J’avais quitté le cours d’histoire de la magie avec une certaine… haine dans les doigts, dans les mains et dans le corps. Une haine, un énervement qui ne me ressemblait pas où disons plus.
Cela faisait bien longtemps déjà que l’on ne m’avait u perdre les pédales ainsi, m’énerver et oser frapper quelqu’un durant un cours.. Car oui, j’avais littéralement décroché une droite à Severus qui me poussait à bout, comme pour se venger de toutes les conneries que je faisais, comme s’il voulait me voir toucher le fond pour lui dire que, oui, il avait raison et que moi, j’avais tord.
Non.
Je ne l’avouerai pas. Non, je vivais ma vie comme je l’avais toujours fais, parce que la réputation que j’avais, celle d’une junkie qui était un fantasme pour toute une école, cette réputation je l’avais montée pour plusieurs raisons, celle de me garder à l’abrit des yeux trop indiscret.
Il était hors de questions qu’un élève vienne fourer son nez gros et gras dans ma vie privée, encore moins pour aller la raconter et découvrir qu’en réalité, je n’étais pas si pauvre, que je savais jouer de n’importe quel instruments et que j’avais réellement de bonnes notes sans avoir besoin de demander à un autre élève de faire mes devoirs pour moi.

La porte de la salle de cours avait claqué derrière moi. Je savais où j’irai me réfugier et faire passer mon envie de frapper le premier venu… J’allais aller dans la salle de musique de notre école.
A cette heure-ci, il y avait peu de chance que les élèves trainent dans les couloirs qui l’avoisinait et surtout, la salle était insonorisé, j’allais pouvoir laisser toute la violence, toute la rage qui brulaient dans mes veines se dilapider sur les touches du piano de l’école.
J’avais rapidement traversé les couloirs, les escaliers… bref, l’école. A un tel point, que je n’avais pas franchement fait attention derrière moi, je m’en fichais, personne ne me suivrait réellement dans la salle de musique, se demandant quelle drogue j’allais surement prendre pour faire passer ma mauvaise humeur.
Moi.
La déifiée de l’école, j’allais faire ce que personne ne s’attendait de moi.
Claquant la porte de la salle dans mon dos je jeta dans un coin mon sac de cours et ouvrit brutalement le pupitre et m’était assise sur le fauteuil de l’instrument.
Mes doigts se mirent à glisser sur les touches, d’abord doucement, puis de plus en plus vite.

Plus je jouais, plus j’étais en transe. J’avais réellement un don. Ce que je commençais à jouer était entrainant, très rock’n roll et pourtant, tellement original, c’était quelque chose que je n’aurai jamais joué devant un public, encore moins devant mes sœurs et pour cause… je préférais que l’on ne sache pas que j’avais…. Une certaine addiction pour la musique, plus forte que n’importe quelle drogue….

Je finis par fermer les yeux, continuant de jouer, finissant par me lever lorsque la transe devint plus intense…. Plus brutale. Je ne faisais plus qu’un avec l’instrument et cela se voyait à la couleur de mes cheveux qui changeaient….
Ils passaient par toutes les couleurs de l’arc en ciel. Mes bras libres devinrent plus maigres qu’aux habitudes, et je laissais la longueur de mes cheveux tomber autour de moi. Il n’y avait plus rien qui comptait…. Plus rien, sauf mon accord avec le piano.
Sur la fin, je finissais par secouer la tête en rythme avec ma musique… en accord dans une danse qu’un spectateur anodin observait.

La journée avait été plutôt horrible. Comment vous expliquez? Je n'avais qu'une envie être avec Lily. Oui mais les choses ne se passaient pas comme je le voulais loin de là. J'avais l'impression que tout ce qu'on faisait nous eloignait un peu plus chaque jour. Je ne savais plus ce qu'elle voulait ni si j'étais toujours à la hauteur. A la hauteur de mes sentiments. J'étais près à tout pour elle et elle le savait, je me demandait ce qu'elle attendait pour se rendre compte que j'étais fou d'elle. Résultat des courses je me posais beaucoup trop de questions.

Il fallait que je fasse ce que j'avais toujours l'habitude de faire, une petite connerie pour me remonter le morale. Le problème était que j'étais à cours d'idée. Je m'étais pratiquement endormi pendant le cours d'histoire de la magie tellement que c'était passionnant. Voyez à quel point certains cours m'intérrèssent. Sans rire je ne voyais vraiment pas en quoi savoir que les Gobelins et les Trolls ou autres créatures c'étaient fait la guerre en 1800 et quelques ou encore savoir que des mages c'étaient détesté pour leur puissance, vraiment passionnant. C'est donc lorsque j'entendis que les élèves se levaient pour sortir de la salle que je décidais à me réveiller. Hallelujah. Sirius, Peter et Remus étaient aussi là et c'est ensemble que nous rejoingnions la salle commune. Une fois à l'intérieur j'essayais d'imaginer un plan histoire de faire une bêtise ou deux avec Sirius puis Lily arriva. Je n'avais pas vraiment envie de ma faire de fausses illusion et préfèra m'eclipser de la salle commune. Je me levais donc et partis explorer le chateau. Je marchais sans vraiment de but et me rendis compte au bout d'un moment que j'étais arrivé au quatrième étage. J'entendis une musique s'elever. Quelqu'un jouait du piano et plutôt bien. Intrigué par la musique je décidais d'aller voir d'ou ça venait. La salle de musique bien sur. J'ouvris la porte et quelqu'un était en effet entrain de jouer du piano. Nul autre qu'Aliera Bizard. Une fille que j'avais du mal à encadrer. Je me demandais si c'était une bonne idée de me retrouver ici.

Je m'adossais contre le mur de la salle de musique en continuant de l'écouter malgré tout. Lorsqu'elle eut finis je me dis qu'il fallait peut être que je m'en aille avant que cette rencontre dégénère. Puis finalement je décidais de rester étant toujours décider à faire une connerie qui n'attendais que moi. Je l'avais en face de moi. Un large sourire s'afficha sur mon visage. Je me mis a applaudir lentement mais surêment puis finis par dire.

-Brillant. T'es très douée ... dans ton genre.

Je m’étais retournée avec vivacité. Dans mon dos se trouvait l’une des personnes que je supportais le moins dans cette école. Il était le numéro deux, arrivant pile derrière Severus que j’avais de plus en plus de mal à regarder dans les yeux. Presque toute l’école savait ce qu’il se passait entre lui et moi. Ils ne savaient pas comment notre histoire avait débuté, mais ils le savaient… Il suffisait de regarder les réactions que l’on avait l’un envers l’autre lorsque l’on s’en prenait à l’un de nous deux et pourtant… Le fuir était la solution que j’avais adoptée, pour le meilleur et pour le pire. Pour me protéger de ce que je ne voulais pas : ressentir des sentiments à son égard.

J’observais le Gryffondor qui était appuyé contre le mur, à coté de la porte. Je me demandais ce qu’il allait faire et dire. Je n’étais pas d’une assez bonne humeur, il fallait l’avouer. Mes dernières conneries me hantaient. La rumeur qui disait que j’avais couché avec Lucius et Rabastan en même temps s’était avérée réelle. Des bribes de souvenirs remontaient comme un dégoulimo, je ne pouvais empêcher cette fatalité qui me tombait dessus.
Etrangement, je me mis à penser à la situation de Potter. Nous étions dans un cas similaire émotionnellement parlant. Il avait du se battre avec Lily pour l’avoir, pour qu’elle l’aime et au final… Il l’avait vue embrasser Severus. Il avait pu observer ce baiser provoqué par la poudre de lutin que j’avais versé dans l’eau et le jus de citrouille de l’école.
Je m’étais amusée ce soir là, c’était l’une des dernières fois que j’avais poussé Rogue à ce genre d’acte. Depuis. Il était comme moi. Lui aussi il avait plongé dans la poudre de lutin. Il essayait de se sortir de la tête tout ses souvenirs, moi, lui, les baisers et mots que l’on avait pu échanger avant de savoir qui nous étions réellement…
Je me droguais aussi pour oublier.
La mort de mes parents, lui, mon passé que je ne voulais voir réapparaitre et qui j’étais réellement. Ainsel ne pouvait survivre. Je ne me voyais plus dans le miroir avec ma véritable apparence. Seul mon pouvoir de métamorphose qui me donnait cette apparence était devenu la mienne…

De mes yeux si vert et clair, froid et pourtant déchiré entre tout un tas de sentiments et d’évènement, j’observais le rouge et or. Comment ma sœur pouvait-elle pu avoir eu une relation avec… CA ?

« Et toi, je me demande en quoi tu es réellement doué… »

Me levant et quittant le piano, je me mettais sur mes gardes. Il était imprévisible. Réellement…

« Et toi, je me demande en quoi tu es réellement doué… »Oh oh , Aliera n'avait pas l'air d'être de bonne humeur. Cela aurais me rejouir. Parce que j'adorais titiller les serpentards surtout les Serpentard de mauvaise humeur. Aujourd'hui n'étant pas tellement d'humeur non plus ça ne me fis rien. Habituellement je me serais moqué et aurait fait exprés de la rendre encore plus en rage mais n'etant pas au meilleur de ma forme je me contentais de la regarder se lever. Quoi elle partait déjà. Instinctivement je lui lançais.

"Ma présence te gène tant que ça? Portant les garçon c'est ton truc non? Oh je sais ou le problème. Je ne suis ce pauvre Severus. "

Eh bien je n'allais pas si mal que ça. Je me trouvais même plutôt de nouveau en forme. Enfin en apparence. Bon j'avoue que je n'étais pas vraiment sympas avec elle. Elle me cherchaist aussi. En quoi j'étais réellement doué? Quel question. La magie. Je levais les yeux au ciel exaspéré. Si je ne voulais pas que l'histoire finisse mal il faudrait que je m'excuse. Je verrais ça plus tard. Au pire j'aviserais. Je me rendais compte qu'elle et moi on avait des points comment. J'étais vraiment pas sympas avec cette remarque car apparement elle et Severus ca n'avait pas l'air d'être une partie de plaisir comme pour moi et Lily. Lily. Il fallait que j'arrête d'y penser. Je m'en sentais incapable. Quelque soit le moment de la journée je pensais constament a elle. Et je supposais que c'était la même chose pour Aliera qu'elle pensait constament à Servilo et je me demandais bien comment elle faisait. Lorsque je voyais Severus j'avais juste envie de le secouer et de lui mettre des gifles.

"Excuse-moi. Je le pensais pas. Je suis juste en colère."

Je me rendis compte que j'étais entrain de lui parler comme ci nous étions amis. Je tournais vraiment pas rond. Il fallait que j'arrête d'être comme ça, ça ne m'arrengeais pas. Elle n'aurait sans doute que faire de mes excuses. Bah j'aurais au moins essayer.

La réplique du jeune homme avait eu pour effet de m’agacer encore plus que je ne l’étais actuellement. Oh combien je rêvais actuellement de me plonger dans la poudre de lutin et de profiter de la sensation chaude qu’elle procurait… De plonger dans ce monde totalement superficiel où toutes mes pensées disparaissaient le temps d’un long moment… le temps de me sentir mieux.
Il était assez rare que je sois clean ces temps-ci, et je vous avoue que je n’avais réellement pas envie de me disputer avec Potter aujourd’hui. Je m’étais contentée de me retourner vers le piano, posant les mains dessus en essayant d’oublier la pique qui faisait réellement mal.
Je comprenais les moqueries des autres. Après tout, ils ne savaient rien de ce qui avait pu se passer avant que Severus ne craque et le fasse savoir à tous... D’ailleurs, nous ne sortions pas ensemble mais aux yeux de l’école, c’était tout comme… J’aurai aimé que rien de tout cela ne se soit passé, que ca ne m’atteigne pas comme ca m’atteignais…

Etrangement, il s’était excusé. Ce qui me surprit et me fit détourner la tête vers Potter. Peut être qu’au fond il n’était pas aussi stupide et imbus de lui-même… Il ne semblait pas d’aussi bonne humeur qu’aux habitudes et je pouvais même déceler une pointe de tristesse dans le regard. Les choses en Lily et lui ne s’étaient pas améliorer depuis la dernière fois que l’école avait pris de la drogue… J’aurai pu arranger les choses auprès de Lily si je le voulais, elle avait été excessivement curieuse concernant cette soirée, ce qu’elle avait pu ressentir. Elle était perdue et confondait ce que la drogue poussait à faire et ce qu’elle ressentait réellement…
Peut être que Potter avait juste besoin qu’on lui explique ce qu’il s’était réellement passé….

« C’est de ma faute ce qu’il t’arrive. »

Je détournai la tête pour fixer la fenêtre qui était devant moi. La neige tombait doucement sur le parc. J’aimais ce genre de temps, la pluie, la neige. Je les préférais toujours au soleil. Lorsque j’étais chez moi, je n’étais rarement a l’intérieur, mes sœurs vaquaient dans le monde des moldus tandis que moi, je restais dans mon monde de sorcier, cantonnée dans des frontières imposées depuis des années.

« Elle n’arrive pas à faire la différence entre ce que la poudre de lutin lui a fait ressentir et ce qu’elle ressent réellement. Elle est venue me voir… Mais je pense que, d’une manière où d’une autre, elle n’a pas voulu croire ce que je lui ai dis… »

C’était beaucoup pour moi d’avouer ce que je venais de dire. Après tout, j’étais connue pour être une peste, une joueuse. Je ne m’étais rarement intéressé aux sentiments des autres en 6 ans d’études. Je m’étais contentée de prendre ce qui m’intéressait et de lâché comme une vielle bouse de dragon, le jouet qui lui, avait des sentiments.

Je n'attendais qu'une chose d'Aliera qu'elle m'avoue de son plein grès ce qu'elle avait fait. Je l'avais appris par Prince l'autre jour. Je n'en revenais pas qu'elle avait pu faire ça. Je ne comprenais pas pourquoi elle l'avait fait. C'était juste cruel. Comme ci ce n'était pas déjà compliqué il avait fallut qu'elle en rajoute. « C’est de ma faute ce qu’il t’arrive. » Enfin elle avouait! Si seulement elle l'avait fait plutôt. Le fait qu'elle avoue aurait du me calmer mais j'étais loin d'être calme. J'étais en colère de l'avoir appris d'une autre bouche que de la sienne. Je me sentais presque trahi.

"ET TU T ES PAS DIS UNE SECONDE QUE J AVAIS LE DROIT D ETRE AU COURANT?!!"

Je parlais plus fort que je ne l'avais voulu mais en ce moment y avait trp de chose pour que je reste calme. Le fait qu'Aliera m'est caché une chose si importante pour moi ne semblais pas la dérenger. Tout le monde semblait savoir ce qu'il y avait eu sauf moi. Peut être que je devais lire plus souvent ces panneaux d'affichage. Je me fichais qu'on nous entendent. De toutes façon il n'y avait personne ici et s'y ça dérangeait quelqu'un dans les couloirs qu'il aille se faire voir. Je me mettais rarement en colère et c'était même la première fois que j'haussais la voix. Surtout contre une fille. Sauf qu'en ce moment j'étais légèrement à cran.

" TU TE RENDS COMPTE DE CE QUE T AS FAIT?! CA FAIT DES SEMAINES QUE J IMAGINE LES PIRES TRUCS, DES SEMAINES QUE JE PASSE POUR L ABRUTI DE SERVICE QUI N EST JAMAIS AU COURANT DE RIEN! DES SEMAINES QUE JE PENSES QUE C EST DE SA FAUTE!"

Etonement crier me fait un bien fou. Je vidais mon sac et j'étais sûr que ça aurait des conséquences mais tant pis j'avais tellement besoin de tout lacher. Je fis seulement attention maintenant à la fin de sa phrase."d’une manière où d’une autre, elle n’a pas voulu croire ce que je lui ai dis…" Je m'arrêtais de crier me dirigeant vers elle, Je voulais qu'elle se retourne qu'elle me regarde dans les yeux et qu'elle m'explique. D'une voix moins forte mais toujours aussi dur je lui demandais:

"Qu'est- ce que ce que tu lui as dit?!"

Je n'avais jamais été aussi furieux de toute ma vie. Même les maraudeurs ne m'avaient jamais vu ainsi. Je me fichais de la suite que prendrais les événements. Je me fichais que tout le monde soit au courant, je voulais juste avoir l'espoir de pouvoir pardonner à Lily et que tout s'arrenge. C'était trop demander?

Je laissais James me crier dessus autant qu’il le pouvait. Il était en train de s’époumoner. Heureusement que dans la salle de musique, ce genre de scène arrivait souvent et donc, la plupart des élèves ne semblaient pas réellement y faire attention. James, lui, continuait de me crier, que dis-je, hurler dessus. Je finis par me tourner vers celui-ci, claquant le piano qui était devant moi. Maintenant j’étais assise, les jambes et bras croisé et je me contentais de l’observer. Il n’était réellement pas en accord avec ce que j’avais fais. Je pouvais le comprendre. Mais sur le coup c’avait été l’une des meilleures soirées de la plupart des élèves de cette école. Tant pis si cela avait créé des tensions, je ne les regrettais pas. C’avait permis de mettre beaucoup de point sur les i. Au moins Lily s’était enfin avoué ses sentiments, Severus avait vérifié les siens et tout allait rentrer dans l’ordre. Seul n’était au courant de rien, c’était James. James qui passait pour un con depuis quelques semaines.
Je finis par hausser les épaules lorsqu’il me demanda si je me rendais compte de ce que j’avais fais. Oui. J’avais passé une bonne soirée, j’avais bien ris et j’avais même poussée des gens dans les bras d’autres élèves.

Je n’us à peine le temps de lui répondre qu’il me posa une question. Voila qu’il en avait finis avec les remontrances. De plus, il avait été difficile pour moi de m’éclipser de l’harcèlement de Dimitri pour me retrouver seule et surtout, pour essayer de le retrouver sans que toute l’école ne nous aperçoive ensemble. Je ne pouvais pas tout me permettre non mais ho !
Je finis par lui répondre. Ce qu’il s’était passé dans la roseraie, ce que je lui avais dis et ce qu’elle m’avait confié allait enfin être dis dans les bonnes oreilles…

« Ca avait surtout à voir avec ses pulsions. Pas réellement avec des sentiments. Elle t’aime, elle ne veut pas le dire, mais c’est le cas. Ce qui l’a perturbe le plus est qu’elle ait eue des envies. Son instinct l’a poussée à répondre au baiser de Severus, parce que son instinct est juste comme celui de tous les autres. Tout le monde veut s’envoyer en l’air. C’est naturel. Elle a juste du mal à accepter ca. Tu aurai été là, c’est toi qui l’aurait embrassé. »

Ce que je venais de lui dire était dit avec tellement de naturel. Comment pouvait-on comprendre aussi bien que moi les effets de la poudre de lutin ? C’était une drogue de sorcier fait par des créatures magiques. J’en consommais assez pour savoir et en connaitre les moindres secrets. J’aurai presque pu lancer mon propre commerce si l’envie m’en prenait.

« Severus m’aime. Il ne se passera jamais rien entre lui et Lily. Il le sait. »

Voila une nouvelle déconcertante. Surtout pour James. Peu de personne savait que Rogue m’aimait. Après tout, c’était resté dans un cercle restreint. Il y avait juste des rumeurs qui me concernait et qui disait que j’avais quelqu’un de sérieux, mais peu de personne savait que c’était moi. Seuls les élèves qui avaient remarqués les regards qu’il me lançait leur avaient mis la puce à l’oreille… Je savais qu’en lui disant, James ne s’inquièterait plus pour le détails Rogue.

« Personne ne le sait James… »

"Elle t’aime, elle ne veut pas le dire, mais c’est le cas." Je n'en revenais pas de ce qu'Aliera était entrain de me dire. Le reste n'avait vraiment plus d'importance. Je m'assis sur la banquette du piano à côté de la reine des Serpents. Ouvrant la bouche plusieurs fois puis la refermant spontanément ne sachant quoi lui répondre. C'était la meilleur de la journée. "Tout le monde veut s’envoyer en l’air. C’est naturel. Elle a juste du mal à accepter ca. Tu aurai été là, c’est toi qui l’aurait embrassé. " C'était le pompom là. Tout arrivait d'un coup. Je n'aurais jamais pensé que Prince pouvait avoir raison. Pourquoi n'avais-je donc rien remarquer. Des semaines que je passais pour un imébécile. Elle m'avoua alors que Severus aimait Aliera et que c'était visiblement réciproque. Je finis par poser ma tête sur le piano qui émit un son grave puis je relevais la tête.

"Attends, on récapitule. Ca fait des semaines que je passe pour un con sans aucune raisons! J'ai du mal à croire ce que t'es entrain de me dire. Pourquoi tu serais pas encore entrain de me mentir? Et puis tu dis aimer, d'ailleurs je ne sais pas comment tu fais enfin ça c'est ton problème pas le mien, mais si c'est le cas pourquoi ce Dimitri te tourne toujours autour?"

Je m'étais calmer, je n'avais plus de raisons de me remettre à crier. Si elle avait raison et que Lily m'aimait il faudrait que j'aille lui parler. Maintenant que j'étais au courant de tout j'étais près a avencer et à tout pardonner. Je l'aimais trop pour tout gacher à nouveau. J'espérais qu'elle ne m'en veuille pas d'avoir mis du temps à réagir. Les choses risquaient d'être moins compliqué et c'était enfin une bonne nouvelle, j'en retrouvais presque le sourire.

C’était la meilleure, James pensait que je lui mentais. Je le regardais avec des gros yeux. Il venait de se relever du piano sur lequel il s’était échoué pour diriger toutes les informations qui venait à lui. Je l’observais comme s’il sortait tout droit de je ne sais quel pays où ils n’avaient aucun moyen de savoir ce qu’il se passait en dehors du village où les habitants vivaient.
Etait-il bien en train de me dire qu’il n’avait rien, mais strictement rien remarqué ? Je finis par soupirer et me prendre la tete entre les mains. Dieu qu’il était désespérant ! Vraiment ! Tout le monde savait ce que je venais de lui dire à propos de Lily et lui, il avait vaqué à ses petites occupations sans rien, mais strictement rien reconnaitre.

« Tu es décidément la seule personne à ne pas l’avoir remarqué ! »

Il me demandait si je lui mentais. Le regard que je lui lançai avec la petite moue que je faisais disait tout : tu me prends pour qui là ? Je me drogue, mais je ne mens pas !
Je finir par soupirer et me placer de coté. Face au jeune homme qui continuait à se poser des questions et qui finit par ne pas poser la bonne. Je n’étais pas très enclin à parler du cas Dimitri. A vrai dire, je passais pas mal mes journées à essayé de l’éviter et à le repousser. Mais plus je le repoussais, plus il me désirait. J’avais réellement l’impression de vivre au chat et à la sourie. J’étais son obsession.
La remarque sur Severus me fit lever les yeux au ciel lorsque je répondis au Gryffondor…

« Hey ! J’ai pas demandé à tomber amoureuse moi ! Je dois revoir tout mes plans d’avenir ! Ca ne m’arrange pas du tout d’avoir Severus dans les pattes… Comment je vais réussir à lui faire changer de style vestimentaire et à le dévergondé ? C’est bien la seule personne qui n’a jamais eu envie de coucher avec moi ! Même maintenant, alors bon… Chacun ses problèmes… Quand à Simms… M’en parle pas. Je lui ai déjà dis que je ne voulais plus rien à voir avec lui, mais il est comme le malabar collé à ta chaussure et qui refuse de se décoller ! Plus je lui dis non, plus ca l’excite… »

Moi, et ma manière si crue de parler des autres... Quoi qu’il en soit, il fallait que je change de sujet. Posant les mains sur les épaules de James je le fixa…

« Crois-moi quand je te dis que Lily t’aime. Elle me l’a presque avouée. J’aurai pu lui donner du vérisaterum qu’elle n’aurait pas mieux dis ce qu’elle m’a dit ! »

« Tu es décidément la seule personne à ne pas l’avoir remarqué ! » . Je levais les yeux au ciel. J'aurais vraiment aimé le remarquer. Malheureusement je n'étais pas franchement doué pour ce genre de choses et ça se confirmait. Comment aurais-je pu savoir ce qu'il s'était passé avant que je n'arrive au bal ? Comment aurais-je pu deviner ce que Lily ressentait pour moi alors que nous n’arrêtions pas de nous prendre la tête à chaque fois qu'on se croise.

«Comment tu voulais que je devine. Je suis pas devin encore moins empathe et je n'ai jamais rien compris à ces choses là. Vous avez tellement de manières différentes de montrer que vous êtes attaché à quelqu'un que je dois t'avoue que dans tout ça je sais plus comment agir. »

Je ne pus m'empêcher de rire à sa remarque sur Severus. Je me moquais un peu beaucoup de lui mais sincèrement il était sûrement plus doué que moi on dirait. Je voyais mal Rogue être dévergondé et je ne pus m'empêcher de continuer à rire. Il valait mieux que je n'essaie même pas de l'imaginer. Le sujet Dimitri semblait la déranger. Décidément les serpentards avaient de drôles de manières de montrer leur amour. Ils avaient de sérieux problèmes pour certains. Je m'arrêtais ainsi de rire pour reprendre mon sérieux.

«Vous êtes vraiment trop bizarre. Vous les serpentards. Tu lui a fait quoi au juste pour qu'il te colle autant ? »

J'étais curieux, presque autant qu'une fille. Je devais le reconnaître je me serais peut être plus à en être une. Non je déconne. J'adorais être un garçon. Une fille c'est bien trop compliqué. Elle me demanda de la croire pour Lily. J'aurais tellement voulu que les choses se passent autrement. Je me sentais bel idiot. Lily m'en voudrait sûrement, encore. Je n'étais vraiment pas doué.

[b]« Je suis prêt à te croire. J'ai vraiment envie d'y croire même mais, je crains fort que se ne soit pas ça qui va tout régler. Il y a eu tellement d'histoires qui n'ont fait que nous éloigné qu'il nous faudra du temps à tous les deux. »[/b]

Maintenant que je connaissais certains détails il faudrait que je parle à Lily. J'ignore si se sera suffisant pour me faire pardonner mais je ne risquais rien à essayer. Ça n'avait jamais tuer personne d'essayer. Qui ne tente rien n'a rien.

Je n’avais pas particulièrement envie de continuer cette conversation qui tournait pas mal autour du pot. James savait tout et c’était le principal. Je ne voulais pas le blesser, du moins, ce n’avait pas été dans mes attentions…. Au début de toute cette histoire, nous ne voulions qu’une chose rabastan et moi : nous amuser. Et parfois, l’on s’amusait plus en s’en prenant directement aux autres. Cette fois avait fait partie de ce que nous appelions le Puppet show. Ce jeu était assez simple. Il suffisait de droguer quelqu’un et d’attendre. Lorsque celui-ci était trop ennuyeux, l’on intervenait en faisant des paris. S’il était parfaitement sur de pouvoir toujours réussir, Rabastan rendait toujours le jeu plus intéressant.
Quoi qu’il en soit, je repris la parole pour répondre à la question que James venait de me poser. Un petit rire amer au ton sadique s’était échappé d’entre mes lèvres. Je savais parfaitement que l’attitude que je prenais actuellement en disait long… du moins, si l’on savait décoder mes gestes et mes attitudes….

« J’ai joué avec ses instincts primaires… Ses envies et ses hormones…. Sincèrement, je me demande pourquoi tous mes jouets tombent amoureux de moi… Enfin bref. Il finira par abandonner j’espère ! »

Un petit soupire et je tournai le regard vers James qui ne semblait toujours pas s’en remettre… James et sa psychologie féminine revint sur le tapis. Je l’observais du coin de l’œil, amusée par la situation. Certes à Serpentard l’on se montrait notre affection différemment, mais au moins, l’on arrivait à être ensemble…
Je savais que je n’étais pas toujours de bons conseils. Mais parfois, certaines de mes idées pouvaient peut être aidé… Ce que je fis alors…

« Justement, plus les choses sont compliqués, plus il est simple de s’en débarrasser ! La prochaine fois que tu la vois, prend la par les épaules, lance lui ton regard le plus désolé et embrasse là ! Un baiser, ca règle toujours tout les problèmes ! »

Enfin, c’était seulement s’ils arrêtaient de se tourner autour et de jouer à Roméo et Juliette !