Mal dans sa peau…C’est ce qui définirait le mieux Adèle si seulement elle le montrait. Au lieu de ça, c’est une tout autre personne que vous avez sous les yeux, l’Adèle que vous connaissez tous les jours pourra vous paraître amicale ( tout dépendra avec qui bien évidemment ), elle pourrait se montrer manipulatrice, méfiante, introverti, sadique, prétentieuse, battante, ou fière. Voilà bien des adjectifs que les élèves de Poudlard utilisent pour pouvoir la décrire mais voyons les de plus près.
Amicale : Voilà une facette qui semble sincère chez elle, cependant il y a certaine condition à cette empathie. Tout d’abord, que vous ne soyez pas imbus de vous-même ! Si elle peut apprécier quelqu’un qui ai confiance en soi, elle ne supporte pas les gens qui sont narcissique à en mourir. Elle ne supporte pas ceux qui pense que tous les yeux sont rivés sur elle, elle n’aime pas non plus les gens stupides et hélas, en règle général…Elle les trouve tous stupide ! Concernant les enfants né de parent moldus, Adèle a beaucoup de mal avec cette idée, cachant déjà bien des choses sur elle, la jeune fille aimerait pouvoir un jour pouvoir se promener en ville sans devoir caché qu’elle est une sorcière. Peut-être est-ce aussi dû à l’admiration qu’elle a toujours porté pour son défunt père…En d’autre terme, les gens avec qui elle se montre amical se compte en réalité sur les doigts d’une main, elle est très exigeante en matière d’amitié, il faut bien l’admettre.
Manipulatrice : Adèle aime obtenir ce qu’elle souhaite et bien souvent c’est par la manipulation qu’elle arrive à ses fins. Vivant dans une famille sorcière de la haute société, la demoiselle compte bien rendre ses parents et ses grands-parents fiers d’elle. C’est très certainement parce qu’elle a été témoin de bon nombre de manipulation politique ( dû à son rang de MacCarty). Quelque part, Adèle aime cette idée de pouvoir contrôler quelque chose et surtout de pouvoir contrôler les gens. C’est une sensation qu’elle trouve assez grisante, il faut bien l’admettre.
Méfiante : Le fait qu’elle soit riche la rend quelque peu méfiante, elle connait très bien le caractère de la majorité des élèves de Serpentard et sait pertinemment comment cela fonctionne. Sans compter qu’Adèle cache beaucoup de chose sur elle. Tout cela, mélanger, la rend particulièrement paranoïaque vis-à-vis des autres, elle ne souhaite pas être manipuler, elle ne souhaite pas avoir d’ami(e)s parce qu’elle pourrait être un bon appuie. Elle ne souhaite pas non plus que son secret soit un jour découvert et dévoilé. En d’autre terme, elle a peur des autres quelque part.
Introverti : Cette facette d’elle à un lien très proche avec sa méfiance. Adèle n’a jamais véritablement eu confiance en elle malgré l’image très fière et très sûre d’elle qu’elle offre aux autres. Elle a beaucoup de complexe, certain son puéril, d’autre non mais tout ça fait qu’au fond elle reste quelqu’un de très réservé. Elle n’aime pas se dévoiler, estiment que cela est une faiblesse plus qu’autre chose et surtout parce qu’elle ne tient pas à ce que les autres la connaisse réellement.
Sadique : Adèle prend un certain plaisir à blessé les autres et les voir blessé. Pourquoi ? Parce qu’après la grand guerre, lors de son entrée à Poudlard, bon nombre d’élève prenait un malin plaisir à rappeler à Adèle que son père était mort mais surtout à lui rappelé pourquoi il était mort. Décidant de ne pas se laisser faire, elle compte bien faire souffrir les autres autant qu’elle, elle souffre de l’absence de son père dans sa vie.
Prétentieuse : Voilà bien un trait qu’elle n’est pas vraiment. Au même titre que sa confiance en elle, elle se montre prétentieuse par moment, brouillant simplement les pistes sur qui elle est réellement ;
Battante : Adèle n’a jamais été du genre à baisser les bras, lorsqu’elle veut quelque chose, elle fait tout pour l’obtenir. Elle n’aime pas cette idée de lâcheté qui plane toujours au-dessus des têtes des Serpentards. S’il y avait une chose qu’Adèle n’était pas, c’était une lâche. Peu importe ce qui lui arrive, elle se relèvera toujours, et elle combattra, jusqu’au bout !
Fière : Malgré de nombreux complexe et secret, Adèle reste une personne très fière. Elle ne supporte pas d’être humilié et toute personne qui ose le faire le paye au centuple.
Intelligente aussi, la demoiselle sait qui elle peut attaquer et qui elle ne peut pas attaquer par exemple.

Une enfance étrange. C’est ainsi qu’elle définirait sa vie, étrange mélange entre la maison des Lestrange et des MacCarty, deux familles de sang pur qui à la base ne pouvait pas se voir se voyait à présent réunis en un seul et unique être du nom d’Adèle. Un lourd poids à porter pour une enfance mais ce fut le lourd fardeau de la demoiselle. Très tôt, elle fut tiraillé par l’éducation différente des deux familles, sans père, sa mère n’avait pas bien le choix que d’accepter la venue de son ex-belle famille et de sa propre famille. Sans compter que de toute façon la famille des Lestranges n’aurait jamais laissé la petite Adèle entre les mains exclusive des MacCarty, c’était trop beau ça ! Ainsi, la demoiselle faisait l’objet des convoitises des deux familles. Dernier souvenir de Rabastan pour les uns, terrible erreur pour les autres, ce ne fut pas dans l’amour la plus absolue qu’elle fut élevé mais plutôt dans l’éternelle compétition entre ses deux familles, la récompense ? La petite Adèle. Elle était encore si jeune à l’époque, et la mort de son père la touchait terriblement, si bien qu’elle semblait toujours plus proches des autres Lestrange que des MacCarty, au grand désespoir de sa mère qui avait pourtant tout fait pour sauver Rabastan des griffes de Voldemort et qui aujourd’hui se rendait petit à petit compte que la schéma allait se répéter à travers sa fille. Son entrée à Poudlard fut un moment particulièrement intense pour les deux familles, sa mère souhaitait la voir s’épanouir tout simplement, espérant muettement qu’elle ne se retrouvait pas à Serpentard. La famille Lestrange voulait absolument la voir à Serpentard et à l’inverse celle des MacCarty aurait préféré voir la demoiselle suivre les traces de sa mère. Une compétition de plus entre les deux familles, et ce fut une victoire écrasante pour Lestrange. La petite Adèle c’était vu répartie à Serpentard.

Grandissant ainsi au milieu des autres sangs purs imbus d’eux-mêmes, elle n’était pas exactement comme eux mais elle s’en approchait sérieusement. Ce fut dans cette maison qu’elle fit la connaissance de sa nouvelle meilleure amie, celle qui serait en moins de temps qu’il ne le fallait sa meilleure amie : Némésis. Fille du professeur de Potion et de la défunte membre des Bizard Sister’s. Ce fut presque naturellement que les demoiselles devinrent rapidement inséparables. Elle continuait doucement à grandir, et avec l’âge apparut la crise d’adolescence et tout ce que cela comportait ! Se trouvant d’innombrable défaut physique, il lui arrivait bien souvent de se plaindre de ses yeux verrons…Un œil bleu, un œil brun, si beaucoup trouvait cela séduisant, Adèle avait juste l’impression d’être deux êtres mélanger qui n’arrivait pas à former une seule et même personne et au fond, ce n’était pas faux…Ces yeux verrons lui rappelait en réalité cette dualité entre la famille de son père et celle de sa mère. Sans compter ses deux dents de devant ! Cela peut paraître complètement puéril et sans intérêt mais la demoiselle a un gros complexe à ce sujet. D’ailleurs, elle ne cesse d’envier Némésis pour son don de Métamorphomage. Malgré tout, elle commença lentement à cacher tout ce qui la gênait chez elle derrière une attitude de jeune fille sur d’elle…Et plus les années passait et plus la demoiselle se rendait compte d’un autre fardeau qu’elle devrait porté.

Son homosexualité.
Elevée par deux familles de sang pur, c’était une chose très tabou, d’interdite, c’était aussi critiqué que les cracmol et les sangs de bourbe, si bien que la jeune fille ne l’admit jamais réellement. Sortant avec les garçons, elle enchainait les conquêtes, elle semblait prendre un certain plaisir à briser les cœurs lorsqu’elle commença à avoir l’âge de sortir avec eux. Aujourd’hui en 5eme année, elle continue ce petit jeu, cachant une majeur partie de sa vie, de ses secrets, enfouissant tout ce qu’elle considère comme mauvais chez elle.

« Tu préfères laquelle ? »

Installée sur son lit habituel dans le dortoir des filles de Serpentard de son année, Adèle observait l’une de ses camarades sortir du dressing avec une nouvelle tenue. Les rares petites soirées qui avait lieu dans la salle commune de Serpentard avait toujours l’art de mettre en émois son amie. C’était surtout une bonne raison pour pouvoir sortir ses robes, et toute les essayés juste pour le plaisir de faire un défilé de mode improvisée dans les dortoirs. Observant la jeune fille de haut en bas, elle sentait doucement son cœur battre la chamade. Cette demoiselle était d’une beauté époustouflante et pourtant, elle semblait à peine pouvoir le remarquer. Elle esquissa un sourire sincère avant de lui lancer dans la plaisanterie :

« Avec celle-là tu as l’air d’un bonbon ma pauvre ! »
« Heyyy ! »

Elle eut le droit d’avoir une oreille lui atterrir en pleine figure avant d’avoir l’amie en question lui foncer dessus pour une bagarre. Attrapant à son tour un oreiller, elles se battaient en rigolant aux éclats. Au bout de plusieurs minutes de luttes acharnées la pauvre Adèle se retrouva désarmé, ne trouvant rien d’autre comme contre-attaque de chatouiller sa camarade de classe. Elle se débattait, si bien que toute deux perdirent l’équilibre, glissant or du lit, la jeune fille se retrouva avec sa meilleure amie au-dessus d’elle. Elles continuaient de rire avant de doucement reprendre leur respiration. Assise à califourchon sur elle, son amie la regardait et elle…Elle eut le souffle coupée.
La jeune fille avait ses long cheveux tout emmêlé, ses yeux brillaient, sa peau semblait si lisse. Cette demoiselle était belle en cet instant précis, sans véritable artifice, tout simplement elle, naturellement elle. Les yeux d’Adèle se posèrent un instant sur les lèvres de son amie, elles avaient l’aire douce et elle ne put s’empêcher d’imaginer le gout sucrée qu’elles pourraient avoir. Se rendant subitement compte de ses pensées, elle les chassa rapidement, se dégageant brusquement en riant :

« Allez ouste ! Tu pèses une tonne ! »

Se relevant, elle aida ensuite sa camarade à en faire autant. Essayant de chasser cette sensation enivrante qu’elle ressentait rien qu’à l’odeur de son parfum.

« Je préfère la bleu de tout à l’heure… »
« T’es sur ? Parce que j’en ai d’autre »
« Continue ainsi et on va arriver en retard ! »

De nouveaux éclat de rire, elle laissa alors son amie retourner se changer, ne pouvant s’empêcher malgré elle de l’observer se déshabiller. Entre fille, on est rarement pudique, et c’était d’autant plus vrai entre des meilleures amies comme elles. Elle regarda la chute vertigineuse de ses reins, la longue de ses jambes, détournant les yeux avant de ne plus pouvoir les détacher de ses fesses. Elle retourna s’installer sur son lit, se couchant et observant le plafond en attendant que son amie ait terminée :

« Allez Nem ! Grouille tes fesses ! J’ai soif ! »

Sur ta tête pose-moi un instant
Et n'aie pas peur, reste serein
Tu seras en de bonnes mains
Car je suis un chapeau pensant !



Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin
Car ceux-là sont de vrais roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins.