La canicule sévissait sur le nouvel endroit à la mode pour les jeunes sorciers et sorcières, issus de tous pays, la jeunesse décadente se donnaient en spectacle sur l'île de Malte. La chaleur de la nuit, l'alcool, la drogue ; tout étaient rassemblé ici pour le plus grand bonheur de Rabastan, après tout il avait une réputation à tenir, ne le considérait on pas comme l'héritier ayant organisé les meilleurs soirées ? Celui qui faisait la une des journaux à sensations ? L'avoir à une fête signifiait au mieux que vous allez vous éclater toute la nuit comme des bêtes ou alors si le niveau n'était pas assez élevés le jeune homme appelleraient certains de ses compagnons de jeux car l'ennui est une chose que le serpentard déteste par dessus tout mais cela vous le savez déjà.
La fête battait son plein, à l'intérieur les esprits s'échauffaient et tout ceci se termina rapidement en orgie, comme d'habitude fus la première pensé de Rabastan mais cette fois il n'y participerait pas, malgré le fait que deux magnifique mannequins lui avait fait quelques signes très explicites sur ce qu'elles attendaient mais pour une soirée il les avaient ignorés car dans quelques heures à peine son père allait atterrir et le brun savait pertinemment que son père était au courant de ses écarts de conduite sinon à quoi serviraient ils ?
Assis dans un fauteuil en plastique trônant au milieu d'une immense piscine, Rabastan écrivait une lettre à sa meilleurs amie, il ne savait pas si elle lirait cette dernière après tout l'été était aussi chaud pour la demoiselle, le brun l'avait aperçu au bras du Prince héritier de Monaco. Les hommes de pouvoirs exerce toujours une certaine...fascination mais Aliera était un genre de fille bien particulier et surtout beaucoup trop Rock pour devenir la future Grace Kelly mais cela le prince ne s'en rendrait compte qu'après avoir un crochet du droit pour avoir préféré écouter du Mozart plutôt qu'un Prince.

Après avoir envoyé sa lettre, le brun sortit de la piscine et jeta un rapide coup d'œil aux journaux à sensations, ce qui faisait leurs chiffre d'affaires sur une jeunesse paumé et sans repère. Le journal titrait comme d'habitude sur les meilleurs vêtements à portés, les habituels conseils diététique, les tests que Rabastan affectionné tout particulièrement et sur les coups d'éclats entre les couples de people. Le journal ainsi que bon nombres de ses confrères se demandait ce que Rabastan ressentait en sachant qu'Aliera sortait avec ce Henry, un d'entre eux avait même fait venir un célèbre psychologue sorciers pour qu'il analyse la nature des relations entre lui et la belle blonde, ce dernier en avait déduit une chose que le couple incarnait une version « avant gardiste » des prochaines relations que les jeunes auraient.
Jetant l'article avec force dans la cheminé, Rabastan sentait la colère monté doucement en lui comme la moutarde qui vous monte au nez (ou encore le gaz carbonique du coca qui vous remonte au nez et qui vous arrache la cloison nasal au passage : ce qui viens de m'arriver). Il allait encore avoir les associations conservatrices au cul et cela il en avait vraiment pas besoin, vu comment cela à terminer la dernière fois, moins il les fréquentera mieux il se portera.

- Maître

Un elfe de maison vêtu de son habituel pagne s'inclina si bas qu'il était presque couché au sol. Rabastan lui jeta un regard dédaigneux, que voulait un elfe de maison à cet heure de la soirée, l'idée d'une punition lui traversa l'esprit mais il fit taire cette pulsion en sortant une cigarette. La cigarette se perdit entre ses lèvres tandis que le brun allumé l'extrémité avec son briquet, briquet qui lui avait été offert par Aliera et qu'il avait pris soin de transformer avec quelques sorts de son propres cru, ce qui transformait ce simple briquet en une arme redoutable :

- Maître vous devriez m'écouter, c'est très important

- Plus que ma cigarette ?

L'elfe hésita un instant et se lança :

- Je pense que oui, c'est votre père...il vient d'arriver par portoloin...votre espion au ministère m'a relégué l'information.

Un tube blanc tomba comme au ralenti et s'écrasa doucement au sol, Rabastan l'écrasa sans une once de peur dans le regard, le fils était prêt à se rebeller contre sa famille entière.
Attrapant sa chemise, l'héritier des Lestrange s'habilla en vitesse et sortit calmement de la maison. Une fois dehors il enjamba son fidèle destrier de cent soixante huit kilos et démarra dans un bruit assourdissant, les voitures défilaient à toute vitesses, certaines lui faisaient des appels de phares, d'autres le klaxonnait essayant de calmer sa vitesse. Tout ceci n'était rien d'autre qu'un jeu et le but était de battre la police sur son territoire certes son bébé en avait dans le moteur, quand on parle du loup on en voit le bout de la queue.
Au loin des gyrophares bleus venaient de s'allumer, deux motos qui regagnait rapidement du terrain sur lui, une fois au niveau de Rabastan et leurs surprise passé quand ils remarquèrent l'absence de casque et de veste du jeune homme, celui ci les salua d'un bref signe de tête et leurs fit signe d'avancer plus vite. Évidement aucun des deux policiers ne comprirent le geste, levant avec une facilité déconcertante son deux roues et partit pleine vitesse laissant les deux policiers sur le carreaux.
Entrant dans un parking d'un des nombreux palaces de l'île, le brun gara sa moto et pris soin de déposer un objet métallique et aimanté qui s'accrocha immédiatement au réservoir du deux roues, l'effet fut immédiat, la moto devint invisible. Remontant à l'étage de la réception de manière assez rapide, le serpentard pris tout de même le temps de se recoiffer et se jeta dans la gueule du loup.
Son père était là, accoudé au bar un verre de whisky à la main, soupirant doucement Rabastan alla le rejoindre et fit signe au barman de lui servir la même chose.

- Je crois que nous avons beaucoup de chose à nous dire..., commença son père

- Moi je crois au contraire que nous n'avons plus rien à nous dire, répliqua Rabastan en savourant son scotch.

-Tu pense sincèrement que je vais te laisser continuer ainsi...à trainer le nom de ta famille...

- Ma famille ? Je n'ai aucune famille

- Cesse de dire des bêtises, tu es mon fils

- Non...Rodolphus est ton fils,ce n'est pas ce que tu te tuais à me répéter quand j'étais gamin ?

- J'ai commis quelques erreurs...

Rabastan ce mit à rire, pas le rire de joie qu'il avait en présence d'Aliera, ni celui qui vous fait comprendre qu'il va se venger, non celui la était teinté d'une neutralité absolu. Son père le regarda étonnement surpris, son fils n'avait habituellement que du mépris envers lui et toutes ces expressions faisaient ressentir cet haine que le fils vouait à son père mais aujourd'hui c'était différent, ce ton neutre n'annonçait rien de bon pour lui.

- Des erreurs...rejeter son propres fils parce que t'as pas été foutu de garder maman j'appelle pas sa une erreur

- Tu appelle cela comment alors ?

- De la haine...j'ai une lettre de maman qui certifie sous son honneur que je suis né d'un accident plutôt que de votre amour

- Elle te l'a dit alors...

- Oui...j'ai du utilisez de quelques moyens de pression mais elle a fini par avouer que vous alliez divorcer juste avant que je naisse, il paraît que tu n'étais pas capable de la ranger quand il le fallait

- Mon propre fils qui n'est pas capable de garder cette p*te de Bizard au moins deux semaines me fait la moral

La patience du brun avait atteint ses limites, le verre de whisky se fracassa sur la tête de son père, Rabastan eu juste le temps de coller un joli uppercut au menton avant d'être séparé par la sécurité de l'hôtel...au dehors des lumières bleues dansaient sur les murs du palace, Jack regarda son fils avec horreur, il avait beau avoir été le plus vigilant du monde...son fils venait de le piéger et il sentait que la punition serait très lourde.
Les policiers avaient embarqués les deux Lestrange, après avoir passé à tabac Rabastan pour son comportement routier des plus déplorable, ils commencèrent à interroger Jack sur son entreprise. La police magique de Malte était en possession de dossier très confidentiel, des dossiers dont Jack était sur d'avoir fait disparaître mais son fils semblait avoir plus de ressources que cela.

- De toute façon je suis Anglais...et ambassadeur je bénéficie donc de l'immunité diplomatique, déclara Jack
- Pas sur un délit grave monsieur Lestrange
- Quel délit ?
- Viol et détournement de mineur

Le choc fut telle qu'on entendait une mouche volé dans la pièce, Jack était abasourdi, viol mais il n'avait jamais fait une telle chose et encore moins sur une enfant et encore moins alors qu'il venait d'arrivé.

- Je reconnais ma participation dans les détournement de fond, l'argent frauduleux et tout ça mais...j'ai jamais touché une mineur de ma vie.

- Tiens donc il commence à délier sa langue, dit le policier d'un ton sec alors qu'il jetait une pîle de photo sur la table

Jack s'en saisit lentement, les mains légèrement tremblante et commença à passer en revu les photos avec un air perdu, non cela était impossible...ce n'était pas lui il ne pouvait pas y croire. Quelques heures plus tard, Rabastan sortit du commissariat, le visage abimé tout comme deux trois de ses cotes. Le commissaire sortit et regarda Rabastan avec un air soupçonneux:

- Vous avez piéger votre propre père

- Vous avez des preuves ?

- Aucune...

- Alors au revoir monsieur le commissaire

Le polynectar était vraiment une potion des plus intéressante et malgré le fait que Rabastan déteste cette matière, pour le moment sans baguette elle s'était avéré le piège le plus efficace. Bien sur, il avait demandé expressément à ses elfes de maison de laver le chaudron avec de la javel et de façon moldu, cela effacerait un maximum de trace et aucun sort ne pourra faire réapparaitre son contenu.
Devant un verre de whisky pur-feu, le brun admirait la superbe vue que sa terrasse lui offrait sur la mer, des bruits de pas s'élevèrent dans les airs, des talons claquait sur le parquet.

Malte...cette île avait toujours abrité la forteresse de Rabastan et ceux depuis l'âge de ces quatorze ans, depuis le brun passait toutes ces vacances loin des regards indiscrets de sa famille ou des nobles lignées Anglaise même si les journalistes se chargeait amplement de colporter si qu'il s'y passait. Le serpentard était très attaché à son manoir, le mythe de ce manoir voudrait que le brun l'est gagné à un jeu de hasard, un poker pour certain, d'autre disent qu'il s'agissait d'un black jack mais tous étaient très loin de la réalité car ils s'agissaient en fait d'une roulette russe car avant de se révolter contre sa famille et de passer pour le sang pur brisant toute les règles, le vert avait eu sa période de remise en question ou il jugeait que sa vie ne valait pas grand chose, il avait fallu la mort de l'ancien propriétaire du manoir pour que Rab' arrête ces conneries.
Des talons claquaient sur le parquet, un parfum flottait dans l'air et le brun s'autorisa un sourire pour lui même, les yeux toujours fixé sur l'horizon et la mer calme, sombre que seule les puissantes lumières du port chassaient les ténèbres de cet eau noir. La main d'Aliera se saisit de son visage pour l'examiner, non son père n'avait pas eu le temps de lever la main sur lui ce fut même plutôt l'inverse.

- Il se fait vieux...je lui ai offert une pension pour le reste de sa vie...une sorte de maison de repos.

Il ne restait plus qu'a s'occuper de Rodolphus et de cette folle à lier de Bellatrix et enfin il serait seul à la tête de la colossale fortune des Lestranges, il serait libre de créé un empire financier qui se perpétuera de génération en génération. Après tout les plus grands empires avait été créer à partir d'un secret le siens serait celui des meurtres des prétendants à son héritage et l'idée de se débarrasser de façon définitive d'une famille qui l'avait jusque là méprisé, battu, torturé le faisait sourire la vengeance est un plat qui se mange froid, Rabastan ne pouvait qu'être d'accord. Toutes sa famille ce souviendra de lui en bien ou en mal car l'important ce n'est pas la chute...mais l'attérrisage et ce dernier allait être d'une rare violence pour certain.
Le brun se leva et servit un verre à Aliera et posa un sachet de poudre de Lutin sur le plateau d'argent qui faisait face à la miss. Rabastan se resservit un verre et s'alluma une cigarette, il sentit la fumée rentré en ces poumons et le formidable effet de la cigarette, il se sentait enfin décontracté et relaxé.

- Et comment ce porte ce cher prince ?, demanda t-il en français

Rabastan avait appris le français en lisant des auteurs moldus, beaucoup de poète, des philosophes et quelques pièces de théâtre même si Baudelaire et Rimbaud restait sa littérature préféré mais passons nous ne sommes pas là pour parler littérature le jeune homme regardait le ciel et s'amusait à encerclé la lune dans des anneaux de fumée. Si belle, si parfaite, il avait l'impression de n'avoir qu'a tendre la main pour effleurer la surface de cette astre mais des milliers de kilomètre le séparait de celle qui étaient sa confidente, celle qui voyait tous ce que le garçon faisait mais ne jugeait jamais car il se pourrait qu'elle approuverait ses actes ? La lune est la face caché de la terre quand son règne viens les humains se sentent à l'abri pour dévoiler leurs véritables identités. Quant au soleil, arrogant et impétueux qui règne sur la vie des éléments les plus sages de la races humaines comme si ces derniers étaient des élus. Alors si Rodolphus représentait tout ce que sa famille avait de plus "noble", son frère honni représentait la lune et ce soir l'astre de la nuit allait mettre un terme au règne sans partage du soleil et ceux de façon définitif, une légère brise vint caressé le visages des deux Serpentards, raffraichissant l'atmosphère caniculaire de Malte.

- Je viens d'envoyer mon père à Azkaban...j'ai jeté une malédiction à ma mère...il ne me reste plus que mon stupide frère et sa tarée de petite amie...et je sais exactement comment les piéger.

La fumée de la cigarette voletait autour de Rabastan donnant à son visage un aspect mystérieux, tout sourire avait disparu...seul une lueur sérieuse occupait ses iris, son frère serait celui qui subirait de plein fouet sa vengeance et le brun ne put s’empêcher d'avoir un sentiment d'allégresse. Finalement cette soirée était parfaite pour le moment.