Après avoir participé sans franchement le vouloir, la plupart des élèves présent ce soir là dans la grande salle avaient finit défoncé. Tous avaient prit sans le savoir de la poudre de lutin, la drogue de sorcier la plus forte en sensation mais aussi la plus inoffensive de notre monde. Cette drogue coulait dans les veines de toutes les maisons. Debout sur une table, se disputant, s'embrassant, toutes les pulsions, tous les désirs des élèves avaient pris forme... Y compris le coup de poing volé de Rogue à Potter... Mais. Il y a toujours un mais. Un professeur a prit sur le fait les élèves... Et maintenant vous avez tous une soirée de colle. Mais voila. L'administration serait trop généreuse si elle choisissait elle même votre punition. Au lieu de cela, ce sera vous, qui allez donnez entre deux où trois punitions que nous listerons... Pour les tirer au sort en compagnie d'étudiant qui eux aussi, seront tirés au sort. C’est pourquoi vous vous retrouver en punition avec Destiny pour Astiquer toutes les armures du Château

La journée de cours finissait enfin. Enfin j’étais libérée de la pression que je subissais durant des heures… Et pour cause, les professeurs semblaient s’acharner sur ma petite personne. Depuis quand voulaient-ils tous m’empêcher de fumer et de me droguer ? Ils me calaient toujours en groupe avec Severus dans l’espoir d’obtenir de moi quelques efforts. Pourquoi diable étais-je obligée de supporter son regard accusateur et meurtri ? Il me regardait comme si j’étais à l’origine de toutes les peines du monde, de toutes les souffrances et de tous les problèmes qu’il pouvait y avoir dans la vie de tous et tous les jours…

Supporter ses yeux noirs meurtri me rendait folle. Je buvais et me droguais de plus elle dès que j’en avais l’occasion. Je prenais de la poudre de lutin entre deux cours et sucrai mon café avec, discrètement. Le fait que mes pupilles soient constamment dilatée pouvait en mettre plus d’un au courant de l’état dans lequel j’étais. Avec cette poudre, son regard me semblait moins puissant c’était comme si je l’empêchais de me scanner, de voir en moi une étincelle qui pourrait lui ramener celle dont il était tombé sous le charme.
Je ne voulais pas que l’on puisse découvrir ce que j’étais réellement. Personne ne devait se rendre compte que je jouais un jeu, un rôle… assez pervers, mais rôle tout de même.
Comment me regarderait-on si l’on savait que j’étais d’une lignée de sang pur maudite ? Que j’avais su jouer du piano avant même de savoir marcher, qu’avant de dire mes premiers mots je maitrisais déjà deux instruments ? Pour qui me prendrait-on si l’on savait que je parlais Italien et non Anglais en langue maternelle ?
J’étais persuadée que l’on ne me verrait plus comme un fantasme si l’on me voyait jouer du piano comme n’importe quel génie de la musique. Moi… J’avais toujours aimé jouer.
J’étais plus douée en musique que je ne le laissais paraitre.
Au lieu de cela, je passais pour une petite peste, douée dans tout ce qu’elle faisait et qui essayait de se détruire et se pourrir la vie parce que cela l’amusait…
Je me détruisais pour avoir ce que je méritais. J’étais persuadée que j’étais la cause de la mort de mes parents, et j’en étais sure… assez pour estimer que je devais les rejoindre et le plus rapidement possible.

Assise sur mon lit, j’avais pris une petite heure dans la salle de musique pour jouer un peu de musique afin de me détendre et enfin, j’étais retournée dans mon dortoir pour me changer. J’enfila une paire de converse (marque peu connue a l’époque) noire, un shorty en jean, un tshirt et une veste Ralph Lauren (marque peu connue qui existe depuis 8 ans).
Une fois prête, j’attacha mes longs cheveux noir et sortit de la maison à laquelle j’appartenais, fumant quelque chose que je ne devrais pas fumer… Avant d’arriver dans le hall, je jeta mon mégot au sol, l’écrasa et enfin, me re parfuma.

Une fois dans le hall, j’attendis, j’étais seule et pourtant, j’étais à l’heure… J’avais horreur d’être collée, je m’étais toujours arrangée pour que les autres prennent pour moi…

Spoiler:

Spoiler:

Un chat vint se coller à moi, a ma grande surprise. Il était rare que l’animal de compagnie d’une personne autre que la mienne vienne se coller et se frotter contre moi.
J’observais alors le chat, comme… étonnée de le voir agir comme il le faisait… La propriétaire de ce compagnon m’avait demandé si j’allais bien, chose à laquelle il fallait avouer… ironique puisqu’il était rare que l’on apprécie une heure de colle… j’en avais déjà eue une et je m’étais arrangée pour la rendre la plus agréable possible, d’où le fait que je m’étais de nouveau retrouvée sur le mur des rumeurs…
D’ailleurs, j’étais étonnée de ne pas m’y voir de nouveau. La dispute devant toute la classe entre Severus et moi… avait quelque peu marqué les esprits.
Je n’avais vraiment pas envie de le voir, je ne pouvais expliquer pourquoi mais… ca me stressais énormément ! L’idée de devoir affronter sa propre vérité me rendait malade. Je ne voulais plus voir toute la déception que je lisais dans ses yeux, le dégout de sois, le dégout qu’il avait pour moi… pour nous… pour ce que nous aurions pu être… et pour ce que nous ne serons jamais.
Les choses entre lui et moi étaient décidément bien trop complexe pour que je puisse l’affronter en face… où tout simplement changer. J’avais besoin de son soutient pour faire quoi que ce soit de bien et le simple fait de le savoir pouvait détruire le faible équilibre que j’avais obtenu ses dernières années…

Répondant alors à la demoiselle, en l’observant, la drogue que je venais d’inhaler faisait enfin effet. Mes pupilles se dilatèrent légèrement, seul des personnes habitués face aux cas tels que le mien aurait pu se rendre compte que je n’étais pas clean, mais plutôt… en montée du 7éme ciel.

« Ca ira mieux a la fin de notre heure de retenue… »

J’en étais la cause. Beaucoup pouvait se douter qu’il n’y avait que moi pour mettre de la poudre de lutin dans les boissons et pour cause… J’étais la seule a aimée ce style de déboire surtout lorsque cela arrivait aux autres. Je n’y pouvais rien, j’étais ainsi, j’aimais me jouer des autres…

« Ne t’en fais pas, il doit juste sentir l’odeur de ma femelle… »

Les retenues…C’était bien le genre de truc que Severus détestait et pour cause…S’il en avait fait une depuis le début de sa scolarisation à Poudlard c’était déjà beaucoup. Mais voilà ! C’était sans compter les idées stupides de certain de ses camarades de maisons…Le résultat ? Tout Poudlard avait été collé pour avoir consommé des substances illicites et aux passages drogués les professeurs par la même occasion. Ainsi, il avait eu comme la majorité des élèves de Poudlard, une lettre lui indiquant l’heure, le lieu, les personnes présentent, durant laquelle il devrait passer sa retenue. Le rendez-vous ? Le hall visiblement, super…Ca voulait dire qu’ils seraient pas assis derrière un bureau a écrire des kilomètres de parchemin…Mais en même temps, ca voulait aussi dire qu’ils pouvaient faire leur retenue n’importe où dans le château et cette idée ne lui était pas des plus plaisante.

La lettre entre les mains, il était allongé de tout son long dans son lit. Il n’avait sérieusement pas envie de s’y rendre et depuis cette fameuse histoire, Severus se faisait de plus en plus rare dans les couloirs du château, préférant la quiétude du dortoir plutôt que les autres gens. Et il fallait l’admettre que l’envie de reprendre de cette poudre c’était souvent insinuée en lui et par peur de tomber dans ce cercle vicieux il avait préféré s’isoler ( un peu plus que d’habitude ). Ainsi, on ne croisait le garçon solitaire de Serpentard qu’en cours et c’était tout. Allant chercher à la cuisine de quoi se sustenter ou profitant des week end sortie à Poudlard pour pouvoir s’acheter de quoi grignoter.

Il jeta un regard au cadrant de son horloge, il était temps qu’il y aille…Il était déjà en retard. Soupirant, il se leva de son lit, se dirigeant alors sans grande envie vers sa retenue. Attendre ainsi et arrivé en retard n’était rien d’autre que le résultat d’une chose : il ne voulait pas croiser ou faire le chemin avec Aliera. Avec ce qui c’était passé, les choses étaient plutôt tendue entre eux. C’était beaucoup plus complexe qu’il n’y paraissait. Une part de lui était tiraillée par l’envie de lui parler, de discuter avec elle alors qu’une autre part de lui, lui rappelait sans cesse toute les saloperies et les frasques dont Aliera était à l’origine dans Poudlard. Les mains dans les poches, sa cravate brièvement noué à sa chemise, il arriva dans le hall…Andy et Aliera était toujours là mais le Serpentard s’étonna de ne pas y trouver Remus.

Peut être était il en train de pleurer à l’idée de faire sa première retenue !

Ne saluant les personnes présentes que par un hochement de tête, il s’installa sur une marche de l’escalier qui menait à la grande salle.

« Vous connaissez le sujet de la punition ? »

L’arrivée de Severus sembla glacé l’ambiance de la pièce, encore plus lorsque le concierge Picott arriva. Il avait l’art de m’envoyer sur les roses en un rien de temps, comme s’il était convaincue que je devais être sévèrement punie pour tout ce que j’avais pu faire dans ma vie mais aussi aux autres.
Ce n’était pas comme i, ceux-ci n’avait jamais été consentant, je n’aurai jamais fais à quelqu’un quelque chose que l’on m’avait fait à moi, et qui m’avait plongé dans le cercle infinis de la drogue pour oublier… tout oublier….
Je devais m’oublier, moi. Ainsel pour laisser place à cette insouciance, ce jeu et ce charme que tous me connaissait. Mais s’ils savaient que je n’étais pas ce charme, qu’est ce que l’on penserait de moi ?

Je reçus rapidement dans mes bras des sceaux crasseux qui me firent faire la moue. L’on bougea jusqu’aux armures qui longeaient le hall d’entré… jusqu’aux couloirs du 7éme étage. L’on nous annonça alors que l’on allait nettoyer les armures du château… Sans magie !

Je me retins de dire quoi que ce soit, Picott semblait m’avoir dans le nez, et personnellement, une seule et unique retenue me suffisait. Je n’aurai pas du participer à mon propre tour, mais d’un coté… Cela ne pouvait que me discréditer ! La plupart des élèves devaient bien se douter qu’il n’y avait que moi pour faire ce genre de choses, enfin… les maraudeurs et moi.

Enfin, Picott ordonna à McPhee de prendre un chiffon, j’avais toujours les sceaux dans les mains. Il s’adressa à Severus qui avait du faire une tête particulière pour que celui-ci s’adresse au garçon solitaire de Serpentard…. Et la remarque qu’il ne fallait dire fusa.


« oui Monsieur Rogue, toutes, ça vous apprendra de vous amouracher d'une droguée tiens. »

Et la, je ne pus m’en empêcher, il avait fallut que je réponde le plus directement et sèchement possible. Comment refreiner sa propre éducation. D’un regard noir je fixais le concierge de l’école.

« Je vous prierai monsieur Picott de vous mêlez de vos affaires. » avais-je donc répondu en posant les sceaux au sol et en évitant particulièrement de regarder Severus.

Je pris l’un des chiffons crasseux qui était au sol et le trempa avec un certains dégout dans l’eau pour le porter à la première armure qui était devant moi…. Bien évidement, l’armure tourna son casque vers moi et sans aucun problème je me mis à imaginer qu’elle pouvait avoir les pensées les plus salaces qui existaient… Pourquoi dans notre monde, tout mais absolument tout pouvait bouger ?