Des rires. Des rires féminins provenaient du dortoir des garçons. L’on pouvait facilement penser qu’il se passait des choses là haut alors qu’au contraire… Il ne se passait rien d’autre qu’une discussion entre deux amants qui s’embrassaient et parfois se touchaient. J’avais encore essayé de motiver Severus à jouer avec moi. Jouer à mon jeu préféré.
Evidement, il avait refusé mes avances. Une fois de plus il me disait qu’il n’en avait pas envie alors que je sentais que son corps lui, disait le contraire. J’étais lasse de le chatouiller. De chercher à faire ressortir chez lui une envie particulière… L’envie que j’attendais de lui depuis plusieurs semaines. Je n’en pouvais plus. J’avais finis par soupirer et me laisser tomber à coté de lui, dans son lit. Il m’observait. Ses doigts chatouillaient l’espace en dessus de ma poitrine, la où la chair était nue. Il commençait à me parler du devoir de potion que l’on était censé faire en duo. Pourquoi me parlait-il de cela maintenant ? Après tout, nous étions seuls. Il était rare que nous pouvions se retrouver tout les deux, sans qu’il n’y ait de regard sur posés sur nous.
Beaucoup d’élèves ainsi que professeurs étaient toujours sous le choc de ce qu’il se passait entre nous deux. Rabastan, mon meilleur ami, avait réussis à l’accepter. Après tout, il ne voulait que mon bonheur.
Il ne restait que Dimitri. Il était venu jouer les troubles fêtes à mon anniversaire par pur jalousie. Depuis qu’il savait que Severus était celui pour qui je l’avais quitté, il y avait une certaine animosité dans l’air. La salle commune était devenu un endroit que nous deux évitions comme la peste. Du moins, lorsque l’on se retrouvait tout les trois dans la salle commune. Rabastan avait le don de réussir à calmer ce qu’il se passait non verbalement. Le fait que Dimitri et lui ait partagé la même passion pour moi devait surement aider à ce qu’il soit calme…

Je fis sortie de mes pensées par Severus. Il me fixait comme s’il attendait une réponse de ma part. La manière dont je l’observais réussis à ce qu’il me repose la dite question. Il voulait savoir où j’avais mis notre carnet de note. Celui sur lequel nous avions notés les détails et mots clés de notre devoir de potion. Il avait dans l’une de ses mains une plume à écrire.
Mais pourquoi mon esprit divaguait encore ? Cette plume me donnait certaines envies qu’il fallait que je taise. Si je continuais comme cela, je me laisserai aller à ce que je ne devais faire qu’avec celui pour qui, je refusais de tromper sa confiance.

« Il est dans la salle commune… » Avais-je répondu, déçue qu’il retire sa main.

Je savais que je ne pouvais lui faire de chantage. J’avais déjà essayé et ca n’avais jamais eu l’effet escompté. Au contraire. Il faisait la tête durant quelques jours, refusant ne serait-ce un simple baiser. Pour moi, c’était une véritable honte. Je me sentais désavantagée. Personne ne m’avait jamais refusé quoi que ce soit, et encore moins leur virginité.
Lui. Il me le refusait toujours. Encore et toujours. En bonne chrétienne, j’étais allée prier pour avoir des conseils et un peu d’aide. Cependant, je n’avais eu aucun coup de pouce, aucune aide. Un soupire plus tard, je m’étais relevée pour aller récupérer le dit carnet.
Un rapide coup d’œil vers le jeune homme me renseigna sur son regard désapprouvant ma tenue… montrée à toute la salle commune. Mais qui serait resté dans la salle commune en entendant les rires qui provenaient du dortoir…

Descendant les escaliers dans ma tenue burlesque, je me rendis rapidement compte qu’effectivement. La salle commune était vide de toute présence. Je n’avais pas réellement fait attention s’il restait un où deux élèves dans les canapés. Je ne prenais que le carnet que j’avais laissé sur une des tables de notre espace commun. Une fois le carnet dans les mains, je détourna les talons vers les escaliers…
Ma tenue qui mettait en valeurs mes courbes avantageuses n’avait eue aucun effet sur mon Serpentard solitaire… Au fond de moi, une petite voix me disait que Dimitri où Rabastan, eux, auraient plus qu’apprécier… Pourquoi est-ce que je pensais à ca moi ? Le baiser que m’avait donné le sang mêlé me revenait en tête… J’avais pris plaisir à celui-ci et pour cause. Ca faisait bien 3 mois que je n’avais touché à un homme… que ce soit pour le plaisir de jouer où pour un baiser….
Il fallait que j’arrête de penser à cela. Maintenant, je devais uniquement me concentrer sur Severus. Ne pas penser aux autres. A tout ceux qui sont passés et ceux qui auraient pu passer….

Spoiler:

Les jours c'étaient succèdés comme les autres. Aussi ennuyeux les uns que les autres. J'avais réussi mon petit coup de gâcher l'anniversaire d'Ali, Rogue et moi ne nous parlions plus depuis bien longtemps. J'en voulais beaucoup à Ali d'avoir lâché pour lui. D'accord on n'avait pas toujours été fidèle n'empêche que je ne ferais plus la même erreur deux fois. Mon coeur était brisé et maintenant fermé a double tour. Je ne laisserais personne y entrer personne n'aurait la clef. Ali l'avait tout simplement jeté aussi vite qu'elle l'avait eu.

La journée avait démarée comme d'habitude. Se lever, se doucher, s'habiller, manger, aller en cours, manger encore, aller en cours, rentrer, manger et à nouveau la salle commune. Un vrai robot. Je détestais devoir toujours faire la même chose. Pourtant chaques jours c'était les mêmes rituels. A croire que je n'étais qu'un pion d'un tout ce cirque. J'avais passé le reste de la soirée dans la salle commune avec des potes et des filles pour la plupart je ne me souvenais même pas de leur nom. On c'était amusé, elles et moi. Il y a tellement de choses à faire dans un canapé qui peu passé inaperçus.

Pourtant, elles n'étaient pas Ali. Tout le monde était monté se coucher ou presque. En fait j'avais toujours l'impression que la salle commune ne se vidait jamais. Toujours un vert et argent dans les parages. Toujours quelqu'un avec qui on peut au choix se disputer ou s'amuser. Toujours. Je posais les pieds sur la table base qui me faisais office de repose pied et croisait les bras attrapant un carnet qui traînait sur la table. Je l'ouvris et le feuilletais. J'avais déjà vu l'écriture quelque part mais, ne me souvenais plus ou. En tout cas ça avait l'air de parler de potion. Tout semblait codé comme si c'était justement fait pour que personne d'autre que ceux qui l'avaient écrit le comprenne. J'entendis alors des pas venant des dortoirs. Je tournais la tête et aperçus Aliera. Je restais un moment bloqué sur sa tenue, sur ses jambes si belles et longues, mes yeux s'attardaient sur chaque détails de son corps. Je me demandais bien ce qu'elle venait chercher ici. C'était la première fois qu'on se revoyait depuis l'anniversaire, depuis que je lui avais offert son "cadeau" sous les yeux de Rogue. J'espérais simplement que j'allais la faire souffrir autant qu'elle m'avait fait souffrir. Vous remarquerez que la vengeance est une marque de fabrique chez moi. Quiconque s'oppose à moi risque énormément, c'est une chose à savoir que vous devriez tout de suite prendre en note ce petit détail qui mine de rien n'est pas si insignifiant. Je finis par tourner la tête vers le carnet et essayer d'y déchiffrer les codes en faisant comme ci de rien n'était.

Pourtant, chaque fois que je la voyais c'était pareil. J'avais juste envie d'être avec elle. Je ne devais pas m'obstiner, je pouvais trouver beaucoup mieux et beaucoup plus ... productive. Après tout ça faisait des mois que je n'avais rien fait avec miss Bizard. Tant pis pour elle. Je me demandais aussi pourquoi elle portait cette tenue. Etait-elle accompagnée ce soir ? Un sourir amer se dessina sur mon visage. Si c'était Rogue qui l'accompagnait elle n'avait pas l'avoir vraiment pris son pied. Je savais que je pouvais donner aux change mais, ce n'était surement pas ce qui me la ferait récupérer et puis tant qu'elle ne venait pas d'elle même je n'irais pas la chercher. J'étais comme ça on m'ordonnais d'aller et je venais. J'étais loin d'être le genre de type à se lamenter et à s'accrocher. Je n'avais pas besoin de ça.

Mais où était donc passé ce maudit carnet ? Le regard que j’avais sentis sur moi durant quelques secondes avait finis par me renseigner sur la question. Détournant mes yeux vert clair vers la cheminée, j’aperçus une tête qui dépassait. Tout ce que j’espérais, c’était que Dimitri ne soit pas celui qui était actuellement assis. Lucius où un autre que je ne pouvais supporter aurait parfaitement fait l’affaire, mais surtout pas mon ancien amant ! Je me demandais parfois comment de telles personnes tels que Rabastan où Dimitri pouvaient tomber amoureux de moi. J’étais volage, je leur donnais des missions pour obtenir ce qu’ils souhaitaient et je leurs faisais prendre de la drogue pour mieux m’amuser. Et alors que ce ne serait l’attitude que l’on attendait d’une parfaite petite amie, tout deux, étaient tombés sous mes charmes.
J’avais bien évidement brulés leurs ailes lorsque je leurs avais annoncé que je me rangeai. Que j’arrêtais les bêtises une fois pour toutes… enfin, pas toutes les bêtises ! Je continuais de me droguer sans aucune pudeur. Certes j’étais devenue monogame mais les plaisirs existentiels étaient restés.

Ce fut en me rapprochant du canapé, que je du contourner au passage, que j’avais enfin pu me rendre compte que mon vœux ne s’était pas réalisé. Non seulement il était là, mais le Serpentard tenait dans ses mains le carnet sur lequel nous avions écris notre début de devoir. Dans ma tenue plus que provocante pour l’épaule, je croisa les bras, observant le dis jeune homme. Ce qui me blaisait le plus était le fait que j’allais devoir lui adresser la parole. Severus m’avait fait la tête et je le soupçonnais de refuser de coucher avec moi à cause de Dimitri. Le baiser qu’il m’avait donné devait surement lui tourner dans la tête… Ce n’était pas possible.

« Il fallut que je tombe sur toi… »

Les bras croisés sous la poitrine je l’observais. Il avait quelques traces de rouges à lèvres sur la joue. Cela ne m’aurait pas étonné qu’il ait passé une soirée en bonne compagnie. Du tout moins, je l’espérais. J’aurai été à sa place, c’est ce que j’aurai surement fais.
Mes yeux de posèrent sur le carnet. Il semblait le lire. Où du moins, essayer de comprendre ce que l’on avait bien pu noter. J’aurai pu lui faire une remarque désobligeante sur le fait qu’il ne serait surement pas assez intelligent pour comprendre ce qu’il y avait d’écris. Mais. Je ne cherchais en aucun cas une situation de bataille où qui pouvait nous amener à nous toucher.
Je me méfiais toujours de ceux qui avaient des sentiments pour moi. Il m’était difficile de comprendre pourquoi où comment l’on pouvait partager ce genre de… choses… Moi-même, j’arrivais à m’étonner des choses que je faisais par amour pour Severus…

« Peux-tu me rendre ceci ? J’ai un devoir à terminer… »

Je tendis la main pour récupérer ce qui était mien. Attendant simplement qu’il me tente mon carnet afin d’éviter tout contact superflux. Après tout, je n’avais pas besoin de raviver une quelqu’on que flamme…. Bien que je doive avouer que je pensais sincèrement que Dimitri avait des pensées peu catholiques lorsqu’il me regardait dans ma tenue… J’aurai pu être plus provocante. L’on m’avait connu avec des sous vêtements sur scène où nageant nue dans le lac lors d’une soirée arrosée de notre maison. Après tout. L’on ne s’ennuyait jamais, chez les Serpentards !

« Il fallut que je tombe sur toi… ». Elle avait l'air déçue. Comme ça je ne la satisfesait plus? Quel dommage. C'était peut être le destin qui avait voulu nous réunir à nouveau en ce soir de ... croissant de lune? Bah je me fichais bien de la lune. Non ce qui préoccupait pour l'instant c'était la tenue qu'elle portait. Sincèrement elle était trop sexy pour moi pour que je ne lui lance pas un de mes regards favori rempli de désir qui l'avait fait autrefois, je l'espère, craquer.
Il semblerait que le carnet que j'avais dans les mains était le sien. C'était vraiment pas de chance pour elle. Elle devrait venir le chercher. Loin de moi l'idée d'aller lui donner tout de suite. J'avais envie de jouer ce soir. Revenant sur sa première phrase. Elle me troublait. Elle avait donc songée à me croiser ce soir. Haha c'est qu'elle avait sans doute des choses à me dire. Me reprocher serait plus exact. Elle était en colère contre moi parce que je l'avais embrasser? Elle l'avait chercher je n'avais pas été invité à sa soirée. Toujours la vengeance. Quand je vous disais que c'était le maître mot de mon existance.

« Peux-tu me rendre ceci ? J’ai un devoir à terminer… » Un sourire se dessina sur mes lèvres. Parce qu'en plus elle voulait que je lui rende. Je levais alors la tête et ne bougea pas pour autant de ma place, les pieds toujours nonchalement installés sur la table, jambes croisées et à prèsent bras que je croisais se refermant sur le petit carnet. Comme ça cette jolie écriture était à elle. Je me disais bien que je l'avais déjà vu. Je n'avais nullement l'intention de rendre son carnet "secret". Je vous avais dit que j'étais joueur.

"Viens le chercher."

Je lui souris de façon assez arrogante qui me correspondait très bien et dont la plupart de ses demoiselles de serpentard adorait. Les mauvais garçons j'avais l'impression que ça attirait bien plus de monde que je ne l'aurait imaginé. En fait les filles de serpentards étaient toutes plus ou moins mauvaises filles aussi ce qui arrengeait parfaitement les choses. En parlant de fille une demoiselle avec qui j'avais passé la soirée revins de je ne sais ou. Elle n'était donc pas partie se coucher. Elle m'embrassa langoureusement et je répondis aussi intésement a son baiser pour faire enragé Aliera. Ma dame de compagnie finit par aller se coucher. Une fois que nous étions seuls, plus ou moins. Je regardais à nouveau Ali dans les yeux, des yeux qu'elle avait si vert, que j'avais si sombre. Je tenais toujours le carnet dans ma main cacher sous mes bras croisés. J'attendais qu'elle vienne le reprendre si elle en avait vraiment besoin elle le ferait. Sinon ... tant pis pour elle.

J’allais lui répondre une insulte lorsqu’une demoiselle de mon année débarqua, elle s’installa à coté de Dimitri sur le canapé et moi… Je passais soudainement inaperçus. Depuis quand MOI, je passais inaperçus ? Sans aucune gène, les deux jeunes gens s’embrassèrent alors que ma main était toujours tendue.
Une fois la demoiselle disparue dans le dortoir, j’avais eu le plaisir où le déplaisir au choix, d’observer Dimitri qui me lançait l’un de ses habituels regards. Il essayait de me charmer, de me faire revenir. Mais c’était peine perdu. Tous les regards, toutes les paroles qu’il pouvait me lancer n’avait aucun effet sur moi. Je restais donc là. Insensible à tous les regards qu’il pouvait faire les uns après les autres. J’allais devoir lancer la chasse à mon carnet et il fallait que je le fasse rapidement.
Malheureusement pour le jeune homme, j’étais légèrement sur les nerfs. Première raison : mon nouvel échec dans ma vie intime. Seconde raison : mon carnet sous l’aisselle du jeune homme. Troisième raison : le fait qu’il se trouve là, rien que pour me mettre dans l’embarras.
Décidément. Dimitri avait été un mauvais choix de relation.

« Je t’assure que tu ne veux pas jouer à ca… »

Soit. Le jeune homme lançait donc les hostilités en refusant de me rendre mon bien. Je me rapprocha donc de lui en déplaçant du pied la table basse vers la gauche. Ce qui me fit faire un petit écart de la jambe. Une fois la table déplacée, j’avança vers le vert et argent. J’étais de ces félins élégants et souples, de ces serpents charmeurs et dangereux dont le venin avait une particularité : ensorceler n’importe quel sorcier. J’étais un filtre d’amour, une drogue à moi toute seule.
Je m’humidifiai les lèvres, posant une main sur le canapé, me baissant alors. J’étais proche du jeune homme et pourtant, je ne le touchais pas encore…

« Je t’assure que tu n’as réellement pas envie que je te brise le cœur à nouveau. » lui avais-je susurré dans l’oreille.

Dans cette position, mon habituel parfum de rose remplissait n’importe quelle respiration du jeune homme. Il y avait eu une rumeur comme quoi il y avait un ingrédient secret qui rendait fou d’amour tout les hommes qui se rapprochaient de moi. Je me souvenais encore du jour où elle était apparue sur le panneau d’affichage. Les filles des autres maisons avaient essayés de voler le flacon tellement banal qui me servait de parfum. Banal mais aussi très précieux. Puisque ce parfum se fabriquait seulement par ma famille. Il était l’essence de mon charme et pour cause… J’étais la demoiselle à qui il allait le mieux.
Me reculant légèrement, je m’assis à coté du sang mêlé. Glissant l’un de mes doigts longs et pales sur le bras du jeune homme, épousant la forme et la position du celui-ci. Mes yeux vert brillant étaient devenus ceux d’un chat. Un chat qui se mouvait dans un acte bien particulier. Celui d’obtenir ce qu’il voulait.

Vouloir… C’était ce que voulait Dimitri. Un dernier soir de plaisir avec moi. Mais je le connaissais que trop bien. Des derniers soirs, il en aurait aimé encore et toujours jusqu’à ce qu’il ait tari l’envie de posséder cette source.
Ce devait être parce que je me rendais inaccessible qu’il me voulait encore. Mais cette fois, il n’aurait pas les mêmes faveurs que Rabastan.

L’une de mes respirations termina sa course sur la nuque du jeune homme. Effleurant la peau de celui-ci. Envoutant chaque parcelle de son corps comme je le pouvais. Je savais que j’avais toujours autant d’effet sur lui. Il était aussi accro que n’importe quel junkie.
Et moi. J’étais la meilleure des drogues…

« Dimitri… » Avais-je soufflé doucement…

J’essayais d’optenir son attention. De faire en sorte que ses yeux se plonge de nouveau dans les champs verdoyants de mes yeux afin de pouvoir glisser ma main sous son bras et reprendre mon carnet.
Je n’aimais pas réellement que l’on me résiste. Un seul suffisait. Et lui. Il n’avait pas intérêt à me dire non. Il savait ce qu’il lui arriverait. Il recevrait une gifle. Comme toutes celles qu’ils avaient reçues lorsque l’on jouait à certains jeux… Celui de se faire du mal physiquement, pour mieux se toucher et ressentir ce que nous faisons. Se sentir vivre…

« Je t’assure que tu ne veux pas jouer à ca… ». Jouer devait être le mot prèfèrer d'Ali. Combien de fois me l'avait-elle dit. T'a pas envie de jouer ) ce ça! Je n'ai pas envie de jouer! Elle devait changer un peu de refrain mais justement ce soir j'avais envie de jouer et elle savait pertinemment à quoi je voulais jouer. Au chat et à la souris. Tu me cherches tu me trouve. C'était notre petit jeu favori, du moins ça l'avait été. Aujourd'hui j'avais vraiment l'impression que mon , si superbe corps d'Apollon, ne l'attirait plus.

J'avais beau lui lancer mes regards si intense et si désireux, elle ne dégniait pas les observer. Avait-elle vraiment changée? Se serait bien dommage. Si c'était le cas j'allais devoir me contenter de mes dames de compagnie. Je soupirais pas qu'elles étaient désagréable non, d'ailleurs je ne me privais jamais de leur compagnie. D'ailleurs le fait que l'une d'elle m'embrasse sans prêter attention à la reine des serpentard ne parut pas lui plaire. Enfin c'était juste ce que je pensais. La demoiselle partie elle se manifesta en bougea ma table qui me servait de repose pieds. Mes jambes se décroisèrent et je la vis s'approcher de moi.

Tout homme sencé à se moment là, aurait refuser de jouer avec elle et aurait suivi son conseil. Pourtant, la petite phrase qu'elle me lança sur le fait de m'avoir briser le coeur me rendit de marbre. Ah elle voulait vraiment ouvrir les hostilités. Très bien. Que la fête commence. Elle était pratiquement penchée sur moi et je sentais son agréable parfum qui m'avait plusieurs fois fait tourner la tête. Je savais qu'elle cherchait à récupérée son carnet, c'est pourquoi m'écartant un peu je glissais le dit carnet dans la poche de derrière de mon jean. Elle n'aurait qu'a venir le prendre.

Je me replaçait au dessous d'elle comme nous étions cinq secondes auparavant. Ses magnifiques yeux verts m'observaient et je savais déjà que je ne pourrais pas la laisser partir sans au moins avoir essayer. Je me fichais qu'on nous voit je me fichais que Rogue aurait le nerfs. Ma motivation était de les faires souffrir tous les deux. Les détruires. Ce jeu là était le mien. Aliera murmura alors mon prénom. Comme un appel , comme un mentor appel son élève. Sauf que je n'étais pas son objet ... quoi que l'être ne m'aurait jamais déplus. Je craquais et comme à son anniversaire vint l'embrasser mais cette fois je l'attirais vers moi pour sentir encore plus son corps et gouter à ses lèvres aussi dangereuses qu'elles étaient. Elle n'aurait pas besoin de me droguer comme elle avait pu le faire. J'étais tout a elle même si je savais qu'elle voulait juste récuperer son carnet qu'elle devrait venir chercher.

Un gout de barbe a papa, sucré, doux et dégoulinant de ce que l’on pouvait appeler : passion ; dégoulinait le long de mes lèvres. Ce n’était pas celle de Dimitri qui avaient ce gout. C’était les miennes. C’était un gout nouveau, particulier, que seul Severus avait eu le droit de réellement gouter. Jusqu’à présent, mes lèvres n’avaient jamais été que sucrée et pleines de poudre de lutin. Elles étaient douces, certes, mais ce n’était pas une douceur comparable à l’amour… L’amour que je portais envers celui qui m’attendait en débutant les premières lignes de notre travail commun.
Mon corps serrer dans mon corset, ma poitrine remontée et lui, lui me tirant vers lui n’us que pour effet de réveiller cette pulsion que j’essayais de calmer lorsque Severus m’embrassait, me touchait. C’était cette pulsion si particulière qui vous pousserait d’une falaise si vous saviez qu’elle sera encore plus forte durant votre chute. Une pulsion que vous touchez du bout des doigts, identique à une première fois où à celle d’une overdose.
Overdose de douceur, de parfum, de sucre, de drogues, de sensation, de plaisirs… Mais une overdose qui prenait un mauvais gout. Celui d’embrasser la mauvaise personne.

Collée contre Dimitri, je stoppa le baiser qu’il m’avait de nouveau donné sans mon consentement. J’espérai qu’aucun élève de notre maison n’ait eu d’insomnie et vu ce qu’il s’était passé. Encore moins un élève qui pourrait être l’un des amis de mon bien aimé… Où celui de l’une de mes ennemies…
La beauté que j’avais avait certes certains avantages, mais elle avait aussi énormément de désavantage… Comme celle de pousser des demoiselles aux cœurs perdus loin dans leurs vengeances.
Je savais ce qu’il faisait. Je connaissais Dimitri depuis ma première année. J’avais toujours connu son penchant pour les petites vengeances. J’avais usé de ce don à plusieurs reprises. Que ce soit de sincère rebellions où juste pour s’amuser. Il avait un don. Un réel don pour être patient. Ce que moi, je n’étais pas.

Toujours contre le corps du jeune homme, je me rappela une chose importante : la raison pour laquelle j’étais descendue de mon nid d’amour. Le carnet dont nous avions besoin, lui et moi. Malheureusement pour moi, Dimitri avait caché celui-ci sous son fessier. Il fallait donc que je m’arme de courage, de malice et de patience pour pouvoir mettre ce jeune homme à mes pieds. Mes mains s’en allèrent donc dans une mission de caresse. Glissant le long des bras du serpent, s’arrêtant à quelques endroits pour le serrer….
Quand à mes lèvres, elles se mirent à frôler celle du jeune homme. J’avais légèrement fermé les yeux pour ne laisser qu’une lueur de ceux-ci apparaitre. Distrayant alors l’attention de mon ancien amant, je glissa les mains sous sa chemise. Je fis craquer les boutons de celle-ci, les arrachant sans aucune pudeur, aucune hésitation.
Pourquoi hésiterai-je dans une action où j’étais passée maitre dans l’art ? Hum ?

« Dimitri… » Soupirai-je à nouveau.

J’étais une bonne actrice. Je le savais. J’avais réussis à me mettre toute une école dans la poche, comme si j’étais une religieuse alors que tout le monde savait une chose à mon propos : j’étais la demoiselle la plus dépravée de toute notre sainte école !
Ma réputation me précédait. Les élèves masculins de notre école étaient presque tous passés entre mes cuisses. Que ce soit juste pour un baiser, une nuit où un petit moment de plaisir manuel. Ils avaient tous été sélectionné, créant alors la jalousie de certains d’entre eux.
Et pourtant… Tous essayaient de monter dans ma pyramide d’importance. Durant longtemps, Rabastan et Dimitri avaient dominé la pyramide, enfin… Moi siégeant sur celle-ci.
Mais depuis un an, ils avaient été rabattus au troisième rang. Moi, Tobias et enfin, eux. Personne ne savait que je tenais une correspondance secrète. Personne.
Lorsque j’avais découvert qui se cachait derrière le masque du bal de noël, j’avais eu un choc.
Surement, le plus grand de toute ma vie.

« Tu ne dois plus faire ça… L’on ne doit plus… » Lui avais-je de nouveau murmuré.

Mes mains avaient enfin finis d’arracher les boutons de la chemise du jeune homme. Je m’étais légèrement décollée. Je continuais de frôler ses lèvres des miennes. Je l’invitai à se décaler, comme si, je comptais m’allonger sur lui. En faite, je n’avais réellement qu’une idée en tête. Mon carnet.
Si je ne pouvais le récupérer, j’enverrai Severus. De toute façon, tout ce qui se passerait ce soir, serait tout de suite raconter à Severus.
Si Dimitri avait un minimum de conscience, il saura que tout ce que je faisais était sans la flamme qu’il avait connu venant de ma part. Peut être que l’envie de me toucher le pousserait à ne pas y faire attention, trop occupé à profiter de ce qu’il savait… être ses derniers moments avec moi…

Spoiler:

Aliera Bizard. La fille la plus convoité des Serpentards. Dans mes bras m'embrassant ... me touchant. Je souris lorsqu'elle passa ses mains entre mes jambes. Elle avait toujours eu ce don de se faire désirer et de me faire languir de plaisir. La salle commune était loin d'être abrité des regards mais qui se soucierait vraiment de ce qu'on y faisait? Ce n'était pas la première fois que ce canapé était l'objet de ce genre de choses peu catholiques. Ses baisers si sucrés m'enflamaient entièrement.

Elle glissai ses mains sous ma chemises. Sous ses carresses je n'étais pas dupe, je savais qu'elle voulait juste récupérer son foutu carnet. Elle ouvrit ma chemise, les boutons sautèrent. Je la laissais faire tandis que je glissais mes mains le long de ses jambes ... des ses jambières pour arrivers au niveau de ses fesses et la carresser. J'étais loin d'être novice en la matière. Généralement j'avais un petit faible pour les femmes plus agée que moi. Ali c'était différent. Ali c'était la passion pûre et dure. Quand on en a plus on en veux encore. Une passion dévorante qui m'avait détruite.

Toujours le même refrain, ne plus faire ça. J'en avais assez qu'elle me rabache sans cesse alors qu'elle faisait toujours tout pour que justement je le fasse. C'était son jeu. Sa façon de faire les choses. Elle se faisait désiré pour qu'on tombe tous sous son emprise, ça marchait à merveille avec moi. Je continuais de glisser mes mains sur ses jambes et fini par commencer à enlever une de ses jambières sous nos baisers brûlant. Elle ne voulait qu'une chose et j'en voulais une autre. Je pouvais la faire enrager au point qu'elle m'en veuille. Je savais comment faire. Je savais ce que j'avais à faire pour la déstabilisé. Je n'avais que quelques mots à dire et elle aurait autant mal que moi. Le problème était que je me priverais d'une partie de jambes en l'air. Bah j'aurais un tout autre plaisir à la voir souffrir.

"T'a raison ... j'en ai pas envie."

Je me redressais et quittais le canapé la laissant en plan. Elle allait m'en vouloir à mort mais c'était la seul façon que j'avais de lui faire sentir ma vengeance. Ce mot je l'avais dans la peau. Je ne vivais que pour ça. Me venger et faire sentir mon courroux. Le carnet toujours en ma possession, elle n'était pas prête de le récupérer. Pas tout de suite du moins. J'avais très envie de jouer avec ses nerfs. J'allais devenir expert en la matière. La plupart des gens évitaient de me mettre en colère parce qu'ils savaient que j'étais terrible pour leur rendre la pareille. Quelque part je devais remercier l'idiot qui me servait de père pour avoir dévelloper en moi une telle envie de vengeance. Tout ça c'était à cause de lui. Qu'il aille au diable. Quoi que le diable je connaissais et je savais déjà que tôt au tard je le rejoindrais et même que j'y étais peut être déjà ... en enfer.

Spoiler:

Dimitri avait finis par se détacher de ce que j’appelais le pécher originel. Celui de l’attirance physique et pas n’importe laquelle. Celle de résister à l’amour et la passion offerte par une muse telle que moi. Ce refus devait lui demander beaucoup d’effort. Particulièrement pour quelqu’un d’aussi accro à moi, mes lèvres, la pureté de mes formes… tout cet artifice que mon pouvoir permettait de créer et de faire vivre, jour après jours.

Le vert et argent avait finit par avouer qu’il n’en avait pas réellement envie. Lui, pas envie de se plonger une dernière fois dans les feux ardents de l’enfer que j’étais ? Cela me surprenait vraiment. Il avait du mal à se remettre de notre rupture… d’y avait 3 mois déjà. Je le connaissais assez pour savoir qu’il cherchait le meilleur moyen de me faire enragée. Il avait besoin de me faire souffrir pour aller de l’avant. C’était un besoin vital pour lui. Mais voila.
Comment pourrait-il réellement me faire souffrir ? Actuellement, c’était lui qu’il détruisait en essayant de se venger.

Je l’observais d’un regard neutre, totalement banal. Décidément, il n’avait plus aucun attrait à mes yeux. Je l’avais jeté, cassé et usés selon mes besoins. Maintenant que Severus était revenu, qu’il m’avait demandé fidélité et vérité, je me retrouvais sans jouet. Sans rien à briser.
C’était l’occasion de changer ma vie. Non seulement ma vie mais aussi de légèrement modifier ma réputation. Bien que le fait que je sois une reine des abeilles soit resté, j’étais devenue le sex symbol le moins accessible de l’école. Cette fois, tous ceux qui croisaient mon chemin bavaient ouvertement, espérant seulement apparaitre à mes yeux… Le plus beau avait été de tourner un clip vidéo dans l’enceinte de l’école. L’un de nos 33 tours étaient enfin sortis, disponible à la vente. Nous avions alors enflammé l’école. Moi en tête de mes sœurs. Chantant toujours autant d’une voix bien trop experte et travaillée pour être réelle.
J’avais trainé dans l’école en petite tenue, me jouant alors de ceux qui se trouvaient dans mon chemin. Depuis, le clip passait en boucle sur certaines chaines télévisuelle du monde… Nous allions être des stars, et ma réputation allait bientôt sortir de l’école.

Remettant ma jarretière à sa place, je souris. Me levant donc pour me retrouver derrière le jeune homme. Mes mains glissèrent le long de ses épaules, puis de ses hanches et enfin, glissèrent dans les poches du jeune homme. Enfin, je tenais du bout des doigts mon carnet que je commençais à sortir des dites poches…

« Je sais à quoi tu penses…. » Murmurai-je au creux de son oreille…. « Tu es devenu tellement inintéressant en quelques mois… Peut-être devrais-tu retourner avec la gamine qui vient de partir…»

J’usais de cette voix qu’il connaissait si bien. Celle qui lui disait : jouons. Lorsque j’avais envie de mettre un peu de piment dans une relation, j’utilisais le même ton. Celui qui disait : amusons nous.
Sauf que cette fois, mon ton était plus une autorisation. Un souffle de liberté.

« Cela fais 3 mois Dimitri... Et je ne peux pas t'offrir ce que j'ai offert a Rabastan. »

Spoiler:

J’avais enfin obtenu ce que je voulais. Mon carnet de note. Je le glissa sous mon serre taille, là où Dimitri ne penserait pas à venir le récupérer. Il savait que je n’aimais pas que l’on desserre mes serres tailles où corset que je trouvais plus élégant que la plupart des vêtements que l’on portait depuis quelques années.
Soudain, il se mit à chanter. Réellement surprise par l’acte en lui-même, je l’observais de travers. Ce n’était pas parce que l’on était capable de chanter qu’il fallait réellement se mettre à chanter… Dans la réalité, personne ne chantait a capella juste pour le plaisir… Du moins, dans une conversation.
Plantée au milieu de la salle commune, je ne bougeai pas. Pourquoi aurai-je bouger ? Il chantait une chanson d’un groupe émergeant de rock. Je les connaissais. Ils étaient ma version masculine. Des hommes en talons, maquillés et terriblement excentrique ! Ils n’avaient que des qualités faites pour me plaire.

Lorsqu’enfin, Dimitri cessa son comportement étrange, il se retourna vers moi et prit la parole, comme n’importe quelle personne normale. J’haussa les épaules lorsqu’il m’informa qu’il irait surement rejoindre la fille qui était venu l’embrasser. Je n’étais pas jalouse. Pourquoi le serai-je ?
Entre nous deux, c’était lui qui mourrait de jalousie. Et dire que j’étais persuadée qu’il pensait que j’avais envie de lui.

Mon nom fut appelé par un jeune homme à l’étage. C’était la voix de Severus. Comme toujours lorsqu’il prononçait mon prénom, mes yeux se mirent à briller. Ils brillaient d’une passion et d’une envie de rejoindre mon bien aimé… Mes yeux n’avaient jamais répondu à Dimitri de la sorte. Une flamme, celle de la passion à l’état pur réapparut dans la lueur de ceux-ci pour s’éteindre en se posant sur le vert et argent qui était présent.

« Severus m’appelle… Je dois aussi m’en aller. Mais rassures-toi. Je ne suis pas jalouse. Nous avons fêté notre 1 an de relation. Lui et moi. »

Qui le savait ? Personne. Je n’en avais jamais parlé. Severus non plus. Nous n’avions jamais avoué à qui que ce soit que nous avions une correspondance secrète durant toute une année. Les choses avaient changés si subitement… Elles allaient à une vitesse depuis noël, que je restais persuadée qu’il finirait par demander ma main avant que nous ne quittions l’école.
Le petit sourire qui apparut sur mes lèvres avait été plus fort que moi lorsqu’enfin, je pris la direction des escaliers pour monter dans le dortoir des garçons.
En passant auprès de Dimitri je repris la parole…

« Je ne suis peut être pas la personne que tu as cru que j’étais. Et je ne serai jamais jalouse de toi. »

Pourquoi lui répondre sur le fait qu’il n’avait jamais été rien de plus qu’un jouet ? Il avait parfaitement raison. Il n’avait toujours été là que pour m’occuper les soirs où Rabastan n’était pas disponible. Trop occupé à acheter de la drogue où profiter de quelques petites folies…
Et dire que j’étais persuadée que je finirai ma vie avec Lestrange….

Spoiler:

« Severus m’appelle… Je dois aussi m’en aller. Mais rassures-toi. Je ne suis pas jalouse. Nous avons fêté notre 1 an de relation. Lui et moi. » Elle me disait ça si sincèrement. Je m'en voulu d'être tombé amoureux d'elle. Ca m'avait plus fait du mal qu'autre chose, si ça ne m'avait pas dérangé dans le passé aujourd'hui je lui en voulait terriblement qu'elle se soit juste servi de moi comme d'un jouet qu'on jette à la poubelle après utilisation. Je n'avais été que ça. Au fond je l'avais toujours su. Je n'étais que ça parce qu'au départ je le voulais bien. Je ne me voyais me caser et vivre heureux jusqu'a la fin des temps. Surêment pas. J'étais voué aux enfer vous vous rappelez? Je suis né un vendredi 13, ce n'est pas pour rien que je n'ai jamais eu de chance. Autant me préparer avec application pour rejoindre le diable? Les fin heureuse c'était juste des comptes de bonne femme. La vie n'a jamais de fin heureuse. Elle est dure & cruelle. Soit elle voulait juste me faire encore plus mal. Pourtant je restais une carapace et ne lui montrait pas qu'elle m'avait eu. Elle n'aurait pas le dernier mot.

Fécilitation, tu t'es surpassée. Mais, dis moi l'as-tu juste une fois fait avec lui? Ne me réponds pas. Je connais très bien la réponse. Non. Entre vous ça doit être vraiment passionnant. Je suis qu'il préfère toucher ses livres que toi. Bien joué Aliera, tu as donc décidé de te repentir mais crois moi je m'assurais que ta réputation ne soit pas meilleure pour autant."

Ma voix était froide, glacial et cruel. Je touchais là ou ça faisait mal parce qu'elle faisait pareil. Je m'approchais d'elle, « Je ne suis peut être pas la personne que tu as cru que j’étais. Et je ne serai jamais jalouse de toi. ». Je ris. Le croyait-elle vraiment? On ne pouvait pas changer en si peu de temps. Pas elle. Elle serait toujours à mes yeux ce qu'elle avait été pas la gentille petite fille qu'elle semblait vouloir devenir. J'étais si près d'elle que je me permis de glisser une main le long de son visage je laissais ma main descendre sur ses hanches jusqu'a lui palper les fesses tout en lui disant.

"Je sais exactement qui tu es ... . Je lui murmurais le dernier mot à l'oreille. Une salope."

Elle n'aprécirait pas. C'était justement le but, je ne le pensais pas vraiment, peut être un peu mais je voulais qu'elle ai aussi mal que moi. Elle allait regretter d'avoir jouer avec le feu. J'étais loin d'être un gentil petit Serpentard. Oh non, je me servirais de tout ce qui pourrait lui faire du mal. Tout. Jusqu'a ce qu'elle finisse par céder. Et ce n'était pas peine perdu. Elle était aussi têtue que je l'étais et je devrais surement me mordre les doigts.

Spoiler:

J’observais Dimitri qui essayait de toucher mes points sensibles. J’étais montée sur l’une des marches qui menaient au dortoir, ainsi, je faisais sa taille, où du moins, quelques centimètres de plus que le jeune home. Je l’observais me regarder comme si je ne faisais que mentir. Certes, Severus et moi n’avions jamais rien fait de plus que de se toucher et de se regarder dans les yeux. Et même si ses refus me blaisaient toujours autant, je pouvais toujours me consoler dans les bras de la drogue. Ce que je faisais sans me priver.
Une main posée sur la rambarde en pierre, j’écoutais le venin sortir des lèvres du jeune homme. Je ne bougeais pas. Aucun sentiment ne traversait la barrière de mon esprit. Les remarques blessantes qui me faisaient ne semblaient pas me toucher. Pourquoi l’aurait-elle fait ? Parce que c’était la vérité et que je me sentais de moins en moins désirable. Personne ne m’avait refusé quoi que ce soit et c’était ce refus qui rendait le jeu encore plus passionnant. J’avais toujours autant envie de lui et pourtant. Jamais je n’avais forcé Sev’ à quoi que ce soit…. Lorsqu’enfin, Dimitri eut finit son petit monologue, je souris.
Je savais parfaitement que j’étais une salope. L’on me le disait assez souvent pour que je sois au courant de ce genre de petits détails.

Sa main était partie de mon visage pour glisser le long de mes courbes et frôler mon fessier. Il avait eut assez de temps pour profiter de mon corps superficiel. Maintenant, les bons plaisirs du jeune homme étaient révolus. Il ne me servait plus.
Je repoussai sa main d’une claque sur celle-ci. Le sourire que j’abordais rendait mon visage encore plus beau qu’aux habitudes. Il s’était comment, éclairé. La lueur dans mes yeux s’était aussi rendue plus douce. Je me baissa légèrement vers le serpent pour frôler mes lèvres aux siennes, sans réellement y toucher. Mon parfum l’emprisonna dans mes griffes une dernières fois.
Féline, je murmurai aussi en guise de réponse…

« Tu aurai du écouter tes amis. Ils le savaient depuis bien longtemps. »

Je me recula, les yeux à demi clos, les lèvres entrouvertes. J’étais réellement l’incarnation de la luxure. Comment pouvait-on me refuser quoi que ce soit ? J’étais l’incarnation de la beauté. Sans aucune pudeur ne je n’hésitais jamais à me rendre la plus sexy et intéressante possible. Mes frasques m’avaient values une réputation sur laquelle j’avais jouée et sur jouée. C’était ce qui m’avait permise de me faire connaitre en dehors de l’école et de faire ce que j’avais toujours voulu faire : jouer de la musique et la vendre.

Me remettant droite, je m’adressa à Dimitri comme je ne l’avais encore jamais fais. Hautaine, froide et digne de la sang pur que j’étais. Mon attitude était tellement différente de ce que j’offrais habituellement aux autres. Comme si, je venais de caser le jeu d’acteur qui avait créé une aura autour de moi. J’étais bien plus froide et cruelle qu’il n’y paraissait.

« Ce qu’il se passe entre Severus et moi ne regarde personne d’autres que nous. Après tout, que sais-tu de moi ? Strictement rien. Toi qui te crois si supérieur à lui, rappelle toi que tu es aussi un sang mêlée. »

Et par ces dires, je lui faisais une réelle allusion à sa propre famille. Oui, je savais toucher là où les choses faisaient mal. Je n’avais pas besoin d’en dire plus. Ce jeu était devenu fatiguant. Renvoyant mes longs cheveux noirs en arrières, je fis une petite révérence théâtrale et monta les escaliers.

« Va te noyer dans la maigre poitrine de Marie. Elle en sera ravie. »

Spoiler:

Déterminée. Trop déterminée à cacher ce qu'elle ressentait vraiment. Elle jouait. Tout le temps. Même lorsqu'elle ne voulait plus. Elle ne pouvait pas s'en enpêcher. C'était son truc le mien était de détruire ce que les autres avaient construit. On se complaitait au final, pourtant elle ne semblait pas le voir. On était les même plus ou moins. Elle s'aprocha de moi, sensuelement, peut être croyait-elle me faire craquer, elle savait que je ne lui était pas indifférent dans ses conditions. « Tu aurai du écouter tes amis. Ils le savaient depuis bien longtemps. » Je ris. Méchament. Des amis ... en avais-je vraiment? Je faisais rarement confiance aux autres alors des amis je les comptais sur les doigts de la mains. En fait se serait plutôt des sujets que j'avais. Je me prenais pour un roi. Digne d'un serpentard non? Je me contentais donc de rire à sa remarque. D'ailleurs elle s'était éloignée.

« Ce qu’il se passe entre Severus et moi ne regarde personne d’autres que nous. Après tout, que sais-tu de moi ? Strictement rien. Toi qui te crois si supérieur à lui, rappelle toi que tu es aussi un sang mêlée. » Classique mais touché. Je détestais parler de ma famille qui impliquait l'application de mon père. Je haissais cet homme au plus haut point. Il ne fallait pas aborder ce genre de sujet avec moi. Je m'avençais donc vers elle en colère et vraiment en colère. C'était la première fois que je m'énervais contre elle à se point. Mes yeux devaient être remplis de haine et je devais limite faire peur. Je ne réfléchis pas à mon geste et la gifla. M'approchant encore plus d'elle je lui murmurais glacialement:

"Aborde encore une fois ce sujet avec moi et je te promets que je serais dix fois plus violent que ça."

Ma famille était un sujet délicat. Mon père avait cru pouvoir tout contrôler en nous laissant ainsi mais je m'en était mêlé et il l'avait payé pendant que je m'étais amusé à ruiner sa vie de "famille". Ca avait marcher. « Va te noyer dans la maigre poitrine de Marie. Elle en sera ravie. ». De rage je lui repris son carnet des mains et le balençait à travers la salle commune.Je pris les autres escaliers me dirigeant vers mon dortoir sachant qu'on m'attendais aussi là haut et lâchant une réplique cinglante:

"Je me fiche de la taille de sa poirine, mais elle aussi douée que toi pour faire sa pute peut être même plus douée que toi."

Je lui lançais un regard noir suivi d'un sourire mauvais. Je devenais presque aussi bon qu'elle a ce jeu là.

Spoiler:

« Salis encore une fois mon sang de ta main, et tu le regretteras. »

Je n’avais pu m’en empêcher. Mes yeux lançaient des flammes. Ma joue devenait rouge. J’avais perdu l’équilibre sur le coup et j’étais tombée dans les escaliers. L’une de mes mains se tenait toujours à la rambarde, l’autre était posée sur la rougeur qui apparaissait.
Je ne supportais pas que l’on touche à mon visage. La guerre était déclarée. Je le regardais comme s’il me dégouttait. A vrai dire. C’était le cas. En quelques minutes il était tombé de la pyramide pour atterrir dans les méandres de celle-ci. Mes longs cheveux fin et noirs étaient devenus frisé, rouge sang… comme toutes les fois où je m’énervais réellement.
Tous savaient que je ne supportais que l’on me manque de respect. Je ne bougeai pas de ma place lorsqu’il jeta mon carnet dans la salle commune.
Je l’observais, bien trop en colère pour l’insulter dans sa langue natale. De toute façon, je n’en avais que faire. Comment pouvait-il apprendre mes origines justes par une insulte en Italien ?

« Figlio di una cagna sporca di sangue impuro! »
(Sale fils de pute de sang impur!)

Rare étaient ceux qui m’avaient déjà entendu parler une langue autre que l’anglais. Rabastan, mes sœurs et… Severus.
Severus qui m’attendait dans le dortoir de la salle commune. Je fixais le jeune homme. Mon habituel collier était sortit de mon décolleté. Je le rangeai doucement à sa place. Je ne me relèverai pas. Pourquoi faire ? Il n’avait cas rejoindre sa sale garce.
J’étais tellement en colère, que je ne pouvais bouger. Je savais que si je bougeai je le frapperai juste pour me venger. N’oublions pas que j’avais eu du mal à calmer mon tempérament de feu. Depuis que je me droguais j’avais moins de problèmes avec l’école. Et surtout, je savais que je ne pouvais me permettre de recréer un scandale comme ceux dont j’avais l’habitude durant mes premières années à Poudlard.

Qu’attendait-il ? Pourquoi ne bougeait-il pas ? Avait-il réellement envie que je réagisse à ses attaques ? Il savait pourtant que je pouvais me montrer des plus cruelles. Je n’étais pas une Darknesses pour rien. L’adoption n’avait rien changé à mes habitudes. J’avais été élevée selon mon sang et c’était écrit dans mes veines.
Je ne savais pourquoi j’acceptais si facilement Severus dans ma vie. Pourquoi je lui avais dis qui j’étais, d’où je venais… et pourquoi je ne devais révéler au monde mon véritable nom de famille…
C’était dans ce genre de moment que je regrettai de n’avoir hérité de la patience de ma mère…

Spoiler:

« Salis encore une fois mon sang de ta main, et tu le regretteras. » Je le regardais et me mis à rire. Un rire diabolique qui correspondait parfaitement avec mon humeur du moment. Comme si j'avais peur. Elle pouvait toujours courir. Et le pire c'était que je ne demandais que ça. De le regrettait. Finalement je devais reconnaître que j'étais un peu masochiste sur les bords. La douleur et la souffrance c'était surement ce que je connaissais le mieux et ce que je savais faire de mieux. Quitte à me détruire entièrement. Je n'avais jamais fait autrement et je pense que c'est pour ça qu'Aliera m'avait "aimé". Je n'étais pas tellement difficile pour tout ce qu'elle me demandait de faire sans broncher.
En la frappant, j'avais attirer sa colère et j'adorais ça. Elle enrageait intérieurement et j'avais du frapper fort parce qu'elle tomba une marche plus bas. Elle me traita en ce que je crus reconnaître d'Italien. Je saisi quelques mots, surtout le "Figlio di una cagna sporca" Je devinais le reste. J'étais aussi en rage qu'elle car elle refaissait allusion à ma famille. Mauvaise idée. Je me dirigeais vers elle l'air menaçant. Un tueur de la mafia russe n'aurait plus osé faire un geste. Je m'assis alors ses côté me rapprochant le plus possible d'elle et me tournant légèrement afin que je puisse voir son visage ou la trace de ma main commençait à apparaître. Je m'approchais de son oreille pour lui murmurer sensuelement un :

"Vas-y chérie insulte moi en Italien ... c'est si ... excitant."

Je finis par venir lui lécher le le lobe de son oreille et posais ma main sur sa cuisse en la caressant sensuelement et désirablement. Chemise toujours ouverte et osant ainsi la "divertir" je serais très surpris qu'elle ne me cède pas. Comment pouvait-elle ne pas avoir envie de moi a cet instant, n'importe qu'elle fille aurait eu envie. Si j'étais en colère contre elle je voulais juste tenter de lui faire encore plus mal, de me faire encore plus mal, de nous faire encore plus mal.

Je me souvenais du jour ou j'avais rencontré cette fille, elle m'avait immédiatement taper dans l'oeil et rapidement on avait eu des affinités ... intimes. Très intimes et tellement plaisant. Puis elle avait soit disant changé et tout était parti en morceau. On pourrait être si bien tous les deux. Si bien ...

Spoiler:

« Espèce de ! »

De nouveau pour Dimitri, ma main atterrit directement dans son visage. Cette fois, c’était à mon tour de le frapper. Il fallait qu’il apprenne qu’il devait arrêter de me toucher et de me prendre pour sienne. Ce n’était plus le cas. J’appartenais à Severus et non à ce Serpentard masochiste.
La gifle que je lui donna ne fut que la première de toute une série. Je le repoussai et toujours de rage lui donnait des coups. Je le frappais si fort que mes mains se mirent à me chatouiller, comme si elles étaient en contact avec des bulles de champagnes… Contrairement aux habitudes, je ne le frappais pas comme je le faisais auparavant. Avant, je le frappais pour l’exciter. J’aimais avoir une relation sadique avec lui. J’étais comme ca. Je me jouais de tout et la plupart du temps, j’étais sous l’effet des drogues lorsque je le faisais… De toute façon, j’avais toujours été sous l’effet des drogues pour m’envoyer en l’air où simplement, jouer… C’était ce qui calmait mon tempérament de feu.

Je sentais toutes les parties de mon corps se réchauffer, comme s’il avait été réveillé par des envies que je connaissais que trop bien et qui maintenant… Etaient des envies que je devais exclusivement donner à Severus.

Il m’avait demandé la fidélité, d’être monogame. Pour lui et par amour je ferai n’importe quoi. Comme l’on dit si souvent, l’amour rend aveugle. Et pour moi, c’était le cas.
Il fallait bien avouer que plus l’on était ensemble, plus le jeune homme devenait sexy. Il faisait attention à sa manière de s’habiller lorsqu’il n’était plus en uniforme. Il se coiffait.
Je n’avais juste pas encore réussis à obtenir qu’il change de champoing et de gel à cheveux. C’était ce qui leur donnait un air gras et sale. Le fait qu’il se faisait attaquer par Potter à cause de ses cheveux était une bonne raison pour le pousser à changer de champoing… De plus, il savait que je ne pouvais pas me permettre de le laisser s’habiller comme il le voulait lorsque nous sortions de l’école. Il se pouvait que l’on me prenne en photos pour des magasines lorsque nous étions à près au lard… ET c’était un risque que je ne voulais prendre…

« Ne me touche pas ! Je te l’interdis ! »

Je me releva. Quittant la présence du jeune homme pour monter quelques marches en directions du dortoir ou j’étais attendue…
Parfois, je regrettai d’avoir accepter Dimitri dans mon cercle de jeu…

J’étais debout dans le couloir du Poudlard Express. Je fumai l’une de mes cigarettes en riant avec des amies et mes sœurs. Rabastan était à mes cotés. Depuis presque un an il était devenu mon jouet favori. Nous prenions de la drogue ensemble. Parfois, l’on se faisait des soirées un peu spéciales dans la salle commune, mais je n’avais jamais réellement fait attention à Dimitri qui était une année supérieure à la mienne…
Ce n’était que seulement là, dans ce couloir de train que j’avais fais attention au jeune homme. A l’époque, tous pensait que je sortais avec mon meilleur ami. Ce qui, il fallait l’avouer n’était pas réellement le cas. Un groupe de fille passa devant nous. Je m’en étais moquée.
Je n’aurai jamais du poser le regard sur lui. Vraiment…

Aliera me frappa. Ce n'était pas comme ci je n'avais pas l'habitude. Cepedant ce soir j'avais l'impression qu'elle m'en voulait vraiment et que jamais ... je ne pourrais la récupéré. Fuis-moi je te suis ... intérréssent se concept. Je devrais peut-être songer à me mettre à l'oeuvre. Je la laissais me frapper. Je n'avais pas la force de lui resister j'étais ... blasé, blessé. Intérieurement. Mentelement j'étais détruis. Impuisant face à quelque chose que je ne pouvais pas contrôler.
« Ne me touche pas ! Je te l’interdis ! ». Elle s'en allait, je ne pouvais pas la retenir indéfiniment. Au fond je n'usais peut être pas de la bonne méthode. La dernière chose que je pouvais faire c'était évoqué les souvenirs. Lui faire comprendre que je tenais vraiment à elle même si elle n'avait j'avais vraiment été avec moi et qu'on c'était utilisé mutuellement. On était pareil tous les deux. L'un sans l'autre se serait ... invivable. Je devais la retenir. Je le devais. Au nom de tout ce qu'il y avait eu entre nous même si j'étais un pur salaud obsèdé, autant litéralement que métaphoriquement. Si elle partait le rejoindre j'allais avoir du mal à faire que les choses entre nous se calment. Je fermais les yeux un instant afin de prendre mon courage à deux main et finir par crier.

"Nan ... pars pas. Ne va pas le rejoindre!"

Première fois que j'avais cette voix là. Première fois que je tentais de la retenir. Que je paraissais plus ... humain tout simplement. Aller Dimitri. Dis lui. Dis lui et je suis sur qu'elle comprendra. Me confier étais loin d'être mon genre. Je devais prendre sur moi pour lui avouer:

"Tu sais très que la famille c'est pas ce que j'ai eu de mieux. J'ai mes raisons de pas vouloir aborder le sujet. Tu me pousse à bout. Tu te brûles toute seule. Je ... m'excuse et je ... T'...."

Je n'arrivai pas à le dire. Je me mordis les lèvres. Elle ne croyrait jamais ce que je voulais lui dire. Puis même si je lui disais qu'est-ce que ça changerait? J'étais sur que tout serait pareil. Du coup je fermais les yeux puis fini par lui lacher de ma voix redevenue habituelle.

"Non .. rien ..."

Cette partie de moi personne ne la connaissait. Personne. Personne ne serait jamais.

J’étais arrivée en haut des escaliers lorsque je l’entendis crier. Tous les dortoirs de notre maison avaient surement entendu ce cri. Que faire ? Je ne bougeai plus, j’avais le dos tourné. Cette voix… Elle était tellement différente de ce que je lui connaissais. Il semblait que d’un coup, il ait décidé de tout stopper. De stopper son jeu, ce qu’il était… Je l’écoutais et tandis que je l’écoutais, j’avais l’étrange sensation d’avoir déjà vécus cette scène… Et effectivement, je l’avais déjà vécue, certes c’était dans un contexte différent, mais je revivais un moment douloureux. J’étais dans la même position qu’avec Rabastan. La même. Dimitri m’avouait littéralement ses sentiments alors que moi, moi j’avais toujours joué avec lui sans lui accorder la moindre importance.
Je me demandais des fois, si ce n’était pas moi qui étais trop frigide. Tous ces hommes qui tombaient amoureux de moi… de l’image que je projetais et qui était loin d’être la mienne. Pourquoi tout les Serpentard avec qui je couchais tombaient amoureux de moi ? Tels était la question que je me posa en me retournant.
J’observais Dimitri. Je l’avais toujours traité comme un objet, comme le chien obéissant qu’il était. Peut être que c’était ce que cherchais la plupart des vert et argents… Qu’en savais-je moi, de ce qu’il se passait dans la tête des autres ?

Je cherchais que lui répondre. Il reprit son ton habituel en me disant d’abandonner ce qu’il venait de me dire et qu’il n’avait pas finis. Mais c’était trop tard, j’avais comblé le tour de sa phrase et avait tout compris. Il ne pourrait jamais comprendre pourquoi je restais avec Severus qui était à des lieux de ce que tous pensait que j’étais. Mais seul lui. Seul celui avec qui ne je jouais pas avait réellement compris ce qu’il se passait dans ma tête et dans ma vie.
Soudain, un flash me traversa l’esprit. Peut être qu’ils tombaient tous amoureux de moi parce que j’étais exotique ? Oui, vous savez… Mon sang Italien devait se faire ressentir et attirer comme des mouches les jeunes hommes de la maison… Où bien c’était mon comportement de sale pétasse qui les attirait… Ils devaient se dire que je n’étais pas la Sainte Ni touche que l’on trouvait partout dans les maisons du coin et que forcément, je ne leurs demanderai jamais de jouer au petit ami parfait.
Je soupira. Il fallait bien que je lui réponde quelque chose…

« Personne n’a une famille parfaite. Il va falloir que tu l’assumes ! »

Je posa une main sur ma hanche, continuant d’observer de mes yeux vert et perçant le jeune homme. Mes yeux s’étaient transformé en rayons X. Il semblait que je le mettais à nu. Que j’exposais ses sentiments au grand jour. Comme si je savais tout. Et que je l’avais toujours su.

« Tu t’es arraché les ailes tout seul Dimitri. Je ne t’ai jamais rien promis et je ne t’ai jamais traité d’une manière à te faire… avoir des sentiments pour moi. »

Je continuais de le toiser du regard. Pourquoi ne le ferai-je pas ? Il avait gâché mon anniversaire par pur jalousie. Il n’avait pas été capable de mettre ses sentiments de cotés et s’était directement attaqué à ce qui pouvait détruire ma relation avec Severus. Elle était déjà assez compliquée comme ca pourtant !

« Tu as fallis gâché mon anniversaire par pure jalousie… »

Pas étonnant que je lui en voulais…

« Personne n’a une famille parfaite. Il va falloir que tu l’assumes ! » Décidement ... rien de ce que je pouvais lui dire n'avait d'importance. Entêtée ...elle allait me rendre folle. Quoi que je n'avais pas besoin qu'elle me fasse devenir fou je l'étais déjà sans elle. Elle ... Comment avais-je pu tomber dans son piège? Comment avais-je pu me faire avoir si facilement? J'étais pitoyable. Je ne pouvais rester là à la regarder me détruire, mon envie de jouer de tout à l'heure avait brusquement disaparu. Que voulait-elle me dire par personne n'a une famille parfaite? Je me demandais comment était la sienne ... je ne connaissais pas ses parents ni même le moindre membres de sa famille parceque nous n'avions jamais vraiment eu des discutions de ce genre là. J'eus un espéce de rictus. Je supposais qu'avec qu'avec Severus ils avaient eu tout le temps d'en discuter.

"Evidement ... t'a du avoir le temps d'en parler avec Rogue ... alors je n'étais vraiment qu'un objet ..; qu'un putain pour toi ... je te croyais plus intelligente que ça."

Je lui lançais un regard qui signifiait je te hais. J'entendis que brièvement ce qu'elle me dit par la suite. J"e ne t’ai jamais rien promis et je ne t’ai jamais traité d’une manière à te faire… avoir des sentiments pour moi." ... mais bien sûr. J'avais eu l'impression que c'était tout le contraire. Je finis lassé de son discours par me lever. Descendre les escaliers et me diriger vers la sortie de la salle commune. J'avais besoin d'air. Ma chemise étai légérement fichu. Bah tant de toute façon je n'avais aucune envie de la garder. Lui tournant le dos et m'éloignant de plus en plus n'espérant plus rien je quittais la salle commune.