuer sa grasse-matinée avec un petit sourire bienveillant. Ce dernier était assez prévenant pour se régler un réveil, il ne serait pas en retard pour les cours de cet après-midi.

Quittant sa salle commune d'une démarche joyeuse, ayant déjà ôté la frustration de son précédent réveil, Sirius Black prit directement la direction de la Grande Salle et se surprit à espérer y retrouver James et Peter. Ces derniers temps passés à éviter ses meilleurs amis s'étaient avérés être les pires moments de sa vie, peut-être espérait-il se soulager un peu en la présence des Maraudeurs comme il le faisait avec Léona Pips.
Cependant, alors qu'il approchait de la salle du déjeuner, une jeune femme sortant justement du lieu attira son regard. Grande, brune, svelte et aux courbes inspirantes, Sirius ne put s'empêcher de se mordre la lèvre devant ce sensuel spectacle ambulant. Il avait déjà remarqué la demoiselle car elle était de la même année que lui, à savoir la dernière. Par contre, il savait aussi que celle-ci était de 1993 car il ne l'avait remarqué que très récemment. Mais Léona Pips aussi était de 1993, et ça n'était pas une si grande catastrophe que ça.

D'humeur sociale, Sirius Black alla à la rencontre de la jeune femme qui semblait bizarrement attiré par le sol. Ou était-ce ses belles chaussures qui l'intéressaient plus ? Quoi qu'il en soit, Sirius se demanda un instant si la jeune Poufsouffle n'avait pas l'intention de tomber directement dans ses bras. Heureusement, elle sembla se réveiller avant le choc et s'arrêta juste en même temps que Sirius.
S'excusant avec humour, elle fit sourire le jeune Gryffondor qui fut ravit de ne pas avoir à faire à une nouvelle coincée intellectuelle comme sa précédente conquête. Cette jeune femme là semblait dotée d'une toute autre intelligence que celle qu'on pouvait ingurgiter des pages sèches des livres. Dans ses yeux brillaient une certaine malice.

"Une chance..." acquiesça Sirius avec un de ses sourires qui pouvait faire fondre beaucoup de jeune demoiselle. Mais ça n'était pas n'importe quel morceau de viande bien empaqueté qui se trouvait devant le jeune homme, il pouvait le voir dans son expression et la force de ses traits. "Il me semble que nous soyons dans la même année, je me présente, Sirius Black." dit-il avec une grande courtoisie.

L'humour avait marché. Je l'avais fait sourire. Il était tellement plus beau avec un petit sourire sur le visage. Je me félicitais d'avoir réussis ma tâche. Il s'appelait Sirius Black. Je souris. J'étais au courant autant ne pas lui rappeler et faire comme ci de rien n'était. Après tout je n'aurais pas aimer qu'on sache tout le temps qui j'étais et ce que je faisais où ce que je j'avais fait. Tout le monde avait droit à une deuxième chance. Lui aussi. Nous étions en septième année tous les deux. Je me retenais de lui dire pas de la même époque et me contentais de lui répondre.

«Roxanne Curtis où l’écraseuse de pied. Généralement mes amis m'appellent Rox' où Roxie à toi de voir ce que tu préfère.»

Seconde sourire de ma part. On ne me changerait pas je parlais souvent plus qu'il ne le fallait et je m'en fichais un peu. C'était à prendre où à laisser. Je ne vois pas pourquoi je changerais pour les autres. En fait je le connaissais juste de nom parce qu'il y avait beaucoup de rumeurs qui circulaient au sujet de Sirius Balck mais je préférais me faire ma propre opinion et ne pas le juger sur ce qu'on disait. Je fonctionnais toujours ainsi. Généralement ça m'évitais les malentendus. Il y eu un petit silence qui s'installa. Il fallait que je trouve quelque chose à dire. Je ne pouvais pas m'empêcher de combler le vide.

«Ça te dirais d'aller faire un tour au stade de quidditch et d'improviser un match?»

J'étais attrapeuse de mon équipe. J'aimais de temps en temps faire des matchs entre amis qu'ils soient de la même maison où pas je m'en fichais. Le quidditch rassemble les gens alors je lui avais spontanément proposer. Peut être qu'il refuserait mais ce ne serait pas dramatique. Je pouvais trouver d'autres personnes qui seraient ravi de jouer contre moi. Ne voyez pas là du narcissisme non, juste une force de vaincre et de gagner. J'aimais lancer toute sortes de défis. Généralement beaucoup acceptais parce qu'ils savaient que c'était juste pour m'amuser que je faisais ça et que j'aimais bien que tout le monde soit heureux. L'ambiance était après ça bonne et c'était bien mieux que de s'engueuler pour trois fois rien.

La jeune femme lui rendit son sourire. Mystérieuse, elle observa le Gryffondor avec une certaine satisfaction. Détendue, elle se présenta à lui comme Roxanne Curtis ou Rox' ou encore Roxie. Sirius détestait les surnoms surtout lorsqu'il s'agissait de lui-même. Sirius était son prénom et il lui convenait bien malgré le fait qu'un certaine blonde se passionnait à l'appeler Siri. Mais les filles semblaient affectionner les petits surnoms, témoins de complicité plus que de moquerie.
"J'aime bien Roxie." dit-il d'un ton séducteur en réponse au choix que lui offrait la belle brune. Étrangement, Sirius se sentait plutôt détendu dans cette conversation, ce qui avait rarement été le cas depuis qu'il était arrivé en 1993. Les élèves de sa propre époque le blâmait de cette catastrophe bien que certains semblent apprécier l'expérience, et ceux du futur semblaient toujours pris de peur lorsqu'ils croisaient Sirius Black.
Mais cette jeune femme semblait tout à fait normale. Comme une élève qu'il aurait croisé en 1976 alors que tout était encre relativement normal, il ne ressentait pas la barrière temporelle qui séparait pourtant les deux adolescents. Pourquoi n'avait-elle pas peur comme tous les autres ? Ne l'avait-elle pas reconnu comme le Sirius Black que tout le monde craignait ? Non, il devait y avoir quelque chose d'autre.

Alors que le jeune homme se perdait sans ses réflexions en même temps que son regard se perdait sur le corps séduisant de la jeune femme, un petit silence s'installa. Sirius n'en fut pas vraiment gêné, mais son interlocutrice tenta de combler le vide en lui faisant une proposition pour le moins assez étrange. Levant un sourcil perplexe, Sirius ne put s'empêcher d'être amusé par les paroles de Roxie.
"Un match de Quidditch ?" répéta-t-il interloqué bien qu'il savait qu'il avait parfaitement entendu et comprit les paroles de la jeune Poufsouffle. "En fait j'étais plutôt en chemin pour prendre mon déjeuner. J'aurais bien aimé voler un peu, mais je n'ai pas de balai. Le mien est resté en 1976 et j'ai horreur de ceux de l'école. J'imagine qu'ils ont été remplacés après 17 ans, mais rester dans le local semble les rendre plutôt... nerveux." remarqua-t-il avec un petit rire.

"Mais si ça ne te dérange pas, je serais ravis de passer un peu plus de temps avec toi dans la Grande Salle." proposa-t-il alors peu désireux de laisser la belle brune s'en aller en coupant court leur petite conversation. D'un geste courtois, il l'invita à la suivre.

"J'aime bien Roxie." Je souris c'était celui que je préférais aussi. Je ne sais pas vraiment pourquoi tout le monde me trouvais toujours un surnom. Quelque part c'était mieux. Je n'avais jamais vraiment aimé mon prénom qui me faisait penser à une chanson du même titre qui ne me correspondait pas du tout. Mes parents m'avaient dit qu'ils adorait ce prénom et c'était tout. Visiblement le match de quidditch n'avait pas l'air de l'intéresser beaucoup. Tant pis se serait pour une autre fois. A ma grande surprise il me demande de l'accompagner à sa table pour déjeuner. Je venais de finir mon repas mais en fait je n'avais pas tellement manger donc c'est avec un grand sourire que je lui répondis :

«Avec plaisir. »

Je le suivis et entendit alors la conversation de Serdaigle qui passaient par là. Quels idiots! Ils ne pouvaient donc pas se taire? Franchement si ça continuait autant lui dire tout de suite qu'il était rechercher par les aurors et autant l'arrêter sur le champ! Je le regardais un peu inquiète mais gardant mon sourire. Il n'avait peut être pas entendu. J'étais près à parier qu'il me demanderait ce qu'ils avaient voulu dire. Il fallait que je trouve le moyen de dévier la conversation. La table des Gryffonor et des poufsouffle n'était pas très éloigner. Je le regardais de nouveau et lui demandait.

«Rouge ou jaune?»

A quel table nous mettions nous ? Ça avait si peu d'importance. Très franchement je trouvais que le système des maisons était très moyen. Je n'avais jamais réellement approuvé ce système qui cataloguait tout de suite les élèves où qu'ils soient et c'était d'ailleurs pour ça que je supportais entièrement ma maison pour montrer que nous n'étions pas la maison « poubelle » montrer que nous avions notre propre personnalité.

Sirius Black eu un grand sourire lorsque la belle Poufsouffle accepta de l’accompagner. Sortant justement de la Grande Salle, elle devait sûrement sortir de table, ce qui signifiait que ça n'était pas la compagnie de la nourriture qu'elle acceptait "avec plaisir" mais la sienne.
Continuant sa route avec cette fois-ci une élégante brune à ses côtés, le Gryffondor ne fit pas attention aux autres élèves passant dans le hall. Le naturel détendu de sa camarade semblait lui faire un grand bien car il ne sentait plus les regard insistants ou effrayés que les élèves de 1993 pouvaient lui lancer.

Pourtant, un nom ou plutôt une appellation attira son attention. Avec un sourire amusé, il chercha du regard l'élève qui traitait l'ami Serdaigle de Sirius d'abruti, et finit par trouver un groupe de la même maison de Trent. Le flegmatique jeune homme était définitivement mauvais pour se faire des amis, car même ses camarades de maison ne semblaient l'apprécier, remarqua Sirius avec un soupir.
Mais les mots qui suivirent "abruti de Sloane" passèrent si vite dans la bouche du préfet que Sirius eu du mal à en comprendre tout le sens. Les autres Serdaigles acquiescèrent, semblant très bien comprendre de quoi il s'agissait et continuèrent leur route, laissant Sirius perplexe.

Trent était devenu Auror ? L'idée semblait tout à fait absurde. Le jeune homme que Sirius connaissait et appréciait n'avait aucune ambition. Tout comme lui, il n'était pas du genre à se projeter dans le futur. Tout ce qu'il faisait, il le faisait en suivant son instinct, une envie, ou même le hasard, mais devenir auror était loin d'être une chose hasardeuse. Un peu impressionné, Sirius se demanda s'il allait en parler à son ami.
Mais une autre chose le tracassait. Dans la conversation, il avait entendu son nom et bien que celui-ci appartienne à plusieurs élèves de 1976, Sirius avait bien l'impression que c'était de lui qu'on parlait. Mais en quels termes ? Le Gryffondor fut fâché de n'avoir prêter plus d'attention sur le moment. Une chose était sûre, il avait bien capter un mot. "Cage".

Avec un frisson, Sirius se rappela qu'il n'était pas tout seul et que son arrêt avait dû être remarqué par la Poufsoufle qui l'accompagnait. Se retournant, il fut attristé de voir l'inquiétude ternir le regard de sa camarade alors qu'il pensait qu'elle était loin de tous ces tourments. Le jeune homme soupira et s'excusa, bien qu'il aurait été préférable que ce soit ces Serdaigles qui s'excusent d'avoir la langue aussi bien pendue.

Le duo s'arrêta devant les quatre tables de la Grande Salle. Les élèves étaient encore très nombreux et l'odeur des mets faisait saliver Sirius. Rouge ou Jaune, peu importe car il avait une camarade à qui parler et se souciait peut des autres. La jeune femme ayant fait un pas vers lui en revenant dans la Grande Salle, il décida d'en faire de même en désignant la table de la maison de Roxanne.
S'asseyant, il se servit quelques légumes et du poisson sans attendre la Poufsouffle qui avait bien évidemment déjà manger.

"Alors, Roxie." commença-t-il en se souvenant que la jeune femme appréciait les surnoms. "Fan de Quidditch ? C'est assez atypique de proposer un match à quelqu'un. Je ne dit pas que je n'aurais pas apprécier, mais chercher les balais, une balle, sortir, c'est une activité rarement spontanée." remarqua Sirius avant d'entamer son repas.

"Je m'excuse pour tout à l'heure." se répéta-t-il en préférant aborder le sujet sans se voiler la face plus longtemps sur des sujets triviaux comme le sport de balai. "Je ne suis pas de ceux qui souhaitent tout connaitre du futur, au contraire, j'ai plutôt tendance à le fuir." avoua-t-il avec beaucoup de sincérité en plantant son regard gris dans celui de Roxanne. "Mais il est difficile de ne pas tendre l'oreille lorsqu'on entend son nom." ajouta-t-il avec un haussement d'épaule. Même si la règle de Dumbledore demandant à tout le monde de garder secret toutes informations sur le futur des élèves de 1976 était frustrante, Sirius était ravi qu'elle limite au moins les révélations. Il était sûr que c'était grâce à cette demande que sa supposée fille de 1993 n'était pas venue le voir les bras ouverts en criant "papa" dans un couloir bondé, et il en était ravi. Moins il en savait mieux il se portait.

Je n'avais jamais vraiment prêté attention aux autres. En fait je me disais que l'important n'était pas ce qu'on penserait mais ce que moi je voyais. Je faisais toujours ma propre opinion de tout ce qu'on pouvait me dire. Sirius Black était pour l'instant un élève comme tous les autres et il avait droit à une deuxième chance. Le futur n'était pas encore pour demain et il pouvait selon moi changer à tout moment. Il était inutile qu'il s'inquiète pour ce qu'il endenterait des autres. Les murs à Poudlard avaient souvent des oreilles ce qui faisait que toutes sortes d'informations partaient sans qu'on ne sache vraiment pourquoi. Il y avait beaucoup de commère à Poudlard. Moi la première bien sur mais il y a certaines choses que je refusais de dire surtout lorsqu'il s'agissait de blesser des gens. Le monde était déjà bien trop mauvais pour en rajouter. Nous nous sommes installé à ma table alors que je me demandais s'il avait entendu où pas cette bande de Serdaigle pas très discret. Je le regardais se servir et sourit en voyant qu'il avait de l'appétit. Il me demanda alors si j'aimais le Quidditch. Alors voilà un sujet intéressant. Il me disait que proposé un match de Quidditich était rarement spontané. Je lui souris. Je savais évidement que j'étais du genre bizarre et que beaucoup d'élèves me trouvaient étrange.

«La première chose à savoir sur moi c'est que je suis dira-t-on étrange … et oui j'adore le Quidditch. C'est le meilleur moyen de rassembler les gens. »

Il s'excusa ensuite pour tout à l'heure. Je l'écoutais et à l'entendre il n'avait pas envie de savoir son futur. C'était compréhensible à sa place j'aurais aussi été de ceux qui refuse d'en savoir plus. Le présent était la seule chose à vivre. Le passé était passé et ne servait plus qu'a garder les souvenirs. Le futur n'était pas encore écris. Tout pouvait encore changer. J'ignore comment j'aurais été si j'avais voyager dans le temps. Je serais sûrement aussi perdu que lui. Enfin il avait l'air de rester lui même et c'était une bonne chose.

«Tu sais le futur n'est pas encore écrit. Il peut toujours changer. Ne fait pas attention à ce que tu entends.»


Je lui souris espérant être convaincante. Le seul moment important était le présent. Il était inutile de penser à autre chose. Penser à l'avenir se résumait à rêver de choses qui ne se réaliserait pas forcément. De croire en l'avenir c'était comme croire à un rêve.